Maintien des filles au collège : Des actions stratégiques identifiées par les parties prenantes

Les participants ont reconnu qu'une fille maintenue dans le système scolaire a plus de chance d’acquérir des compétences essentielles pour son épanouissement. (Ph: Dr)
Les participants ont reconnu qu'une fille maintenue dans le système scolaire a plus de chance d’acquérir des compétences essentielles pour son épanouissement. (Ph: Dr)
Les participants ont reconnu qu'une fille maintenue dans le système scolaire a plus de chance d’acquérir des compétences essentielles pour son épanouissement. (Ph: Dr)

Maintien des filles au collège : Des actions stratégiques identifiées par les parties prenantes

Le 25/09/24 à 20:56
modifié 26/09/24 à 10:12
Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation multiplie les actions pour l’amélioration du taux de scolarisation de la petite fille. Le département ministériel à travers sa Direction de l’égalité et de l’équité du genre (Deeg) a réussi à identifier cinq domaines d’actions stratégiques pour le maintien des filles au collège. C’était à l’issue d’un atelier auquel la Deeg a réuni les parties prenantes du 20 au 22 septembre 2024, à Yamoussoukro.

D’entrée, Yéo Abraham, représentant le Programme de renforcement du système éducatif de base (Prseb) avait indiqué le bien-fondé de la rencontre. « Il s’agit d’un atelier technique au cours duquel nous devons tout faire pour identifier les activités pertinentes qui vont favoriser le maintien des filles au collège ». Les actions sont, entre autres, l’amélioration de la Santé sexuelle et de la reproduction (Ssr), du Plan d’accompagnement individualisé (Pai) pour les filles, l’Éducation à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement (Eha), ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles et la sensibilisation.

Dr Georgette Brou, directrice de l’égalité et de l’équité du genre, a, à son tour, fait remarquer que le maintien des filles à l’école est une question fondamentale. Ainsi, selon elle, chaque fille qui abandonne ses études de façon prématurée représente une perte aussi bien pour elle-même, pour le système éducatif, que pour la société entière.

C’est pourquoi pour ne pas arriver à ce décrochage scolaire, il est bon de faire face aux difficultés d’apprentissage, trouver une solution aux grossesses précoces, aux violences basées sur le genre, à la pression sociale ou économique. Car, ajoute-t-elle, une fille qui est maintenue dans le système scolaire, a plus de chance d’acquérir des compétences essentielles pour son épanouissement personnel. Une raison de plus de tout mettre en œuvre pour que chaque fille puisse achever son cycle scolaire dans les conditions adéquates.

Dans le cadre du pacte de partenariat, la Côte d’Ivoire bénéficie de plusieurs fonds dont un fonds pour l’accélération de la scolarisation des filles à travers la Banque mondiale.

Source Sercom



Le 25/09/24 à 20:56
modifié 26/09/24 à 10:12