Assemblée pour le développement économique de l’Afrique: Neuf défis majeurs à relever pour atteindre les objectifs de développement

Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a invité solennellement les pays donateurs, les partenaires au développement, les institutions financières et les acteurs du secteur privé international à s’inscrire pleinement dans la dynamique de l’Accord d’Abidjan. (Photo Joséphine Kouadio)
Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a invité solennellement les pays donateurs, les partenaires au développement, les institutions financières et les acteurs du secteur privé international à s’inscrire pleinement dans la dynamique de l’Accord d’Abidjan. (Photo Joséphine Kouadio)
Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a invité solennellement les pays donateurs, les partenaires au développement, les institutions financières et les acteurs du secteur privé international à s’inscrire pleinement dans la dynamique de l’Accord d’Abidjan. (Photo Joséphine Kouadio)

Assemblée pour le développement économique de l’Afrique: Neuf défis majeurs à relever pour atteindre les objectifs de développement

Le 10/10/24 à 20:49
modifié 11/10/24 à 06:26
Pour atteindre ses objectifs de développement, le continent africain doit absolument se donner les moyens de relever neuf défis majeurs. Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, s’en est fait l’écho, dans son discours de clôture de l’Assemblée pour le développement économique, le 10 octobre 2024, à Cocody.
Le chef du gouvernement a rappelé que cet événement d’envergure vise à soutenir la campagne de la 21e reconstitution des ressources de l’Association internationale du développement (Ida 21). Il s’est réjoui de la parfaite synergie d’actions entre le groupe de la Banque mondiale, Global Citizen, Bridgewater Asociate et le gouvernement ivoirien, qui a permis le succès des assises de 2024.
Beugré Mambé s’est, par ailleurs, félicité de l’Accord d’Abidjan qui appelle les dirigeants du G20 et d’autres pays partenaires à soutenir le développement de l’Afrique, en s’engageant pour la 21e reconstitution des ressources de l’Ida.

Ces ressources, une fois mobilisées, contribueront, à n’en point douter, à l’essor économique et social de l’Afrique. Elles aideront surtout à répondre aux défis de développement du continent.
« Le premier défi est lié aux conditions de financement, y compris la problématique de la notation de nos pays qui doit être adaptée pour mieux prendre en compte tout le potentiel existant », a-t-il indiqué.

Il a également relevé le défi de l’emploi des jeunes et de l’adéquation formation-emploi, avec une massification des programmes de qualité.
« Le troisième défi est celui de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Le quatrième est lié à la mise en place de guichets spécifiques alliant souplesse et prise en compte des difficultés de la jeunesse dans les financements. Le cinquième défi porte sur le genre, le sixième est climatique, le septième lié aux contraintes sécuritaires et à leur impact budgétaire. Le huitième défi relève de l’accès à la santé pour tous et de la pérennisation des couvertures sociales. Enfin, le neuvième défi est celui des revenus pour une meilleure rétribution du travail agricole et une transformation effective des productions agricoles en Afrique », a-t-il énuméré.
Soulignant que l’ampleur des réponses à apporter à ces défis cruciaux oblige les États africains à renforcer le mécanisme de financement à des taux concessionnels supportables par leurs finances publiques. « C’est pourquoi, la reconstitution des ressources de l’Ida, qui vise un montant minimum de 120 milliards de dollars Us (environ 70 000 milliards de Fcfa : ndlr), avec pour objectif de soutenir les actions portant sur l’amélioration des conditions de vie de près de 2 milliards de personnes, doit être d’une extrême priorité pour les pays développés et les partenaires au développement », a poursuivi le chef du gouvernement.
Beugré Mambé a, au nom du Président de la République et pour conclure, invité solennellement les pays donateurs, les partenaires au développement, les institutions financières et les acteurs du secteur privé international, à s’inscrire pleinement dans la dynamique de l’Accord d’Abidjan.


Le 10/10/24 à 20:49
modifié 11/10/24 à 06:26