Forum d’Assinie-Mafia : Les débats sur une presse nouvelle en Côte d’Ivoire s’ouvre le 26 septembre
Les acteurs des médias sont invités à une grande rencontre pour réfléchir sur de nouveaux modèles économiques et mode de gouvernance de la presse ivoirienne.
Presse ivoirienne aux sources de la performance et de la gouvernance économique : se réinventer pour impacter et accompagner les changements en Côte d’Ivoire ». Tel est le thème général du forum d’Assinie-Mafia qui se tiendra, du 26 au 28 septembre, à Assinie.
« Ce grand rendez-vous vise à éveiller les consciences et à créer les conditions mentales, psychologiques, intellectuelles et morales d’une rupture radicale avec les pratiques anciennes et à amener le secteur de la presse à tourner définitivement le dos à ce journalisme de soumission à la soumission. Qui a conduit la presse dans une impasse et l’a inclinée à une auto-dégradation irrévérencieuse de son image et de son identité remarquable », a confié dans la plaquette de présentation de l’évènement, Honorat De Yédagne, ex-directeur général de Fraternité Matin, patron du groupe de presse Capital Média, initiateur de ces assises.
Lesdites assises s’articuleront autour de plusieurs sous-thèmes, notamment « Une gouvernance éditoriale vertueuse », « La rupture avec le modèle économique politique », « L’adaptation des supports traditionnels aux nouveaux modes de consommation des usagers des médias », « L’émergence de champions nationaux de l’entrepreneuriat de presse ».
Ainsi, après l’ouverture de la grande table ronde des acteurs des médias (Mini-Forum) qui aboutira à la mise en place d’une plateforme de dialogues permanente entre les acteurs du secteur, deux conférences portant sur un « partenariat entre la presse et la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Hagb) » et « la gouvernance économique de la presse » meubleront le programme du 26 septembre. En soirée, un diner de gala sur le thème : « Quelle formation pour un journaliste ivoirien nouveau, animé par Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication- Polytechnique (Istc-Polytechnique), bouclera la première journée.
La 2e journée, le 27 septembre, sera marquée par la cérémonie officielle d’ouverture et deux grandes conférences-panels qui porteront la réflexion, respectivement, sur la meilleure stratégie de promotion de champions nationaux de l’entrepreneuriat de presse en Côte d’Ivoire et un retour d’expérience sur les médias face aux défis du marché publicitaire. Enfin, le 28 septembre consacrera la clôture de ce forum sur le thème des défis de la presse ivoirienne face aux enjeux géopolitiques mondiaux et stratégiques.
Expliquant justement les enjeux généraux du forum, Honorat De Yédagne indique que cette rencontre est initiée pour amorcer un moment important de l’histoire de la presse ivoirienne qui en appelle à une révolution cognitive et à une stratégique de la part des acteurs des médias.
Cette révolution, selon lui, doit asseoir les bases d’une performance économique, la clé de voûte de l’indépendance éditoriale susceptible de faire du journalisme un véritable lien horizontal objectif, d’une part, entre les citoyens et d’autre part, entre les populations et les gouvernants. Autrement dit, un réceptacle ouvert d’idées nouvelles et osées et donc une force de proposition crédible avec une vigilance critique toujours renouvelée.
« La presse ivoirienne doit faire sa révolution par un changement de paradigme si elle a encore l’ambition d’être un puissant vecteur de mutation culturelle, sociale, économique et politique qui s’annonce pour notre pays. C’est l’heure du grand basculement : quitter l’ère de la politique partisane pour celle de l’économie partagée. En effet, notre presse doit s’émanciper du berceau des illusions perdues avec cet inacceptable attelage par défaut aux écuries politiques et définir souverainement son champ d’autonomie et sa ligne de survie. C’est cette posture qui permettra à la presse de déterminer ses choix éditoriaux, ses orientations technologiques et sa place dans un environnement concurrentiel pour une meilleure gestion de son capital humain, de sa politique managériale et de sa capacité d’anticipation », a-t-il orienté.
Rendez-vous est donc pris à Assinie-Mafia, du 26 au 28 septembre, par les acteurs des médias pour tracer les sillons d’une presse ivoirienne nouvelle, moderne, fiable et compétitive.
Lesdites assises s’articuleront autour de plusieurs sous-thèmes, notamment « Une gouvernance éditoriale vertueuse », « La rupture avec le modèle économique politique », « L’adaptation des supports traditionnels aux nouveaux modes de consommation des usagers des médias », « L’émergence de champions nationaux de l’entrepreneuriat de presse ».
Ainsi, après l’ouverture de la grande table ronde des acteurs des médias (Mini-Forum) qui aboutira à la mise en place d’une plateforme de dialogues permanente entre les acteurs du secteur, deux conférences portant sur un « partenariat entre la presse et la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Hagb) » et « la gouvernance économique de la presse » meubleront le programme du 26 septembre. En soirée, un diner de gala sur le thème : « Quelle formation pour un journaliste ivoirien nouveau, animé par Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication- Polytechnique (Istc-Polytechnique), bouclera la première journée.
La 2e journée, le 27 septembre, sera marquée par la cérémonie officielle d’ouverture et deux grandes conférences-panels qui porteront la réflexion, respectivement, sur la meilleure stratégie de promotion de champions nationaux de l’entrepreneuriat de presse en Côte d’Ivoire et un retour d’expérience sur les médias face aux défis du marché publicitaire. Enfin, le 28 septembre consacrera la clôture de ce forum sur le thème des défis de la presse ivoirienne face aux enjeux géopolitiques mondiaux et stratégiques.
Expliquant justement les enjeux généraux du forum, Honorat De Yédagne indique que cette rencontre est initiée pour amorcer un moment important de l’histoire de la presse ivoirienne qui en appelle à une révolution cognitive et à une stratégique de la part des acteurs des médias.
Cette révolution, selon lui, doit asseoir les bases d’une performance économique, la clé de voûte de l’indépendance éditoriale susceptible de faire du journalisme un véritable lien horizontal objectif, d’une part, entre les citoyens et d’autre part, entre les populations et les gouvernants. Autrement dit, un réceptacle ouvert d’idées nouvelles et osées et donc une force de proposition crédible avec une vigilance critique toujours renouvelée.
« La presse ivoirienne doit faire sa révolution par un changement de paradigme si elle a encore l’ambition d’être un puissant vecteur de mutation culturelle, sociale, économique et politique qui s’annonce pour notre pays. C’est l’heure du grand basculement : quitter l’ère de la politique partisane pour celle de l’économie partagée. En effet, notre presse doit s’émanciper du berceau des illusions perdues avec cet inacceptable attelage par défaut aux écuries politiques et définir souverainement son champ d’autonomie et sa ligne de survie. C’est cette posture qui permettra à la presse de déterminer ses choix éditoriaux, ses orientations technologiques et sa place dans un environnement concurrentiel pour une meilleure gestion de son capital humain, de sa politique managériale et de sa capacité d’anticipation », a-t-il orienté.
Rendez-vous est donc pris à Assinie-Mafia, du 26 au 28 septembre, par les acteurs des médias pour tracer les sillons d’une presse ivoirienne nouvelle, moderne, fiable et compétitive.