Transport urbain: La Sotra lance ses activités à Songon avec une quinzaine de bus
Il a rappelé que la Sotra est, en fait, une structure qui donne la chance aux populations de se déplacer dans les conditions optimales. Il a ajouté que c’est une société exemplaire. Raison pour quoi, dit-il, nombre de pays arrivent en Côte d’Ivoire pour tirer le maximum de son expérience. « Je voudrais saluer les dirigeants de la Société pour les efforts énormes qu’ils déploient afin d’offrir à la population, les conditions de circulation les meilleures », a-t-il reconnu.
Le Directeur général de la Sotra, Méïté Bouaké, à son tour, a salué la persévérance du Premier ministre, les efforts dans le suivi des préoccupations de la population de Songon et les démarches auprès de l’entreprise, de jour comme de nuit, pour qu’elle arrive enfin dans la localité. Il avait fait la promesse que la Sotra arriverait lorsque la voie serait bonne. Il se félicite dorénavant que c’est chose faite.
Avec le lancement des activités à Songon, Méïté Bouaké se dit fier de participer à l’amélioration de la mobilité des populations. Il signale que les activités de la Sotra commencent à Songon par la mise en service de deux lignes avec une quinzaine de bus. « La première ligne dénommée 725 est longue de 23 kilomètres. C’est une navette qui va circuler entre le terminus EPP M’Bratté Gare à Songon à celui de Siporex marché d’attiéké à Yopougon. La deuxième ligne qui est le 62 est longue de 22 kilomètres. C’est une ligne urbaine qui part du terminus Gesco au terminus EPP M’Bratté », détaille le patron de la Société des transports abidjanais.
Méïté Bouaké précise que ce n’est qu’un début. Il assure que son entreprise procédera au renforcement de son offre à Songon, vu que la commune est en pleine extension. Pour lui, il est impérieux de s’adapter à la densification de la commune. Il a saisi l’occasion pour demander aux populations de réserver un accueil fraternel à la Sotra et à ses agents, comme elles en ont l’habitude. Bien plus, de prendre soin des autobus en évitant les casses. Car il s’agit d’engins pour lesquels l’État a mis beaucoup d’argent.
Aux conducteurs de taxi, gbaka et wôrô-wôrô, il a rappelé que l’avènement de la Sotra s’inscrit dans le cadre d’une complémentarité et que chacun a sa place. « Qu’ils n’oublient pas que la Sotra est un instrument de politique sociale du gouvernement. Partant de ce fait, elle a pour mission d’assurer un service public et social », leur a-t-il fait savoir. Si pour les bus ordinaires (N° 62) le tarif est de 200 F Cfa, pour les navettes (N°725), le prix est fixé à 500 F Cfa