La grève annoncée dans le secteur de l'éducation primaire et secondaire pour les 15, 16 et 17 octobre 2024 n'a pas été suivie à Guiglo et Blolequin, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Contrairement à d'autres régions, les enseignants de ces localités ont choisi de continuer les cours, selon l'envoyé spécial de Fraternité Matin, Jean Kouika Bavane.

Sur place, des inspecteurs de l'enseignement primaire et préscolaire ont confié, selon lui, ne pas être opposés à la grève, tout en précisant que ceux qui souhaitent y participer sont libres de le faire, à condition de ne pas renvoyer les élèves chez eux. "Les élèves doivent rester en classe", ont-ils souligné.

Rappelons que le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD) a annoncé qu'il ne prendrait pas part à cette grève. Paul Gnobo, secrétaire général du syndicat, a réaffirmé son engagement à travailler sur la question des primes par la négociation, tout en invitant les enseignants à faire confiance à la ministre en charge du secteur.

Un message similaire a été délivré par Ernest Koutou, secrétaire général adjoint du Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public de Côte d’Ivoire (SYNEPPCI), qui a confirmé que son organisation privilégie également le dialogue social pour régler les revendications.

De son côté, le Collectif des Syndicats de l'Enseignement du 1er Degré (CSE-ID), initialement signataire du préavis de grève, a choisi de suspendre son mouvement, estimant que les négociations en cours nécessitent du temps pour aboutir à des solutions durables.