Promotion des droits de l’enfant: Le Représentant résident de l’Unicef présente la situation ivoirienne
Le Représentant résident de l’Unicef, Jean-François Basse, a fait le point de la situation des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire. C’était le mardi 22 octobre 2024, en marge du lancement, au siège de l’Unicef à Abidjan, des activités de la Journée mondiale de l’enfant et du 35e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Jean-François Basse a adressé ses félicitations à la Côte d'Ivoire pour les progrès observés en raison d’importants investissements qui ont été réalisés au niveau social par le gouvernement.
Concernant la question de la mortalité infanto-juvénile au cours de ces dix dernières années, une baisse considérable a été enregistrée. Le Centre national de soins mère-Kangourou installé au niveau du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville, depuis février 2024, y a contribué fortement. Il a permis de prendre en charge près de 3300 enfants prématurés, dit-il.
Des progrès ont été également réalisés dans le domaine de la vaccination. Pour lui, la Côte d’Ivoire a atteint « 97% du taux de couverture vaccinale ». Des résultats tangibles par rapport à l’allaitement maternel exclusif sont aussi notés, a relevé le Représentant résident, avec à la clé une augmentation des femmes ayant fait le choix de ce type d’allaitement.
S’agissant du travail des enfants, depuis 2016 jusqu’à cette année 2024, le pays enregistre aussi une baisse de « 10 à 11 % de la prévalence du travail des enfants ». Le patron de l'Unicef en Côte d'Ivoire a réitéré l’engagement de son institution à continuer à accompagner le gouvernement dans le combat contre ce fléau dans lequel les enfants sont impliqués. Il explique que parfois les parents engagent leurs enfants dans les travaux champêtres faute de moyens. Il souhaite des programmes d’accélération de l’éducation dans les zones concernées pour faire en sorte que les enfants aient accès à l’école.
Malgré ces progrès observés, il y a encore de nombreux des défis à relever. Jean-François Basse en cite deux. Il s'agit de l’enregistrement des naissances et la question des enfants en situation de handicap. « Nous sommes autour de 50% des enfants qui bénéficient de l’acte de naissance. Ce qui signifie qu’il y a encore des efforts à faire dans ce sens. Il faut des campagnes de sensibilisation des parents et des communautés à l’importance de l’acte de naissance », soutient-il pour parler des naissances.
Quant au sujet des enfants en situation de handicap, Jean-François Basse affirme que seulement « 26% d'entre eux ont accès à l’école ».
Il faut rappeler que la Journée internationale des droits de l’enfant sera célébrée officiellement en Côte d’Ivoire le mercredi 20 novembre 2024, à l’instar des autres pays du monde. Diverses activités sont donc prévues à cet effet.
Concernant la question de la mortalité infanto-juvénile au cours de ces dix dernières années, une baisse considérable a été enregistrée. Le Centre national de soins mère-Kangourou installé au niveau du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville, depuis février 2024, y a contribué fortement. Il a permis de prendre en charge près de 3300 enfants prématurés, dit-il.
Des progrès ont été également réalisés dans le domaine de la vaccination. Pour lui, la Côte d’Ivoire a atteint « 97% du taux de couverture vaccinale ». Des résultats tangibles par rapport à l’allaitement maternel exclusif sont aussi notés, a relevé le Représentant résident, avec à la clé une augmentation des femmes ayant fait le choix de ce type d’allaitement.
S’agissant du travail des enfants, depuis 2016 jusqu’à cette année 2024, le pays enregistre aussi une baisse de « 10 à 11 % de la prévalence du travail des enfants ». Le patron de l'Unicef en Côte d'Ivoire a réitéré l’engagement de son institution à continuer à accompagner le gouvernement dans le combat contre ce fléau dans lequel les enfants sont impliqués. Il explique que parfois les parents engagent leurs enfants dans les travaux champêtres faute de moyens. Il souhaite des programmes d’accélération de l’éducation dans les zones concernées pour faire en sorte que les enfants aient accès à l’école.
Malgré ces progrès observés, il y a encore de nombreux des défis à relever. Jean-François Basse en cite deux. Il s'agit de l’enregistrement des naissances et la question des enfants en situation de handicap. « Nous sommes autour de 50% des enfants qui bénéficient de l’acte de naissance. Ce qui signifie qu’il y a encore des efforts à faire dans ce sens. Il faut des campagnes de sensibilisation des parents et des communautés à l’importance de l’acte de naissance », soutient-il pour parler des naissances.
Quant au sujet des enfants en situation de handicap, Jean-François Basse affirme que seulement « 26% d'entre eux ont accès à l’école ».
Il faut rappeler que la Journée internationale des droits de l’enfant sera célébrée officiellement en Côte d’Ivoire le mercredi 20 novembre 2024, à l’instar des autres pays du monde. Diverses activités sont donc prévues à cet effet.