Journée africaine des droits de l’Homme 2024 : Le système éducatif et de formation ivoirien salué pour son inclusivité

De la gauche vers la droite au premier plan: : Joséphine Charlotte Mayuma-Kala (4e), l'ambassadeur Mohamed Abdallahi Khattra (5e), Namizata Sangaré (6e) et Kouassi NGuessan Bernard (7e)
De la gauche vers la droite au premier plan: : Joséphine Charlotte Mayuma-Kala (4e), l'ambassadeur Mohamed Abdallahi Khattra (5e), Namizata Sangaré (6e) et Kouassi NGuessan Bernard (7e)
De la gauche vers la droite au premier plan: : Joséphine Charlotte Mayuma-Kala (4e), l'ambassadeur Mohamed Abdallahi Khattra (5e), Namizata Sangaré (6e) et Kouassi NGuessan Bernard (7e)

Journée africaine des droits de l’Homme 2024 : Le système éducatif et de formation ivoirien salué pour son inclusivité

Le 21/10/24 à 19:43
modifié 22/10/24 à 16:44
Le caractère inclusif de la politique ivoirienne d’éducation en général et de ses aspects d’enseignement technique, de formation professionnelle et d’apprentissage ont été salués le 21 octobre 2024 à l’Auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau, au cours de la célébration de la Journée africaine des droits de l’Homme. Parce que l’édition 2024 a eu pour thème : ‘’ Éduquer une Afrique digne du 21e siècle : Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique ‘’.

Représentant le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Kouassi N’Guessan Bernard, directeur de Cabinet, a réitéré l’engagement de son mandant – président de la cérémonie - à œuvrer pour le respect et la promotion des droits humains en collaboration avec l’ensemble des acteurs publics, privés et de la société civile. En lien avec le thème principal, Kouassi N’Guessan Bernard s’est félicité de ce que le système d’enseignement et de formation ivoirien est désormais exclusivement orienté vers l’employabilité des jeunes et des femmes. D’autant plus que peu avant lui, David Tuo, directeur en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage l’a expliqué. Ce dernier a indiqué que ledit département ministériel a instauré des curricula dans ce sens. Ce sont un Certificat de qualification aux métiers pour les jeunes hors du système d’enseignement classique, un Certificat de certification professionnelle pour l’employabité de personnes dont la formation initiale ne répond plus aux besoins du marché et un système d’apprentissage pour les personnes vulnérables. Le directeur de Cabinet du Garde des Sceaux en a profité pour appeler à la mobilisation de tous les acteurs à la faveur du passage de Côte d’Ivoire le 6 novembre prochain pour l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

Invitation à ratifier la directive de l’Ua sur le droit des personnes âgées

A l’occasion, la représentante spéciale du président de la Commission de l'Union africaine en Côte d'Ivoire, Joséphine Charlotte Mayuma-Kala, a salué les efforts et les avancées de la Côte d’Ivoire en matière de promotion des droits de l’Homme. Elle a également invité les autorités à œuvrer pour la ratification du Protocole relatif aux droits des personnes âgées en Afrique adopté en janvier 2016 et qui entrera en vigueur le 6 novembre 2024 après avoir atteint les 15 ratifications requises. Joséphine Charlotte Mayuma-Kala a aussi plaidé pour la ratification du Protocole relatif aux droits des personnes handicapées adopté en janvier 2018 et qui attend toujours d’être ratifié par les Etats.

Cette invite à la ratification des protocoles en lien avec la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples a rencontré l’adhésion de l’ambassadeur de la République islamique de Mauritanie en Côte d’Ivoire, Mohamed Abdallahi Khattra, par ailleurs président d’honneur de la cérémonie. En outre, le chef de la mission diplomatique mauritanienne en Côte d’Ivoire a salué les avancées enregistrées par la Côte d’Ivoire en matière d’inclusivité dans le secteur de l’éducation-formation. Notamment la politique de l’école obligatoire et l’école de la seconde chance.

Le Cndh, le ministère et leurs partenaires ont renouvelé leur engagement commun à renforcer la promotion des droits humains
Le Cndh, le ministère et leurs partenaires ont renouvelé leur engagement commun à renforcer la promotion des droits humains



Quant à la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (Cndh), Namizata Sangaré, elle a fait savoir que le thème est en accord avec la résolution 72.C de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui appelle les Etats à « s’assurer d’une bonne éducation dans laquelle « les citoyens sont bien formés et suffisamment qualifiés ayant pour support la science, la technologie et l’innovation pour une société du savoir qui constitue la norme et où aucun enfant n’est privé de scolarité à cause de la pauvreté ou de toute forme de discrimination ». Et Namizata Sangaré de souligner : « Dans notre pays, le CNDH contribue aux côtés du Gouvernement, des partenaires du Système des Nations Unies, à satisfaire les besoins éducatifs de tous les jeunes, pour l’acquisition de connaissances ainsi que de compétences nécessaires dans la vie courante, l’un des six objectifs du Cadre d’action de Dakar sur l’Éducation pour tous ».



Le 21/10/24 à 19:43
modifié 22/10/24 à 16:44