Village de la Francophonie : Les atouts de la Côte d’Ivoire présentés au monde

La Secrétaire générale de l'Oif, Louise Mushikiwabo, se fait expliquer les produits ivoiriens par Touré Ahoua. (Ph: GB)
La Secrétaire générale de l'Oif, Louise Mushikiwabo, se fait expliquer les produits ivoiriens par Touré Ahoua. (Ph: GB)
La Secrétaire générale de l'Oif, Louise Mushikiwabo, se fait expliquer les produits ivoiriens par Touré Ahoua. (Ph: GB)

Village de la Francophonie : Les atouts de la Côte d’Ivoire présentés au monde

Le 03/10/24 à 11:16
modifié 03/10/24 à 12:21
Le premier événement parallèle phare du Sommet de la Francophonie Paris 2024, "Le Village de la Francophonie", s'est ouvert le mercredi 2 octobre, dans l'arrondissement Centquatre-Paris.
La Côte d’Ivoire est un acteur clé de l’espace francophone ». Ce n’est pas un leurre quand la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, le dit ainsi. En effet, le 2 octobre 2024, à l’ouverture du Village de la Francophonie, à Centquatre-Paris, le pavillon de la Côte d’Ivoire a été l’un des plus visités.

Non pas de par sa taille, mais surtout de par la qualité des produits qui y sont présentés. Construit pour l’équipe de l’Aos de Roland Kouassi, le pavillon Côte d’Ivoire s’est érigé en un ‘’ambassadeur du pays dans ce Village de la Francophonie’’. Car sur le même stand, différents secteurs de la Côte d’Ivoire culturelle, agricole, technologique, environnementale, économique, de sa jeunesse..., sont représentés.

Maria Dion-Gokan, la caféologue. (Ph: GB)
Maria Dion-Gokan, la caféologue. (Ph: GB)



Sur la base de la volonté du Président Ouattara, qui prône la transformation des produits locaux, la création d’emplois et la mise en lumière de la jeunesse entreprenante, le pavillon Ivoire est animé effectivement par des jeunes entrepreneurs.

La caféologue Maria Dion-Gokan, qui a été récemment révélée au monde, pour avoir été sacrée Prix d’excellence 2024 de la meilleure ivoirienne de la diaspora, est bien en place avec ses différents produits issus de la transformation du café, l’un des produits de rente de la paire café-cacao, pilier de l’économie ivoirienne.

Elle explique son projet, présente et fait déguster ses produits. Et les visiteurs sont stupéfaits, se contentant de faire des signes de la tête pour dire simplement : « ça a un bon goût, c’est magnifique ».

Ce n’est pas inutile de rappeler que pour la caféologue, la Côte d’Ivoire étant le premier producteur et exportateur mondial de cacao et 2e au niveau du café, il est plus que nécessaire de promouvoir à la fois ces deux produits et non l’un au détriment de l’autre. Elle s’est donc spécialisée dans le café pour mieux le valoriser.

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Une jeunesse ivoirienne entreprenante !

À côté de Maria Dion-Gokan, une autre voix féminine, celle de Touré Ahoua, créatrice gastronomique, fondatrice de la Maison Mandjou, la première biscuiterie fine, Salon de tisane et traiteur de luxe 100 % ivoirien et africain.

Touré Ahoua a séduit les visiteurs du pavillon Ivoire par ses produits aux senteurs et aux goûts variés faits à base des produits locaux transformés, notamment le riz, la noix de cajou, etc. La Maison Mandjou est « la maison des petits plaisirs sucrés et salés qui fait redécouvrir l’art de se faire plaisir, d’offrir et de recevoir à l’Ivoirienne », dit-elle.

L’autre attraction de ce stand Orange-blanc-vert est la jeune Cindy Kouakou, directrice générale de Topeci. Celle qui a décidé d’offrir sur le même support la traduction du dioula (bambara) en français et du baoulé en français. Il s’agit d’un livre audio (écrit et parlé) qui traite de plusieurs thèmes, à savoir la famille, les animaux, les jours de la semaine, les fruits et légumes, les expressions usuelles dans les conversations de tous les jours, etc.

Dans le fond du stand, est posé un tableau, une œuvre de belle facture de Bamba Ahmed, alias Art Kyry. Ce tableau qu’il veut offrir à l’ambassadeur Bandaman Maurice, fait éclore plusieurs thèmes : l’immigration clandestine, l’information par les médias, la protection de l’environnement par la réduction des déchets... Parce son œuvre est un assemblage d’éléments recyclés de l’environnement (cartons, éponges, boîtes de peinture, journal papier, des revues...).

Les ministres Kalil Konaté, Mamadou Touré et Mariatou Koné, venus soutenir leur collègue Françoise Remarck et même la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo (qui est passée à deux reprises au pavillon), sont charmés par les créations des jeunes ivoiriens et qui font la fierté de leur pays.

Bamba Ahmed, alias Art Kyry explique son œuvre qui dépeint plusieurs maux de la société. (Ph: GB)
Bamba Ahmed, alias Art Kyry explique son œuvre qui dépeint plusieurs maux de la société. (Ph: GB)



Un lieu d’échanges...

Le «Village de la Francophonie» accompagne chaque Sommet et propose un voyage au cœur des terres francophones en réunissant près d’une trentaine de pavillons nationaux, dont ceux de l’Oif et de ses opérateurs s’imposant à l’entrée du site.

Outre la Côte d’Ivoire, l’Arménie, le Canada, le Maroc, le Rwanda, la Tunisie, Madagascar et de nombreux autres pays de l’espace francophone issus des 5 continents exposent et font découvrir leur diversité culturelle à travers des spectacles, la créativité et des arts vivants.

Envoyée spéciale à Paris

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Participation de la Côte d’Ivoire au sommet : Françoise Remarck et Maurice Bandaman en symbiose

En fin de matinée du mercredi, peu avant l’ouverture du Village de la Francophonie, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a été reçue en audience par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Maurice Bandaman.

La ministre Françoise Remarck, l'ambassadeur Maurice Bandaman et leur staff en séance de travail pour une meilleure participation de la Côte d'Ivoire au XIXe sommet de la Francophonie. (Ph: GB)
La ministre Françoise Remarck, l'ambassadeur Maurice Bandaman et leur staff en séance de travail pour une meilleure participation de la Côte d'Ivoire au XIXe sommet de la Francophonie. (Ph: GB)



Avant toute prise de parole au sommet ou dans tout autre plateforme, la ministre a bien voulu présenter ses civilités à l’ambassadeur, le représentant diplomatique du pays.

Outre les civilités, les deux personnalités, assistées de leurs conseillers et de la directrice de la Commission nationale de la Francophonie, Bernise N’Guessan, ont eu une séance de travail en lien avec la préparation des grands moments de l’évènement : la Conférence ministérielle qui se tient ce 3 octobre.

La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, y prendra la parole, portant la voix de la Côte d’Ivoire. Cette session précède le Sommet des Chefs d’État dont les décisions sont attendues sur plusieurs sujets et défis du monde francophone.

Les échanges ont porté sur les documents de base préparés et présentés par Mme Touré Bintou, ministre-conseillère.



Le 03/10/24 à 11:16
modifié 03/10/24 à 12:21