Intégration économique des États africains: Abidjan accueille la 2e réunion des autorités de la concurrence des communautés économiques régionales
Du 23 au 25 octobre 2024, la capitale abidjanaise a accueilli la deuxième réunion des autorités de la concurrence des Communautés économiques régionales (Cer). Ce, dans le but de contribuer efficacement à l’intégration économique des Etats africains. Cette rencontre vise à poursuivre les discussions entamées en juillet 2023, à Lusaka, en Zambie, sur l’instauration d’un cadre formel de coopération entre les Cer dans le domaine de la régulation de la concurrence.
Aussi, cette rencontre de travail se déroule-t-elle dans un contexte où la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) s’affirme comme un moteur de l’intégration économique du continent. Toutefois, la co-existence de plusieurs régimes de concurrence à l’échelle régionale et la nécessité de coordonner leurs actions pour éviter des chevauchements demeurent des défis majeurs.
À cette occasion, le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Daipo Olivier, a rappelé que l’harmonisation du droit de la concurrence est un défi important face aux défis sécuritaires et économiques. Pour lui, la réussite de l’intégration commerciale passe par l’augmentation des échanges intracommunautaires. Insistant sur le rôle essentiel des Cer, il a affirmé qu’elles doivent harmoniser les politiques et leurs activités afin d’éviter les chevauchements dans l’application des règles de concurrence.
Le professeur Filigar Michel Sawadogo, le commissaire chargé du département du Marché régional et de la coopération à la Commission de l’Uemoa, a mis en garde contre les pratiques anticoncurrentielles qui constituent un obstacle à la réalisation d’un marché unique africain, à l’efficacité du marché et à la croissance inclusive.
Siméon Konan Koffi, représentant de la Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Cedeao, a souligné la nécessité d’un mécanisme de consultation pour que les Cer puissent mieux se consulter et travailler en synergie afin de déterminer les besoins et priorités des régions, et ainsi de contribuer efficacement aux travaux de la Zlecaf. Il a appelé à une Afrique prospère dans un environnement économique concurrentiel, où tous les acteurs ont un accès libre et équitable aux opportunités du marché.
Notons par ailleurs que la rencontre a réuni à la fois des représentants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (Uemoa), du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), de la Commission économique pour l’Afrique (Cea) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Ces derniers espèrent aboutir à une feuille de route claire pour harmoniser leurs actions et contribuer à la construction d’un marché unique africain plus équitable, au bénéfice des entreprises et des consommateurs du continent.
À cette occasion, le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Daipo Olivier, a rappelé que l’harmonisation du droit de la concurrence est un défi important face aux défis sécuritaires et économiques. Pour lui, la réussite de l’intégration commerciale passe par l’augmentation des échanges intracommunautaires. Insistant sur le rôle essentiel des Cer, il a affirmé qu’elles doivent harmoniser les politiques et leurs activités afin d’éviter les chevauchements dans l’application des règles de concurrence.
Le professeur Filigar Michel Sawadogo, le commissaire chargé du département du Marché régional et de la coopération à la Commission de l’Uemoa, a mis en garde contre les pratiques anticoncurrentielles qui constituent un obstacle à la réalisation d’un marché unique africain, à l’efficacité du marché et à la croissance inclusive.
Siméon Konan Koffi, représentant de la Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Cedeao, a souligné la nécessité d’un mécanisme de consultation pour que les Cer puissent mieux se consulter et travailler en synergie afin de déterminer les besoins et priorités des régions, et ainsi de contribuer efficacement aux travaux de la Zlecaf. Il a appelé à une Afrique prospère dans un environnement économique concurrentiel, où tous les acteurs ont un accès libre et équitable aux opportunités du marché.
Notons par ailleurs que la rencontre a réuni à la fois des représentants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (Uemoa), du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), de la Commission économique pour l’Afrique (Cea) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Ces derniers espèrent aboutir à une feuille de route claire pour harmoniser leurs actions et contribuer à la construction d’un marché unique africain plus équitable, au bénéfice des entreprises et des consommateurs du continent.