Sportivement : Suspendu entre deux Ligues
Attention ! Ce n’est pas fini. L’Africa Sports n’a pas dit son dernier mot dans l’affaire l’opposant désormais à la Fédération ivoirienne de football (Fif). L’affaire n’a même pas encore commencé. C’est la requête de report du championnat L1 déposée par l’Africa qui a été rejetée. Le Tribunal arbitral n’a pas encore statué sur l’autre grief.
C’est que le président Kuyo Téa Narcisse, président de l’Africa, par le biais des avocats du club, a déposé une requête provisionnelle et conservatoire. Dans un premier temps, ils ont demandé une mesure temporaire pour protéger les droits du club, en attendant que le contentieux soit vidé. Notamment le report du championnat national.
Mais la Chambre arbitrale d’appel a estimé que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour empêcher la Fédération ivoirienne de football (Fif) de dérouler son programme. Cela dit, l’Africa Sports devra attendre le dénouement complet de la procédure arbitrale avant de voir ses revendications examinées.
Du coup, rien n’est joué contrairement aux réactions observées la semaine dernière. Mais le temps court et joue contre le club vert et rouge. Le championnat de Ligue 1 a débuté, vendredi dernier. Les clubs de Ligue 2 ont également rechaussé les crampons. Tout cela met l’Africa Sports dans une situation inconfortable. Un véritable dilemme.
Faut-il rester à la maison et attendre le verdict, avant de fouler la pelouse ou aller disputer la Ligue 2 ? Qu’adviendra-t-il aux Aiglons s’ils ne jouent pas et que le verdict attendu du Tas n’est pas à leur avantage ? Si l’Africa parvenait à triompher au tribunal, le club sera dédommagé.
Et cela va coûter cher à la Fif. Ce que l’on ne comprend pas, c’est pourquoi le Tas demande à la Fif d’intégrer Isca et la Fif s’acharne sur l’Africa. Il aurait fallu que le Comex de la Fif convoque une assemblée générale extraordinaire pour résoudre le problème. Mais en lieu et place, la faîtière a contourné l’organe suprême, pour utiliser un comité d’urgence qui n’est pas représentatif.
Si c’est l’argent qui est le problème, parce qu’intégrer Isca dans une Ligue 1 où l’Africa a déjà pris place suppose qu’il faut faire monter une deuxième équipe. On aurait alors 18 équipes au lieu de 16. Ce qui engendrera forcément des frais supplémentaires. Au bas mot, on parle d’environ 250 millions de FCfa.
Une somme pourtant supportable par une Fédération ivoirienne de football qui vient de multiplier ses gains par dix, après la Coupe d’Afrique des nations organisée et gagnée à domicile, du 13 janvier au 11 février dernier. Alors quel est le problème ? Le temps nous en dira plus.
Mais la Chambre arbitrale d’appel a estimé que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour empêcher la Fédération ivoirienne de football (Fif) de dérouler son programme. Cela dit, l’Africa Sports devra attendre le dénouement complet de la procédure arbitrale avant de voir ses revendications examinées.
Du coup, rien n’est joué contrairement aux réactions observées la semaine dernière. Mais le temps court et joue contre le club vert et rouge. Le championnat de Ligue 1 a débuté, vendredi dernier. Les clubs de Ligue 2 ont également rechaussé les crampons. Tout cela met l’Africa Sports dans une situation inconfortable. Un véritable dilemme.
Faut-il rester à la maison et attendre le verdict, avant de fouler la pelouse ou aller disputer la Ligue 2 ? Qu’adviendra-t-il aux Aiglons s’ils ne jouent pas et que le verdict attendu du Tas n’est pas à leur avantage ? Si l’Africa parvenait à triompher au tribunal, le club sera dédommagé.
Et cela va coûter cher à la Fif. Ce que l’on ne comprend pas, c’est pourquoi le Tas demande à la Fif d’intégrer Isca et la Fif s’acharne sur l’Africa. Il aurait fallu que le Comex de la Fif convoque une assemblée générale extraordinaire pour résoudre le problème. Mais en lieu et place, la faîtière a contourné l’organe suprême, pour utiliser un comité d’urgence qui n’est pas représentatif.
Si c’est l’argent qui est le problème, parce qu’intégrer Isca dans une Ligue 1 où l’Africa a déjà pris place suppose qu’il faut faire monter une deuxième équipe. On aurait alors 18 équipes au lieu de 16. Ce qui engendrera forcément des frais supplémentaires. Au bas mot, on parle d’environ 250 millions de FCfa.
Une somme pourtant supportable par une Fédération ivoirienne de football qui vient de multiplier ses gains par dix, après la Coupe d’Afrique des nations organisée et gagnée à domicile, du 13 janvier au 11 février dernier. Alors quel est le problème ? Le temps nous en dira plus.