Gagnoa : Le pardon du village de Gnalegribouo au Président Ouattara

Une délégation du village de Gnalegribouo, conduite par le chef intérimaire Daly Achille, a été reçue par le Préfet de région, Préfet du département de Gagnoa. (Ph: Dr)
Une délégation du village de Gnalegribouo, conduite par le chef intérimaire Daly Achille, a été reçue par le Préfet de région, Préfet du département de Gagnoa. (Ph: Dr)
Une délégation du village de Gnalegribouo, conduite par le chef intérimaire Daly Achille, a été reçue par le Préfet de région, Préfet du département de Gagnoa. (Ph: Dr)

Gagnoa : Le pardon du village de Gnalegribouo au Président Ouattara

Le 18/10/24 à 16:25
modifié 18/10/24 à 16:50
Conduite par Daly Achille, le chef intérimaire, une délégation du village de Gnalegribouo a échangé le 16 octobre 2024, avec Lancina Fofana, Préfet de région, Préfet du département de Gagnoa.

Kagba Zebayou Honoré, porte-parole, par ailleurs administrateur des services financiers à la direction régionale des impôts de Yamoussoukro, a présenté les excuses de la localité au Président de la République, Alassane Ouattara.

Cette initiative découle des propos désobligeants et relatifs au développement local, tenus quelques semaines auparavant par Boga Sivori, le chef de ladite bourgade, envers le Chef de l’État et le gouvernement.

Il a réaffirmé la reconnaissance et le soutien de Gnalegribouo à la politique de développement économique et social menée par le gouvernement sur toute l’étendue du territoire national, sous le leadership du Président Alassane Ouattara.

« Par sa gouvernance, il permet à la Côte d’Ivoire d’avoir une meilleure image, tant sur le plan national que sur l’échiquier international. Nous ne nous reconnaissons par dans les propos tenus précédemment par Boga Sivori. Ce village n’est pas l’otage d’un parti politique. D’autres formations politiques y sont représentées et les militants de ces partis expriment librement leurs opinions. Aussi, diverses populations y vivent et cohabitent de manière pacifique. C’est pourquoi, le Chef de l’État peut compter sur nous », a-t-il souligné.

L’autorité préfectorale a apprécié la démarche.

Rappelons que, pour non-respect de l’obligation de réserve d’un chef traditionnel, Boga Sivori a été suspendu pour six mois.


Le 18/10/24 à 16:25
modifié 18/10/24 à 16:50