Situations épidémiologiques en Côte d’Ivoire : Les infirmiers et infirmières s’invitent à la surveillance

L'An2i-CI a tenue sa rencontre trimestrielle. (DR)
L'An2i-CI a tenue sa rencontre trimestrielle. (DR)
L'An2i-CI a tenue sa rencontre trimestrielle. (DR)

Situations épidémiologiques en Côte d’Ivoire : Les infirmiers et infirmières s’invitent à la surveillance

Le 22/09/24 à 07:44
modifié 22/09/24 à 07:44
L’Association Nationale des Infirmiers et Infirmières de Côte d’Ivoire (AN2I-CI), a tenu sa traditionnelle rencontre trimestrielle, le samedi 21 septembre 2024 à son siège sis à Cocody-Angré. Après réflexion sur la situation sanitaire en Côte d’Ivoire, les infirmiers ont conclu que les populations sont soumises à des crises sanitaires telles que la Covid-19, la variole du singe...Une situation qui interpelle à une surveillance constante. Raison pour laquelle les infirmiers sont en alerte maximale afin de travailler selon la conscience professionnelle pour offrir des soins de qualité aux populations. Ce qui évitera la propagation des épidémies.

Face à ces défis, le président de ladite association, M. Maka Yarpeu Gabin a exhorté l’ensemble des infirmiers et infirmières à continuer d’offrir des soins de qualité, un accueil chaleureux, des soins humanisés et surtout à travailler en suivant le code de déontologie et d’éthique professionnelle. Pour atteindre ces objectifs, il est indispensable pour eux de renforcer leur capacité à travers des formations continues. Ainsi, très bientôt, ladite association entamera une tournée de sensibilisation sur le territoire national pour échanger avec leurs collègues praticiens et les galvaniser. Sans oublier les 120 séances de mentorats et la mise en place d’une plateforme de formation à distance.

Aussi, au cours de cette rencontre trimestrielle, les infirmiers ont fait un plaidoyer au sujet de la loi de l’ordre national promulgué depuis deux ans. Ils ont lancé un appel à leur ministre, Pierre Dimba. Ces derniers demandent au ministre de permettre la finalisation du processus de mise en place de l’ordre des infirmiers. Selon eux, la mise en place d’un ordre des infirmiers sera le garant de la qualité des soins aux populations.

Abordant la question de la formation initiale, ils pensent qu’un nouveau statut de l'Institut national de formation des agents de santé (Infas) s’impose désormais afin d’arrimer l’enseignement des sciences infirmières au système universitaire selon les recommandations internationales.

« Nous adressons notre gratitude à l’endroit du ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie Universelle pour avoir fait de la réforme du système de santé, son cheval de bataille », a-t-il déclaré devant la presse.


Le 22/09/24 à 07:44
modifié 22/09/24 à 07:44