Le ministre Bouaké Fofana s’enquiert de l’avancée des travaux du projet d’optimisation du réseau d’eau potable des communes d’Adjamé et d’Abobo. (Franck YEO)
Le ministre Bouaké Fofana s’enquiert de l’avancée des travaux du projet d’optimisation du réseau d’eau potable des communes d’Adjamé et d’Abobo. (Franck YEO)
Eau potable : La perte estimée à 14 milliards de Fcfa par an
Le ministre de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana, a indiqué que la perte en eau est estimée à 14 milliards de Fcfa par an. Il a donné cette information le jeudi 17 octobre 2024, à l’issue d’une visite du chantier du projet d’optimisation du réseau d’eau potable des communes d’Adjamé et d’Abobo (Orepca) au quartier Sonitra en face de la préfecture de police d’Abidjan.
« Depuis 2011, nous avons dans ce secteur-là multiplié la capacité de production par trois. On est passé de 200 000 m3 par jour, à 400 000 puis à 600 000 m3 par jour. Mais malgré cela, beaucoup de communautés, de populations n’avaient d’eau chez elles », a déploré le ministre. Selon lui, cela est dû au fait que près de la moitié, dans les quartiers comme Abobo, de l’eau produite n’allait pas dans les ménages à cause des fuites dans le réseau mais aussi la fraude.
« C’est pour cela qu’on a investi dans ce projet pour améliorer le réseau de distribution », a justifié le ministre, soulignant qu’il permet également de lutter contre les fuites et contre la fraude. A l’en croire, les 50% d’eau que l’on perdait avant, servent aujourd’hui à satisfaire les foyers. « Le projet est très avancé. Nous sommes pratiquement aux trois quarts et on espère que très bientôt nous allons terminer », a-t-il précisé, indiquant que c’est un projet pilote.
« On va aller progressivement pour améliorer le réseau de distribution partout non seulement à Abidjan mais aussi à l’intérieur du pays. Ce projet pilote nous permet de dire que nous avons un gain, car nous sommes passés à plus de 52% à 30%. L’objectif est d’aller jusqu’à 20% de perte d’eau au maximum », a fait savoir le ministre Bouaké Fofana. Pour lui, les efforts vont se poursuivre pour arriver entre 10 et 5% de perte d’eau produite.
Pour le directeur général de l’Office national de l’eau potable, Berté Ibrahima, le gouvernement a pris conscience de ce qu’il fallait améliorer le rendement des différents réseaux. En effet, dit-il les travaux ont été effectués et cela a permis de ramener le taux de perte de charges de 52% à 20%.
« Concernant les zones mal desservies, nous avons observé une amélioration et nous avons aussi des extensions de réseaux. Nous avons procédé à la sectorisation du réseau ce qui a permis d’amener un flux assez important en matière d’hydraulique dans les réseaux.
Selon lui, à la suite des travaux, le rendement est passé de 48% avant-projet à 80% à la fin du projet. « Le patrimoine était connu à 75% et après les travaux, il est connu à 95%. Ce qui est un élément extrêmement important pour nous. Le réseau existant qui était de 261 mille mètres, est passé 319 mille mètres », s’est réjoui le directeur général de l’Onep, soulignant que 33 mille réseaux ont été rénovés. En outre, les regards sont passés de 148 à 323, le nombre de compteurs d’abonnés est passé de 20 à 420.
« C’est pour cela qu’on a investi dans ce projet pour améliorer le réseau de distribution », a justifié le ministre, soulignant qu’il permet également de lutter contre les fuites et contre la fraude. A l’en croire, les 50% d’eau que l’on perdait avant, servent aujourd’hui à satisfaire les foyers. « Le projet est très avancé. Nous sommes pratiquement aux trois quarts et on espère que très bientôt nous allons terminer », a-t-il précisé, indiquant que c’est un projet pilote.
« On va aller progressivement pour améliorer le réseau de distribution partout non seulement à Abidjan mais aussi à l’intérieur du pays. Ce projet pilote nous permet de dire que nous avons un gain, car nous sommes passés à plus de 52% à 30%. L’objectif est d’aller jusqu’à 20% de perte d’eau au maximum », a fait savoir le ministre Bouaké Fofana. Pour lui, les efforts vont se poursuivre pour arriver entre 10 et 5% de perte d’eau produite.
Pour le directeur général de l’Office national de l’eau potable, Berté Ibrahima, le gouvernement a pris conscience de ce qu’il fallait améliorer le rendement des différents réseaux. En effet, dit-il les travaux ont été effectués et cela a permis de ramener le taux de perte de charges de 52% à 20%.
« Concernant les zones mal desservies, nous avons observé une amélioration et nous avons aussi des extensions de réseaux. Nous avons procédé à la sectorisation du réseau ce qui a permis d’amener un flux assez important en matière d’hydraulique dans les réseaux.
Selon lui, à la suite des travaux, le rendement est passé de 48% avant-projet à 80% à la fin du projet. « Le patrimoine était connu à 75% et après les travaux, il est connu à 95%. Ce qui est un élément extrêmement important pour nous. Le réseau existant qui était de 261 mille mètres, est passé 319 mille mètres », s’est réjoui le directeur général de l’Onep, soulignant que 33 mille réseaux ont été rénovés. En outre, les regards sont passés de 148 à 323, le nombre de compteurs d’abonnés est passé de 20 à 420.