Sportivement : Oyé, ce rapace sans serres
L’Africa va jouer la Ligue 2. Depuis hier, les dirigeants de ce club ont introduit une demande de licence nationale pour la Ligue 2 auprès de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Par cette action, l’Africa Sports d’Abidjan renonce à sa licence de Ligue 1 obtenue pourtant dans les normes. La raison avancée par le président Kuyo Téa Narcisse est qu’il ne veut pas s’enliser dans une crise avec la Fif. Tout simplement parce qu’elle ne lui laisse pas le choix.
« ... Par un acte de commissaire de justice en date du mardi 1er septembre 2024, la Fédération ivoirienne de football nous a notifié une lettre de rappel nous ordonnant de lui soumettre une demande de licence nationale club pour la participation de l’Africa Sports au championnat de Ligue 2, avec une menace, en cas de refus d’obtempérer, de nous rétrograder en D3 », explique le président Kuyo Téa Narcisse dans une lettre ouverte, dimanche.
Kuyo Téa, qui dit ne pas comprendre « pourquoi une telle formalité est exigée d’un club qui dispose déjà d’une licence pour la Ligue 1 qui correspond au niveau le plus élevé », pense que les agissements de la faîtière ressemblent à un piège qu’il veut éviter. L’Africa va donc jouer la Ligue 2, mais n’abandonne ses poursuites contre la Fif au Tribunal arbitral du sport (Tas).
A y voir clair, la lettre ouverte de Kuyo Téa pue l’amateurisme et fait ressortir l’image d’un dirigeant dépassé. Toute la saison dernière, le comité directeur du club a observé le bulldozer roder autour de la maison, sans prendre de précautions.
Depuis que les dirigeants vert et rouge ont saisi le Tribunal arbitral du sport, ils sont restés les bras croisés, jusqu’à ce que la Fif tente de sceller leur sort. Peut-on agir de la même manière avec un club comme l’Asec Mimosas ? Sûrement pas. Car le club jaune et noir est bien structuré et a, à sa tête, des hommes forts. Contrairement à l’Africa qui doit se préparer à vivre des moments aussi douloureux qu’en 1995.
Le 13 novembre 1995, la Fédération ivoirienne de football avait déchu les Aiglons de leur titre de champion de Côte d’Ivoire obtenu le dimanche 12 novembre de la même année. L’Asec Mimosas, leur grand rival, avait déposé une plainte portant sur des irrégularités sur l’identité de l’un des joueurs de l’Africa, Ladji Bamba.
Après audition des différentes parties, les responsables de la Fédération se sont réunis, puis ont déclaré « ne plus avoir des doutes » sur les « irrégularités ».
L’Africa Sports s’est vu enlever six points pour ses matchs joués et gagnés lors des 8e et 9e journées de la seconde phase du championnat, ce qui conférait automatiquement le titre de champion 1995 à l’Asec d’Abidjan, déjà tenant du titre. Récemment, en 2021, pour des raisons électoralistes, l’Africa a été manipulé au gré des dirigeants de la Fif et mis sous normalisation. Et le ciel n’est pas tombé sur la tête des dirigeant du football.
Ce que l’on ne comprend pas, l’Africa Sports est toujours champion de Ligue 2 de la saison dernière et crédité d’une licence Caf pour la Ligue 1. De quoi Kuyo Téa a-t-il peur ?
En quoi la décision du Tribunal arbitral du sport ordonnant au comité exécutif de la Fif d’intégrer Isca dans le championnat de Ligue 1 concerne-t-elle l’Africa ? Plusieurs solutions étaient pourtant envisageables. Mais en lieu et place, la Fif a choisi la manière forte, le bâton, pour contraindre l’Africa Sports à évoluer en Ligue 2.
Le piège, en réalité, que Kuyo doit éviter, c’est justement cette licence nationale de Ligue 2 qu’on l’oblige à prendre. Cela risque de compromettre la suite, dans un contexte où la moindre erreur pourrait être fatale.
Kuyo Téa, qui dit ne pas comprendre « pourquoi une telle formalité est exigée d’un club qui dispose déjà d’une licence pour la Ligue 1 qui correspond au niveau le plus élevé », pense que les agissements de la faîtière ressemblent à un piège qu’il veut éviter. L’Africa va donc jouer la Ligue 2, mais n’abandonne ses poursuites contre la Fif au Tribunal arbitral du sport (Tas).
A y voir clair, la lettre ouverte de Kuyo Téa pue l’amateurisme et fait ressortir l’image d’un dirigeant dépassé. Toute la saison dernière, le comité directeur du club a observé le bulldozer roder autour de la maison, sans prendre de précautions.
Depuis que les dirigeants vert et rouge ont saisi le Tribunal arbitral du sport, ils sont restés les bras croisés, jusqu’à ce que la Fif tente de sceller leur sort. Peut-on agir de la même manière avec un club comme l’Asec Mimosas ? Sûrement pas. Car le club jaune et noir est bien structuré et a, à sa tête, des hommes forts. Contrairement à l’Africa qui doit se préparer à vivre des moments aussi douloureux qu’en 1995.
Le 13 novembre 1995, la Fédération ivoirienne de football avait déchu les Aiglons de leur titre de champion de Côte d’Ivoire obtenu le dimanche 12 novembre de la même année. L’Asec Mimosas, leur grand rival, avait déposé une plainte portant sur des irrégularités sur l’identité de l’un des joueurs de l’Africa, Ladji Bamba.
Après audition des différentes parties, les responsables de la Fédération se sont réunis, puis ont déclaré « ne plus avoir des doutes » sur les « irrégularités ».
L’Africa Sports s’est vu enlever six points pour ses matchs joués et gagnés lors des 8e et 9e journées de la seconde phase du championnat, ce qui conférait automatiquement le titre de champion 1995 à l’Asec d’Abidjan, déjà tenant du titre. Récemment, en 2021, pour des raisons électoralistes, l’Africa a été manipulé au gré des dirigeants de la Fif et mis sous normalisation. Et le ciel n’est pas tombé sur la tête des dirigeant du football.
Ce que l’on ne comprend pas, l’Africa Sports est toujours champion de Ligue 2 de la saison dernière et crédité d’une licence Caf pour la Ligue 1. De quoi Kuyo Téa a-t-il peur ?
En quoi la décision du Tribunal arbitral du sport ordonnant au comité exécutif de la Fif d’intégrer Isca dans le championnat de Ligue 1 concerne-t-elle l’Africa ? Plusieurs solutions étaient pourtant envisageables. Mais en lieu et place, la Fif a choisi la manière forte, le bâton, pour contraindre l’Africa Sports à évoluer en Ligue 2.
Le piège, en réalité, que Kuyo doit éviter, c’est justement cette licence nationale de Ligue 2 qu’on l’oblige à prendre. Cela risque de compromettre la suite, dans un contexte où la moindre erreur pourrait être fatale.