Blolequin: Perturbé pour cause de pluies diluviennes, le trafic routier reprend dans la sous-préfecture de Tinhou
Paralysé du fait des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région les 24 et 25 septembre 2024, le trafic routier a repris son cours normal dans la sous-préfecture de Tinhou, dans le département de Blolequin.
En effet, ces pluies tombées avec une intensité inhabituelle ont provoqué une crue du fleuve Cavally. Ce qui a fait sortir la rivière Gba de son lit coupant ainsi plusieurs axes de la sous-préfecture de Tinhou. Notamment, les voies entre Petit-Guiglo et Zou-Yahi, Djedan et autres. C’est le constat fait sur place quelques jours après le drame.
Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. L'eau s'est progressivement retirée des routes de la sous-préfecture de Tinhou. Mais que de désagréments causés à la population ! « Beaucoup de nos parents partis à Tinhou pour des courses diverses y sont restés bloqués. Aucun engin ne pouvait traverser les courants d’eau au risque de se faire emporter », rapporte Taha Éric, jeune paysan natif de Zou-Yahi.
Certains paysans ont vu leurs récoltes pourrir. « J’avais coupé de la banane que je devrais vendre pour expédier l’argent à mes enfants qui fréquentent à Blolequin pour leur inscription. Malheureusement, je n’ai pas pu le faire. La banane a pourri », a déploré dame Marcelline Kahi. Elle se réjouit du retrait progressif de l'eau qui permet de vaquer à ses occupations.
Il faut noter que pour ces paysans, le calvaire a été de courte durée. Les pluies diluviennes s’étant estompées un tant soit peu, la rivière Gba a retrouvé son cours normal. Les eaux se sont retirées des voies. Les populations vaquent paisiblement à leurs occupations. « Enfin, on pourra aller vendre notre cacao en ville. Avec le nouveau prix, on pourra mieux tirer profit de notre labeur », s’est réjoui Bah Antoine. Les enseignants en poste dans la sous-préfecture de Tinhou ne sont pas en reste. Ils sont heureux de la reprise du trafic.
À en croire les villageois rencontrés, ce phénomène n’est pas nouveau. « Nous sommes habitués. À chaque saison des pluies, nous enregistrons des inondations par endroits. La rivière Gba et Boo sortent régulièrement de leurs lits », a expliqué une commerçante de produits vivriers rencontrée à Tinhou.
La grande difficulté se trouve aujourd'hui au niveau du village de Douandrou entre Blolequin et Guiglo. La route y était coupée depuis le 1er octobre matin. Des machines ont été envoyées sur place pour des réparations afin que le trafic reprenne.
Rappelons que ces inondations ont coûté au sous-préfet de Tinhou, son poste. Il a été démis de ses fonctions, puis mis à la disposition du ministère de la Fonction publique à la suite d'un « cri de cœur » qu’il a lancé sur les réseaux sociaux.
Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. L'eau s'est progressivement retirée des routes de la sous-préfecture de Tinhou. Mais que de désagréments causés à la population ! « Beaucoup de nos parents partis à Tinhou pour des courses diverses y sont restés bloqués. Aucun engin ne pouvait traverser les courants d’eau au risque de se faire emporter », rapporte Taha Éric, jeune paysan natif de Zou-Yahi.
Certains paysans ont vu leurs récoltes pourrir. « J’avais coupé de la banane que je devrais vendre pour expédier l’argent à mes enfants qui fréquentent à Blolequin pour leur inscription. Malheureusement, je n’ai pas pu le faire. La banane a pourri », a déploré dame Marcelline Kahi. Elle se réjouit du retrait progressif de l'eau qui permet de vaquer à ses occupations.
Il faut noter que pour ces paysans, le calvaire a été de courte durée. Les pluies diluviennes s’étant estompées un tant soit peu, la rivière Gba a retrouvé son cours normal. Les eaux se sont retirées des voies. Les populations vaquent paisiblement à leurs occupations. « Enfin, on pourra aller vendre notre cacao en ville. Avec le nouveau prix, on pourra mieux tirer profit de notre labeur », s’est réjoui Bah Antoine. Les enseignants en poste dans la sous-préfecture de Tinhou ne sont pas en reste. Ils sont heureux de la reprise du trafic.
À en croire les villageois rencontrés, ce phénomène n’est pas nouveau. « Nous sommes habitués. À chaque saison des pluies, nous enregistrons des inondations par endroits. La rivière Gba et Boo sortent régulièrement de leurs lits », a expliqué une commerçante de produits vivriers rencontrée à Tinhou.
La grande difficulté se trouve aujourd'hui au niveau du village de Douandrou entre Blolequin et Guiglo. La route y était coupée depuis le 1er octobre matin. Des machines ont été envoyées sur place pour des réparations afin que le trafic reprenne.
Rappelons que ces inondations ont coûté au sous-préfet de Tinhou, son poste. Il a été démis de ses fonctions, puis mis à la disposition du ministère de la Fonction publique à la suite d'un « cri de cœur » qu’il a lancé sur les réseaux sociaux.