Les initiateurs de l’Africadevsec Forum. (Ph: Dr)
Transformation digitale: Les entrepreneurs digitaux réfléchissent sur des plateformes numériques locales
La première édition de l’Africadevsec Forum s'est tenue du 23 au 24 octobre 2024, à Abidjan-Cocody, sur le thème : « Contribution des acteurs clés du numérique dans la conception et la création des plateformes innovantes et fiables par les Africains ».
Pendant deux jours, les acteurs du numérique ont réfléchi sur les problématiques du secteur : l’Intelligence artificielle (Ia), la Blockchain, l’entrepreneuriat. Un hackathon était également prévu pour permettre à des entrepreneurs digitaux de produire des projets innovants.
« Le développement nécessite des acteurs clés. Au moment où le développement numérique est en plein essor, il est nécessaire de développer des compétences pour rivaliser sur le marché international. Ce forum vise donc le renforcement de nos compétences et le partage d’expériences », explique Mohamed Ouattara, ingénieur en réseau et sécurité informatique, commissaire général de ce forum.
Selon lui, les plateformes utilisées en Afrique ne sont pas adaptées aux réalités africaines. Il convient donc de réfléchir à l’expertise locale pour permettre au continent de compter sur ses propres forces numériques.
Pour Stéphane Konandi Coulibaly, directeur de l’innovation des startups et du secteur privé, représentant le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, parrain de l’événement, le thème de ce forum épouse la vision du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation qui est de promouvoir une Afrique résolument tournée vers l’avenir.
En effet, le développement des startups numériques s’inscrit dans la stratégie nationale numérique de la Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui, cette technologie touche la santé, l’agriculture, l’éducation, l’administration, en rendant les services plus rapides et transparents. Mais pour que cette transformation soit pérenne, il est important que les Africains soient aux commandes de leur technologie en étant des architectes et des concepteurs. La souveraineté numérique doit être au cœur de nos efforts. Nous devons être capables de posséder nos infrastructures et sécuriser nos données, en créant des solutions locales adaptées à nos réalités locales. Cela suppose que nous devons adopter les technologies existantes mais aussi proposer des plateformes capables de répondre aux besoins des populations », a-t-il invité.
Selon lui, la souveraineté numérique est un vecteur d’indépendance. C’est à juste titre qu’il a salué l’engagement des acteurs à ce forum : développeurs, chercheurs, acteurs du secteur privé.
Stéphane Coulibaly a saisi l’occasion pour rappeler les dispositions mises en place par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de faire de ce pays un hub technologique. Notamment, la loi sur les startups, le Fonds de développement des startups visant à susciter l’innovation numérique, la mise en place d’une plateforme numérique pour faciliter la mise en relation des startups et la création de "ivoiretech forum" qui vise à fédérer l’écosystème numérique.
Autant d’initiatives qui témoignent de l’engagement du gouvernement ivoirien à l’éclosion et la croissance des startups.
Une correspondance particulière de E.Y
« Le développement nécessite des acteurs clés. Au moment où le développement numérique est en plein essor, il est nécessaire de développer des compétences pour rivaliser sur le marché international. Ce forum vise donc le renforcement de nos compétences et le partage d’expériences », explique Mohamed Ouattara, ingénieur en réseau et sécurité informatique, commissaire général de ce forum.
Selon lui, les plateformes utilisées en Afrique ne sont pas adaptées aux réalités africaines. Il convient donc de réfléchir à l’expertise locale pour permettre au continent de compter sur ses propres forces numériques.
Pour Stéphane Konandi Coulibaly, directeur de l’innovation des startups et du secteur privé, représentant le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, parrain de l’événement, le thème de ce forum épouse la vision du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation qui est de promouvoir une Afrique résolument tournée vers l’avenir.
En effet, le développement des startups numériques s’inscrit dans la stratégie nationale numérique de la Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui, cette technologie touche la santé, l’agriculture, l’éducation, l’administration, en rendant les services plus rapides et transparents. Mais pour que cette transformation soit pérenne, il est important que les Africains soient aux commandes de leur technologie en étant des architectes et des concepteurs. La souveraineté numérique doit être au cœur de nos efforts. Nous devons être capables de posséder nos infrastructures et sécuriser nos données, en créant des solutions locales adaptées à nos réalités locales. Cela suppose que nous devons adopter les technologies existantes mais aussi proposer des plateformes capables de répondre aux besoins des populations », a-t-il invité.
Selon lui, la souveraineté numérique est un vecteur d’indépendance. C’est à juste titre qu’il a salué l’engagement des acteurs à ce forum : développeurs, chercheurs, acteurs du secteur privé.
Stéphane Coulibaly a saisi l’occasion pour rappeler les dispositions mises en place par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de faire de ce pays un hub technologique. Notamment, la loi sur les startups, le Fonds de développement des startups visant à susciter l’innovation numérique, la mise en place d’une plateforme numérique pour faciliter la mise en relation des startups et la création de "ivoiretech forum" qui vise à fédérer l’écosystème numérique.
Autant d’initiatives qui témoignent de l’engagement du gouvernement ivoirien à l’éclosion et la croissance des startups.
Une correspondance particulière de E.Y