Littérature : Azza Filali remporte le Prix Ivoire 2024 pour son roman "Malentendues"
Le Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d'Expression Francophone 2024 a été décerné à l'auteure tunisienne Azza Filali pour son roman Malentendues, publié chez Elyzad en 2024.
Résumé du roman "Malentendues"
"Emna, la quarantaine, avocate tunisienne, mariée, est chargée d'une mission visant à évaluer le degré de civisme et d'autonomie des femmes rurales dans un village conservateur de l'île de Djerba.
Emna découvre des femmes menant une vie de peu, obéissant à des hommes dont la violence n'est pas remise en cause. Elle va surtout découvrir en ces femmes des personnalités attachantes, dont les préoccupations la conduisent vers un domaine encore tu : le corps, à mille lieux des idées reçues.
Peu à peu les convictions d'Emna, ses certitudes de femme émancipée, vont se disloquer. Est-elle vraiment libre, plus heureuse que ses compatriotes qui s'échinent au labeur ? Une lente métamorphose s'opère en elle. Avoir l'audace de vivre ! Car il y a sur l'ile cet homme auquel la lie une passion nouvelle."
Ce prix, qui récompense les œuvres littéraires francophones du continent africain, a également attribué une Mention spéciale à l’écrivaine gabonaise Charline Effah pour son roman Les Femmes de Bidibidi (éd. Emmanuel Colas, 2023).
Le jury, présidé par la romancière et dramaturge ivoirienne Werewere Liking-Gnépo, a salué la puissance et la beauté de Malentendues. Le livre d’Azza Filali se distingue comme une œuvre engagée, un hymne à la femme, explorant les combats quotidiens et souvent invisibles des femmes à travers le monde. Le roman offre une réflexion poignante sur la condition féminine et sur les sacrifices que la société impose aux femmes, même à celles qui semblent les plus émancipées.
Cette 16e édition du Prix Ivoire a vu cinq finalistes concourir pour le titre suprême. Outre Malentendues d'Azza Filali et Les Femmes de Bidibidi de Charline Effah, les autres finalistes étaient :
Le Prix Ivoire, doté d’une récompense de 3 000 euros, sera officiellement remis à Azza Filali lors d’une cérémonie prévue le samedi 23 novembre 2024 à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Conformément au règlement, seule la lauréate sera prise en charge pour la remise du prix.
Créé en 2008 par l’association Akwaba Culture, ce prix littéraire bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, de l’ambassade de France à Abidjan et de la Librairie de France Groupe. L’association a tenu à féliciter tous les participants de cette édition pour la qualité de leurs œuvres et leur engagement dans la promotion de la littérature francophone africaine.
La cérémonie du 23 novembre promet d’être un moment fort pour la littérature africaine, mettant à l’honneur des plumes talentueuses et engagées.
Source : Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d'Expression Francophone
"Emna, la quarantaine, avocate tunisienne, mariée, est chargée d'une mission visant à évaluer le degré de civisme et d'autonomie des femmes rurales dans un village conservateur de l'île de Djerba.
Emna découvre des femmes menant une vie de peu, obéissant à des hommes dont la violence n'est pas remise en cause. Elle va surtout découvrir en ces femmes des personnalités attachantes, dont les préoccupations la conduisent vers un domaine encore tu : le corps, à mille lieux des idées reçues.
Peu à peu les convictions d'Emna, ses certitudes de femme émancipée, vont se disloquer. Est-elle vraiment libre, plus heureuse que ses compatriotes qui s'échinent au labeur ? Une lente métamorphose s'opère en elle. Avoir l'audace de vivre ! Car il y a sur l'ile cet homme auquel la lie une passion nouvelle."
Ce prix, qui récompense les œuvres littéraires francophones du continent africain, a également attribué une Mention spéciale à l’écrivaine gabonaise Charline Effah pour son roman Les Femmes de Bidibidi (éd. Emmanuel Colas, 2023).
Le jury, présidé par la romancière et dramaturge ivoirienne Werewere Liking-Gnépo, a salué la puissance et la beauté de Malentendues. Le livre d’Azza Filali se distingue comme une œuvre engagée, un hymne à la femme, explorant les combats quotidiens et souvent invisibles des femmes à travers le monde. Le roman offre une réflexion poignante sur la condition féminine et sur les sacrifices que la société impose aux femmes, même à celles qui semblent les plus émancipées.
Cette 16e édition du Prix Ivoire a vu cinq finalistes concourir pour le titre suprême. Outre Malentendues d'Azza Filali et Les Femmes de Bidibidi de Charline Effah, les autres finalistes étaient :
- Zakoa d'Hary Rabary (Madagascar), éd. Dodo Vole, 2023,
- Âmes tembé de Marie-George Thébia (Guyane), éd. Feed Back, 2023,
- Le Violon d’Adrien de Gary Victor (Haïti), éd. Mémoire d’Encrier, 2024.
Le Prix Ivoire, doté d’une récompense de 3 000 euros, sera officiellement remis à Azza Filali lors d’une cérémonie prévue le samedi 23 novembre 2024 à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Conformément au règlement, seule la lauréate sera prise en charge pour la remise du prix.
Créé en 2008 par l’association Akwaba Culture, ce prix littéraire bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, de l’ambassade de France à Abidjan et de la Librairie de France Groupe. L’association a tenu à féliciter tous les participants de cette édition pour la qualité de leurs œuvres et leur engagement dans la promotion de la littérature francophone africaine.
La cérémonie du 23 novembre promet d’être un moment fort pour la littérature africaine, mettant à l’honneur des plumes talentueuses et engagées.
Source : Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d'Expression Francophone