Avec l'arrestation de Claude Pivi, les associations de victimes du massacre de 2009 en Guinée sont soulagées

Jean-Claude Pivi, connu sous le nom de Coplan, est présent le 2 octobre 2009 sur la place des Martyrs de Conakry lors des cérémonies marquant le 51e anniversaire de l'indépendance. © SEYLLOU DIALLO / AFP
Jean-Claude Pivi, connu sous le nom de Coplan, est présent le 2 octobre 2009 sur la place des Martyrs de Conakry lors des cérémonies marquant le 51e anniversaire de l'indépendance. © SEYLLOU DIALLO / AFP
Jean-Claude Pivi, connu sous le nom de Coplan, est présent le 2 octobre 2009 sur la place des Martyrs de Conakry lors des cérémonies marquant le 51e anniversaire de l'indépendance. © SEYLLOU DIALLO / AFP

Avec l'arrestation de Claude Pivi, les associations de victimes du massacre de 2009 en Guinée sont soulagées

Par (RFI)
Le 19/09/24 à 07:18
modifié 19/09/24 à 07:24
Le colonel Claude Pivi, fugitif le plus recherché de Guinée et condamné le 31 juillet 2024 pour crimes contre l'humanité pour son implication dans le massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry, a été arrêté au Liberia. Aucune information n’a encore circulé sur la date et les conditions réelles de son arrestation par la police libérienne. Les associations de victimes du massacre et celles de défense des droits humains se félicitent de l'arrestation.
Les associations des victimes et les défenseurs des droits humains n’attendent que le retour de l’officier afin qu’il purge sa peine ici en Guinée. Pour Asmaou Diallo, présidente de l’association des victimes du 28 septembre 2009, son arrestation est un soulagement. « Lorsque Pivi a quitté Conakry, cela a créé beaucoup d’inquiétude au niveau des victimes. Qu'est-ce qu’il va programmer pour revenir en force en Guinée. Là, on est vraiment très satisfait de cette nouvelle ».
« Il est important qu'il soit extradé en Guinée »
Pour Alseny Sall, porte-parole de l’organisation guinéenne des droits de l’homme, l'arrestation de Claud Pivi est une bonne nouvelle puisque cela rassure les victimes. S'il souhaite que le colonel soit emprisonné en Guinée, il tient à souligner que les procédures doivent être respectées: « Il fait partie des principaux accusés des événements [de 2009] et au terme du procès, il a été condamné. Évidemment, nous demandons à ce que les autorités prennent toutes les dispositions pour que l'on respecte ses droits, mais aussi pour qu'il réponde à la justice. Par rapport à cela, il faudra laisser ses avocats jouer leur rôle pendant la procédure, mais il est important qu'il soit extradé en Guinée et qu'il purge sa peine aux côtés des autres qui sont à la maison centrale de Conakry. ». Lire la suite...
Par (RFI)
Le 19/09/24 à 07:18
modifié 19/09/24 à 07:24