Soutenance de thèse de doctorat: Un impétrant présente la stratégie pour rendre Gesco et Port-Bouët II durables
Yao Kan Bellarmin, l’ex-instituteur et enseignant d’histoire-géographie, et également ex-correspondant régional du quotidien Fraternité Matin à Sikensi, a désormais le titre de docteur en géographie urbaine. Il a soutenu avec brio sa thèse unique de doctorat.
C'était le 3 octobre 2024, à l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, devant un jury présidé par N’Douba Boroba François, Professeur titulaire de psychologie et Gogbé Téré, Professeur titulaire de géographie (directeur de thèse), tous deux de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody.
Sur le thème « Abidjan, une ville à l’épreuve du désordre urbain : Cas de Gesco et de Port-Bouët II dans la commune de Yopougon », l’impétrant a démontré que les deux sous-quartiers susmentionnés ne sont pas résilients et durables, en s’appuyant sur une étude comparée.
Pour permettre aux populations qui y vivent d'être dans un environnement sain et salubre, ce, dans une perspective de développement urbain durable, il préconise que « la densification et la planification urbaines soient règlementées » et que l’on accorde « une priorité au logement écologique précédé d’études géotechniques », dans un contexte de changement climatique.
Il souhaite également la mise en œuvre d'une stratégie durable et appropriée telle que la végétalisation et l’adoption de nouveaux textes réglementaires dans l’urbanisme, sans manquer de procéder à la restructuration urbaine progressive des deux endroits.
Pour atteindre ces objectifs, il souligne que les parties prenantes, dont particulièrement les populations, soient associées.
Il avait expliqué, d’entrée, que « 80,71% du périmètre de Gesco sont accidentés et que les deux entités sont en proie à une insalubrité grandissante et à la dégradation qui causent des pathologies telles que 67,61% de paludisme à Gesco contre 71,66% à Port-Bouët II. »
Si Port-Bouët II est un quartier qui avait été véritablement aménagé jadis par l’Etat pour y installer des populations déguerpies de la commune de Port-Bouët, ce n’est pas le cas pour Gesco. C’est un sous-quartier où les populations en majorité employés de la zone industrielle de Yopougon sont installées de façon spontanée, faisant fi d'un plan d’urbanisation. Aujourd’hui, les deux sous-quartiers se retrouvent dans la même anarchie.
Le jury a salué la résilience du candidat, vu que la période de la recherche qui a duré dix ans, a été parsemée difficultés, à savoir trois accidents et un coma. Malgré cela, il y est arrivé. Après la délibération, le jury a jugé recevable la thèse et a accordé à Yao Kan Bellarmin la mention très honorable.
Sur le thème « Abidjan, une ville à l’épreuve du désordre urbain : Cas de Gesco et de Port-Bouët II dans la commune de Yopougon », l’impétrant a démontré que les deux sous-quartiers susmentionnés ne sont pas résilients et durables, en s’appuyant sur une étude comparée.
Pour permettre aux populations qui y vivent d'être dans un environnement sain et salubre, ce, dans une perspective de développement urbain durable, il préconise que « la densification et la planification urbaines soient règlementées » et que l’on accorde « une priorité au logement écologique précédé d’études géotechniques », dans un contexte de changement climatique.
Il souhaite également la mise en œuvre d'une stratégie durable et appropriée telle que la végétalisation et l’adoption de nouveaux textes réglementaires dans l’urbanisme, sans manquer de procéder à la restructuration urbaine progressive des deux endroits.
Pour atteindre ces objectifs, il souligne que les parties prenantes, dont particulièrement les populations, soient associées.
Il avait expliqué, d’entrée, que « 80,71% du périmètre de Gesco sont accidentés et que les deux entités sont en proie à une insalubrité grandissante et à la dégradation qui causent des pathologies telles que 67,61% de paludisme à Gesco contre 71,66% à Port-Bouët II. »
Si Port-Bouët II est un quartier qui avait été véritablement aménagé jadis par l’Etat pour y installer des populations déguerpies de la commune de Port-Bouët, ce n’est pas le cas pour Gesco. C’est un sous-quartier où les populations en majorité employés de la zone industrielle de Yopougon sont installées de façon spontanée, faisant fi d'un plan d’urbanisation. Aujourd’hui, les deux sous-quartiers se retrouvent dans la même anarchie.
Le jury a salué la résilience du candidat, vu que la période de la recherche qui a duré dix ans, a été parsemée difficultés, à savoir trois accidents et un coma. Malgré cela, il y est arrivé. Après la délibération, le jury a jugé recevable la thèse et a accordé à Yao Kan Bellarmin la mention très honorable.