Guinée: l’ex-colonel Claude Pivi est détenu dans la prison de Coyah

Le colonel Jean-Claude Pivi, ici présent le 2 octobre 2009 sur la place des Martyrs de Conakry lors des cérémonies marquant le 51e anniversaire de l'indépendance. © Seyllou Diallo / AFP
Le colonel Jean-Claude Pivi, ici présent le 2 octobre 2009 sur la place des Martyrs de Conakry lors des cérémonies marquant le 51e anniversaire de l'indépendance. © Seyllou Diallo / AFP
Le colonel Jean-Claude Pivi, ici présent le 2 octobre 2009 sur la place des Martyrs de Conakry lors des cérémonies marquant le 51e anniversaire de l'indépendance. © Seyllou Diallo / AFP

Guinée: l’ex-colonel Claude Pivi est détenu dans la prison de Coyah

Par (RFI)
Le 20/09/24 à 07:42
modifié 20/09/24 à 07:42
L'ancien colonel guinéen Claude Pivi a bien été extradé vers la Guinée depuis le Libéria, où il a été arrêté. Toute la journée, des informations parfois contradictoires ont circulé sur son lieu de détention. Et finalement, l'ancien fugitif condamné à la perpétuité pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009, se trouve jeudi 19 septembre dans la prison de la ville de Coyah, à une cinquantaine de kilomètres de Conakry.

C’est une information révélée par Jeune Afrique et confirmée par RFI : Claude Pivi se trouve dans la prison de la ville de Coyah. Une prison récente, puisqu'elle a été reconstruite il y a peu, et qui est donc considérée comme moderne et bien sécurisée. « Cette maison centrale a par rapport à toutes les maisons centrales de Guinée toutes les commodités conformes aux normes internationales, expliqueYaya Kairaba Kaba, le ministre guinéen de la Justice. Il a été reçu dans cette prison du fait de son état de santé précaire, car il est diabétique. »

Claude Pivi souffre d'un diabète aigu, pour lesquels il a besoin de médicaments. C'est en suivant cette piste que les autorités libériennes auraient retrouvé sa trace, permettant de mettre fin à une cavale qui durait depuis près d'une année.
Arrêté mardi au Liberia, l'ancien colonel a été ramené le jour-même en Guinée « pas par voie d'extradition, mais par voie de police à police », selon le ministre de la Justice guinéen. Lire la suite...


Par (RFI)
Le 20/09/24 à 07:42
modifié 20/09/24 à 07:42