Paix et stabilité en Afrique : L’Ua renforce ses engagements

Les représentants des structures spécialisées, les acteurs de l’Union africaine et de l’Union européenne se sont quittés après deux jours d’intenses travaux pour la promotion de la paix et la stabilité sur le continent.
Les représentants des structures spécialisées, les acteurs de l’Union africaine et de l’Union européenne se sont quittés après deux jours d’intenses travaux pour la promotion de la paix et la stabilité sur le continent.
Les représentants des structures spécialisées, les acteurs de l’Union africaine et de l’Union européenne se sont quittés après deux jours d’intenses travaux pour la promotion de la paix et la stabilité sur le continent.

Paix et stabilité en Afrique : L’Ua renforce ses engagements

Le 28/10/24 à 11:58
modifié 28/10/24 à 12:02
Les assises de la 15e Retraite de haut niveau sur la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique se sont achevées par des recommandations fortes.
L’Union africaine (Ua) a franchi un cap décisif pour la consolidation de la paix et de la stabilité en Afrique, avec des engagements renouvelés et des acquis notables issus de la 15e Retraite de haut niveau tenue à Abidjan, les 25 et 26 octobre.

Dans une intervention riche en perspectives, à la clôture de cet évènement, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur de Côte d’Ivoire, Kacou Houaja Léon Adom, a salué les avancées de cette rencontre, mettant en exergue la collaboration exceptionnelle entre les représentants africains et les éminentes personnalités qui ont enrichi les échanges de leur expérience en matière de paix.

Faisant référence aux réalisations significatives, le ministre a souligné l’adoption de la « Déclaration d’Abidjan », un document fondateur qui exprime la volonté unanime des États africains de renforcer la diplomatie préventive et la médiation comme piliers de la paix continentale.

Cette déclaration engage les participants à œuvrer conjointement pour atténuer les conflits. Un objectif qui, selon lui, doit passer par un dialogue soutenu et une cohésion entre les organes de l’Ua et les mécanismes régionaux.

Ces initiatives viennent, précise-t-il, s’ajouter à un soutien accru pour des solutions innovantes, intégrant des acteurs nationaux et régionaux, parmi lesquels les femmes et les jeunes, afin de renforcer la légitimité et l’efficacité des efforts de médiation.

Dans le contexte actuel de tensions internationales et de guerres qui ravagent des régions entières, le ministre a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans la prévention des conflits.

Selon lui, l’action de l’Union africaine ne se limite pas à une réaction face aux crises, mais se positionne désormais comme une « digue de paix », rappelant ainsi aux dirigeants africains et à leurs partenaires mondiaux que la protection des personnes vulnérables, à savoir les femmes et les enfants, demeure une priorité. « Ce positionnement de l’Ua donne espoir à l’Afrique de léguer un monde plus sûr aux générations futures », a-t-il déclaré.

Au cours de ces deux jours de travaux, précise le ministre, la Côte d’Ivoire, actrice de ces efforts de paix, a réaffirmé son engagement envers les initiatives de l’Union africaine. Elle s’est notamment engagé à appuyer les pratiques de médiation et de prévention en Afrique ainsi qu’à encourager les résolutions à l’échelle internationale, telles que la Résolution 2719-23 du Conseil de sécurité de l’Onu.

Celle-ci garantit un financement initial pour les opérations de maintien de la paix, un pas important. Même si l’Union africaine, selon, Kacou Houaja Léon Adom, reste en quête de ressources complémentaires pour assurer la pérennité de ses missions.

Il a conclu son adresse par des félicitations appuyées à l’endroit de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, pour son travail inlassable et ses efforts remarquables en faveur de la stabilité africaine. Sous son leadership, dit-il, l’Ua a acquis une crédibilité renouvelée et montré qu’elle pouvait être un acteur central et innovant dans la résolution des conflits.

La Côte d’Ivoire, dans cette dynamique, continuera de soutenir ces efforts en mobilisant tous les acteurs possibles pour contribuer à une Afrique où « les armes se sont tues ».


Le 28/10/24 à 11:58
modifié 28/10/24 à 12:02