REPORTAGE. Université polytechnique de Man : Cent pour cent d’insertion
Des stages assurés, mais aussi des emplois. Les ingénieurs sortis de Man s’arrachent.
L’affiche présentant les résultats de l’insertion des ingénieurs en énergie est éblouissante. Cent pour cent d’insertion professionnelle. Ces ingénieurs ont eu du boulot, avant même leur soutenance, car recrutés durant leur stage.
Adéquation emploi
Président Alassane Ouattara, traduite par l’ambitieux programme ‘’Une Côte d’Ivoire solidaire’’, une pierre angulaire : la transformation des produits agricoles.
À l’université polytechnique de Man, on s’est interrogé sur les besoins réels des industriels, leurs projections et on les a associés à la formation.
Dans les laboratoires de l’université, on trouvera, donnant des cours, des ingénieurs chevronnés dirigeant les équipes de production de grosses entreprises. Normal donc que les étudiants n’aient aucun souci de stage ou d’emploi. Normal aussi parce que la direction a des visées nettes. Elle qui veut ces étudiants « capables de prouesses intellectuelles et de compétences professionnelles avérées, comme c’est le cas par exemple avec nos étudiants ingénieurs et ceux des masters qui sont aujourd’hui dans de grandes entreprises comme Eni, Eranov et l’Aiea », dixit le président Lacina Coulibaly.
À Man aussi, on innove. En mine, en énergie mais aussi en transformation industrielle de produit de grande consommation. Mon coup de cœur dans les labos de l’université
? Le passage de liquide en poudre de jus. Bissap, gingembre, passion...tous ces jus sont transformés en poudre. À mettre en boîte ou en sachet. Juste à replonger dans un verre d’eau, le jour de la consommation.
Au départ, la décision du Président Alassane Ouattara
Lorsque le Président de la République Alassane Ouattara décide de créer une université polyvalente à Man, Amadou Gon Coulibaly, alors Premier ministre, a fait de l’exécution de ce projet, une affaire personnelle.
L’université doit former des ingénieurs et Gon Coulibaly, qui en un, y met du sien.
Il conduira avec dextérité la construction et l’équipement de cette institution qu’il voulait comme un véritable pôle stratégique de développement de l’ensemble du district des Montagnes. En plus de fournir au pays des ingénieurs de qualité.
La mission principale de cet établissement universitaire est d’assurer la formation de cadres scientifiques et techniques, spécialistes du développement.
Pour cela, il lui faut du matériel adapté aux ambitions de la Côte d’Ivoire. Amadou Gon passe la commande de tout ce qui entre dans la formation et surtout ce qu’il y a de meilleurs au monde.
Conséquence, aujourd’hui, l’universitaire polytechnique de Man est une référence en ce qui concerne la quantité et la qualité du matériel.
Sur papier oui. Parce qu’il y a problème. Un hic s’est glissé quelque part. Une bonne partie du matériel est stockée dans des salles. Inutilisables par manque de...bâtiments.
C’est que la croissance de l’université est bloquée. Les premiers travaux ont été rapidement exécutés pour accueillir les premières promotions. Avec la promesse de terminer la phase 1 du projet en année académique. Puis aborder les deux dernières phases. Depuis, plus rien. Les excellents résultats séduisent, mais seuls les visiteurs font un geste. Le gouvernement coréen, par exemple, a offert un laboratoire mobile pour permettre la collecte d’échantillons.
D’autres dons permettent à l’université de partager son expérience avec d’autres institutions pour savoir ce qui se fait ailleurs. Le bâtiment devant abriter l’administration et permettre à la Présidence de fonctionner normalement est encore dans les tiroirs.
Tout cela affecte considérablement la capacité d’accueil de l’université.
BLEDSON MATHIEU
Adéquation emploi
Président Alassane Ouattara, traduite par l’ambitieux programme ‘’Une Côte d’Ivoire solidaire’’, une pierre angulaire : la transformation des produits agricoles.
À l’université polytechnique de Man, on s’est interrogé sur les besoins réels des industriels, leurs projections et on les a associés à la formation.
Dans les laboratoires de l’université, on trouvera, donnant des cours, des ingénieurs chevronnés dirigeant les équipes de production de grosses entreprises. Normal donc que les étudiants n’aient aucun souci de stage ou d’emploi. Normal aussi parce que la direction a des visées nettes. Elle qui veut ces étudiants « capables de prouesses intellectuelles et de compétences professionnelles avérées, comme c’est le cas par exemple avec nos étudiants ingénieurs et ceux des masters qui sont aujourd’hui dans de grandes entreprises comme Eni, Eranov et l’Aiea », dixit le président Lacina Coulibaly.
À Man aussi, on innove. En mine, en énergie mais aussi en transformation industrielle de produit de grande consommation. Mon coup de cœur dans les labos de l’université
? Le passage de liquide en poudre de jus. Bissap, gingembre, passion...tous ces jus sont transformés en poudre. À mettre en boîte ou en sachet. Juste à replonger dans un verre d’eau, le jour de la consommation.
Au départ, la décision du Président Alassane Ouattara
Lorsque le Président de la République Alassane Ouattara décide de créer une université polyvalente à Man, Amadou Gon Coulibaly, alors Premier ministre, a fait de l’exécution de ce projet, une affaire personnelle.
L’université doit former des ingénieurs et Gon Coulibaly, qui en un, y met du sien.
Il conduira avec dextérité la construction et l’équipement de cette institution qu’il voulait comme un véritable pôle stratégique de développement de l’ensemble du district des Montagnes. En plus de fournir au pays des ingénieurs de qualité.
La mission principale de cet établissement universitaire est d’assurer la formation de cadres scientifiques et techniques, spécialistes du développement.
Pour cela, il lui faut du matériel adapté aux ambitions de la Côte d’Ivoire. Amadou Gon passe la commande de tout ce qui entre dans la formation et surtout ce qu’il y a de meilleurs au monde.
Conséquence, aujourd’hui, l’universitaire polytechnique de Man est une référence en ce qui concerne la quantité et la qualité du matériel.
Sur papier oui. Parce qu’il y a problème. Un hic s’est glissé quelque part. Une bonne partie du matériel est stockée dans des salles. Inutilisables par manque de...bâtiments.
C’est que la croissance de l’université est bloquée. Les premiers travaux ont été rapidement exécutés pour accueillir les premières promotions. Avec la promesse de terminer la phase 1 du projet en année académique. Puis aborder les deux dernières phases. Depuis, plus rien. Les excellents résultats séduisent, mais seuls les visiteurs font un geste. Le gouvernement coréen, par exemple, a offert un laboratoire mobile pour permettre la collecte d’échantillons.
D’autres dons permettent à l’université de partager son expérience avec d’autres institutions pour savoir ce qui se fait ailleurs. Le bâtiment devant abriter l’administration et permettre à la Présidence de fonctionner normalement est encore dans les tiroirs.
Tout cela affecte considérablement la capacité d’accueil de l’université.
BLEDSON MATHIEU