Lutte contre le cancer du sein : Le Chu de Bouaké doté d’une unité d’oncologie médicale

Pr. Justin Kouamé N'Dah, professeur titulaire d'anatomie et pathologique au Chu de Bouaké. (Ph: Dr)
Pr. Justin Kouamé N'Dah, professeur titulaire d'anatomie et pathologique au Chu de Bouaké. (Ph: Dr)
Pr. Justin Kouamé N'Dah, professeur titulaire d'anatomie et pathologique au Chu de Bouaké. (Ph: Dr)

Lutte contre le cancer du sein : Le Chu de Bouaké doté d’une unité d’oncologie médicale

Le 25/10/24 à 12:24
modifié 25/10/24 à 15:45
Les populations de Bouaké sont loin d’être épargnées par le cancer du sein. En effet, si l’on en croit les oncologues du Chu de Bouaké, il a été dénombré en 2023 entre 140 et 150 personnes qui ont été diagnostiquées du cancer du sein. Alors que pour cette année 2024, ils ont révélé avoir diagnostiqué près de 130 cas.

Face à ces chiffres alarmants, le Programme national de lutte contre le cancer (Pnlca), à travers l’Unité d’oncologie médicale du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Bouaké, a organisé le mercredi 23 octobre 2024, à la salle de conférence du Chu, une conférence de sensibilisation et une journée de dépistage gratuit du cancer du sein, à l’endroit des populations de la capitale de la région de Gbêkê, à l’occasion d'« Octobre rose ».

A cet effet, Pr. Justin Kouamé N’Dah, professeur titulaire d’anatomie et pathologique au Chu de Bouaké, a annoncé que son établissement sanitaire est doté d’une Unité d’oncologie médicale qui est associée à un service d’anatomie et cytologie pathologique. « Cette unité permet de faire le diagnostic du cancer du sein », a-t-il assuré.

Bouaké étant la seule capitale régionale où il y a un Chu, Pr. Justin Kouamé N’Dah a tenu à lancer un cri de cœur à l’endroit des plus hautes autorités pour qu’elles fassent davantage d’efforts dans la prise en charge de cette pathologie qui touche près de 3000 personnes en Côte d’Ivoire chaque année avec près de 2000 décès. Avec en grande majorité de femmes qui ont besoin d’un accompagnement.

« Les populations de l’intérieur du pays doivent être aidées dans le diagnostic, dans le dépistage et la prise en charge des femmes atteintes et qui sont totalement démunies », a-t-il lancé.

CORRESPONDANT REGIONAL


Le 25/10/24 à 12:24
modifié 25/10/24 à 15:45