Lutte contre la variole du singe : Le Fonsti sensibilise les populations 

Le Fonsti encourage les chercheurs ivoiriens à entamer des recherches sur la variole du singe. (Ph: Dr)
Le Fonsti encourage les chercheurs ivoiriens à entamer des recherches sur la variole du singe. (Ph: Dr)
Le Fonsti encourage les chercheurs ivoiriens à entamer des recherches sur la variole du singe. (Ph: Dr)

Lutte contre la variole du singe : Le Fonsti sensibilise les populations 

Le 25/09/24 à 23:14
modifié 26/09/24 à 10:38
Soucieux du bien-être des populations, le Fonds de soutien à la recherche et à l'innovation (Fonsti) conscient de la menace de la variole du singe sur le territoire ivoirien, a initié une sensibilisation audit phénomène le 25 septembre 2024, à Abidjan-Marcory.

Autour d’un déjeuner, le public présent a eu droit à deux présentations, notamment : « Epidémiologie et prévention du Mpox en Côte d’Ivoire » et « Manifestation dermatologique du Mpox : les signes qui doivent attirer l’attention ».

Les Professeurs Tiembré Isaac, spécialiste en santé publique à l’Inhp de Treichville, et Kourouma Sarah, dermatologue au Chu de Treichville ont entretenu le public. Il ressort des communications que la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 62 cas confirmés de variole du singe, dont 11 cas pour la ville de Dianra. La maladie se transmet par voie zoonotique (par les animaux) et par voie inter humaine.

Concernant les symptômes du Mpox, il est indiqué que la phase de l’incubation est de 12 jours en moyenne allant de 4 à 21 jours. À cette période, la maladie n’est pas contagieuse, et le cas ne présente aucun signe. À la phase pré-éruptive, le concerné fait une fièvre allant de 38° à 40,5° avec des frissons, la fatigue générale, des maux de gorge...après quelques jours, apparaissent des ganglions. Ensuite, surviennent des éruptions cutanées. Comme facteurs de risque de sévérité, il faut mentionner la toxicomanie, la malnutrition, le Vih, la grossesse...

En guise de riposte, la Côte d’Ivoire a renforcé sa surveillance épidémiologique, la prise en charge des cas (investigation de tous les cas ; recherche active des cas et contacts, prise en charge gratuite des malades, la vaccination pré-exposition pour les populations à haut risque de contracter la maladie, vaccination post-exposition pour les contacts...).

Selon Professeur Tiembré Isaac, bien que le monkeypox soit sous contrôle grâce à la riposte prompte coordonnée et inclusive, des défis persistent.

Des informations qui ont enrichi la connaissance du public venu massivement à cette rencontre. Heureux de l’engouement qu’a suscité l’événement, Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, a souligné que l’initiative de sa structure est une réponse à la nessécité urgente d’aborder la gestion de la variole de singe sous un angle local. Mieux d’encourager les chercheurs ivoiriens à entamer des recherches et à développer des actions préventives sur la base des savoirs endogènes. Cela permettra à la Côte d’Ivoire de faire face aux défis importants liés à la détection, au contrôle et à la prévention de la propagation de cette maladie.


Le 25/09/24 à 23:14
modifié 26/09/24 à 10:38