Taekwondo : Qui en veut au président Yacé ?
Jean-Marc Yacé, le maire de Cocody, ceinture noire 4e dan, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) est de plus en plus esseulé. Sa décision prise sur le coup d'une émotion forte de dissoudre le comité directeur, il y a trois semaines, continue de faire grand bruit.
Dans les coulisses, cette dissolution du gouvernement de la Fitkd est présentée comme un tournant dangereux dans la gestion de la fédération. « J’ai appris qu’il y a une pétition qui est en train d’être signée... », confie un ex-membre du bureau dissous. Si tout se passe comme prévu, ce document qui aurait déjà récolté de nombreuses signatures, sera présenté aux autorités compétentes, aux instances africaines et internationales pour exiger une assemblée générale extraordinaire.
« C’est que cette décision prise de façon unilatérale, sur un coup de tête, est en partie un manque de respect pour les membres d’honneur, le comité des sages, les hauts gradés, les membres statutaires et autres sympathisants ! », écrit Me Jean-Marie Kouadjan, ceinture noire 5e dan, dans une adresse à la communauté ivoirienne de taekwondo. Il craint que, sans compétitions nationales, le taekwondo ivoirien tombe dans l’abîme.
Comme lui, beaucoup ne comprennent pas l’attitude du président Yacé, qui s’est mis à dos ses grands soutiens d’hier. Notamment une bonne frange de l’école Cristal dont le grand Maître, Kraidy Lucien, (ceinture noire, 7e dan) doit se trouver en ce moment dans une situation inconfortable. Tous ses élèves qui ont battu campagne pour Yacé en 2021 ont été virés de la fédération.
L’un des rares, qui était en poste, le secrétaire général Me Jean-Jacques Niava, n’est pas sûr de retrouver son bureau, au deuxième étage de l’immeuble du Cscticao où loge la Fédération ivoirienne de taekwondo. C’est par lui que la crise est arrivée. En bon père de famille, il a exigé des mesures conservatoires, après le triste épisode de Bouaké où des entraîneurs nationaux, prétextant un regroupement, ont traîné des gamins dans des maquis.
Pour lui, il fallait taper du poing sur la table et laver l’honneur de la fédération. Il n’a pas été compris et le président Yacé a tout démoli. A présent, tous les membres de Cristal sont soupçonnés. Sans oublier que Me Patrice Remarck, qui avait perdu l’élection, à 3 voix presque, a claqué la porte du comité directeur de la fédération dès le premier scandale sexuel qui a coulé un premier entraîneur national, est en embuscade.
« Personne n’est contre M. Yacé. Il a trouvé une maison où il faisait bon vivre, une maison en pleine expansion, en mode pilotage automatique... On attendait de lui qu’il préserve d’abord les acquis, puis conquérir d’autres horizons », fait remarquer Me Kouadjan. Qui se souvient encore des grands moments passés sous la houlette du Grand Maître Bamba Cheick Daniel (Cn 7e dan) avec ces Coupes du monde, grands prix et autres réunions mondiales de taekwondo qui se déroulaient en Côte d’Ivoire.
Le président Yacé, absent du pays, devrait rentrer de voyage, aujourd’hui. Mais dans son entourage, tout cela n’est qu’une cabale ourdie par « ...des putschistes qui tentent d'intimider le chef, le choix démocratique des taekwondo in. Pourquoi contester la décision du chef ? Que cachent toutes ces sorties par lesquelles l'on tente, en réalité, de dissimuler des pleurs ? ». La suite nous en dira plus.
« C’est que cette décision prise de façon unilatérale, sur un coup de tête, est en partie un manque de respect pour les membres d’honneur, le comité des sages, les hauts gradés, les membres statutaires et autres sympathisants ! », écrit Me Jean-Marie Kouadjan, ceinture noire 5e dan, dans une adresse à la communauté ivoirienne de taekwondo. Il craint que, sans compétitions nationales, le taekwondo ivoirien tombe dans l’abîme.
Comme lui, beaucoup ne comprennent pas l’attitude du président Yacé, qui s’est mis à dos ses grands soutiens d’hier. Notamment une bonne frange de l’école Cristal dont le grand Maître, Kraidy Lucien, (ceinture noire, 7e dan) doit se trouver en ce moment dans une situation inconfortable. Tous ses élèves qui ont battu campagne pour Yacé en 2021 ont été virés de la fédération.
L’un des rares, qui était en poste, le secrétaire général Me Jean-Jacques Niava, n’est pas sûr de retrouver son bureau, au deuxième étage de l’immeuble du Cscticao où loge la Fédération ivoirienne de taekwondo. C’est par lui que la crise est arrivée. En bon père de famille, il a exigé des mesures conservatoires, après le triste épisode de Bouaké où des entraîneurs nationaux, prétextant un regroupement, ont traîné des gamins dans des maquis.
Pour lui, il fallait taper du poing sur la table et laver l’honneur de la fédération. Il n’a pas été compris et le président Yacé a tout démoli. A présent, tous les membres de Cristal sont soupçonnés. Sans oublier que Me Patrice Remarck, qui avait perdu l’élection, à 3 voix presque, a claqué la porte du comité directeur de la fédération dès le premier scandale sexuel qui a coulé un premier entraîneur national, est en embuscade.
« Personne n’est contre M. Yacé. Il a trouvé une maison où il faisait bon vivre, une maison en pleine expansion, en mode pilotage automatique... On attendait de lui qu’il préserve d’abord les acquis, puis conquérir d’autres horizons », fait remarquer Me Kouadjan. Qui se souvient encore des grands moments passés sous la houlette du Grand Maître Bamba Cheick Daniel (Cn 7e dan) avec ces Coupes du monde, grands prix et autres réunions mondiales de taekwondo qui se déroulaient en Côte d’Ivoire.
Le président Yacé, absent du pays, devrait rentrer de voyage, aujourd’hui. Mais dans son entourage, tout cela n’est qu’une cabale ourdie par « ...des putschistes qui tentent d'intimider le chef, le choix démocratique des taekwondo in. Pourquoi contester la décision du chef ? Que cachent toutes ces sorties par lesquelles l'on tente, en réalité, de dissimuler des pleurs ? ». La suite nous en dira plus.