Burkina Faso: L'ancien président du CNDH blanchi après une longue bataille judiciaire
Placée en détention provisoire en novembre 2022 pour des accusations de malversations, M. Kalifa Rodrigue Yemboado Namoano, ancien président de la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Burkina Faso, vient d’être officiellement blanchi.
Une enquête de l'Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) avait conclu à l’existence d’infractions liées à la gestion des ressources de l’institution, ce qui avait conduit à l'arrestation de M. Namoano. Il était notamment accusé de fraude en matière de commande publique, d'abus de confiance, d'usage de faux et de blanchiment de capitaux.
Cependant, lors de l'audience du 25 juillet 2024, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rendu son verdict, concluant qu’aucune charge ne peut être retenue contre l’ancien président de la CNDH. Cette décision confirme celle de la cour d'appel du 23 octobre 2023, qui avait annulé le jugement de première instance condamnant M. Namoano à 12 mois de prison avec sursis et à une amende ferme de 1 500 000 FCFA.
Cette issue met un terme à près de deux ans de procédure judiciaire, marquant ainsi la fin d’un long cauchemar pour M. Namoano, qui était poursuivi pour des infractions graves affectant la gestion des biens publics.
Le 4 octobre 2024, dans un communiqué officiel, la CNDH a informé l’opinion nationale et internationale de cette conclusion judiciaire favorable à M. Namoano, soulignant que celui-ci a désormais retrouvé son honneur et sa liberté après avoir été disculpé de toutes les accusations qui pesaient contre lui.
Cependant, lors de l'audience du 25 juillet 2024, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rendu son verdict, concluant qu’aucune charge ne peut être retenue contre l’ancien président de la CNDH. Cette décision confirme celle de la cour d'appel du 23 octobre 2023, qui avait annulé le jugement de première instance condamnant M. Namoano à 12 mois de prison avec sursis et à une amende ferme de 1 500 000 FCFA.
Cette issue met un terme à près de deux ans de procédure judiciaire, marquant ainsi la fin d’un long cauchemar pour M. Namoano, qui était poursuivi pour des infractions graves affectant la gestion des biens publics.
Le 4 octobre 2024, dans un communiqué officiel, la CNDH a informé l’opinion nationale et internationale de cette conclusion judiciaire favorable à M. Namoano, soulignant que celui-ci a désormais retrouvé son honneur et sa liberté après avoir été disculpé de toutes les accusations qui pesaient contre lui.