Émissions de gaz à effet de serre: Des experts réfléchissent sur l’évaluation des secteurs agriculture et foresterie

A l’issue de l’atelier, les acteurs devront avoir les armes nécessaires pour savoir la marge de progression en termes de contribution dans l'atteinte des objectifs climatiques. (Ph: Dr)
A l’issue de l’atelier, les acteurs devront avoir les armes nécessaires pour savoir la marge de progression en termes de contribution dans l'atteinte des objectifs climatiques. (Ph: Dr)
A l’issue de l’atelier, les acteurs devront avoir les armes nécessaires pour savoir la marge de progression en termes de contribution dans l'atteinte des objectifs climatiques. (Ph: Dr)

Émissions de gaz à effet de serre: Des experts réfléchissent sur l’évaluation des secteurs agriculture et foresterie

Le 28/10/24 à 16:14
modifié 30/10/24 à 15:39
La Côte d’Ivoire est engagée dans une dynamique de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (Ges) de plus de 30% d’ici à 2030. Dans cet esprit, le secteur Agriculture, foresterie et autres affectations des terres (Afat) joue un rôle prépondérant. Les acteurs de ces secteurs ont à cet effet été convié à un atelier à Jacqueville sous l’égide du ministère des Eaux et forêts.

Pendant trois jours, du 28 au 30 octobre 2024, à Jacqueville, ils vont échanger sur les mécanismes à mettre en place pour améliorer la collecte, l’analyse et le partage des données relatives aux émissions et la séquestration du carbone. Pour le même objectif, les participants à l’atelier vont discuter des indicateurs de suivi des actions d’atténuation et de l’appropriation des méthodologies du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

Pour Guillaume Vermeulen, chef de projet Transition Bas Carbone, l’équipe qui est mise en place aidera à collecter des données sur le couvert forestier, notamment « les dynamiques en termes de déforestation et de reboisement, pour connaître l'état actuel de ce qui se passe sur le territoire ivoirien, et pouvoir calculer les émissions de CO2 ou les séquestrations qui sont associées au projet de reboisement, ou de lutte contre la déforestation ».

L’objectif selon le chargé du Projet, c’est de permettre à la Côte d'Ivoire de fournir des informations claires sur ses émissions dans le secteur Afat, et des données sur les résultats des projets qui sont menés en termes de réduction de ces émissions.

Jean-Yves Kpalou, Conseiller technique du ministre des Eaux et Forêts, se réjouit de l'accompagnement de Expertise France pour la mise en œuvre de cette initiative dans le secteur Afat, s’inscrivant dans le cadre du Projet de transition bas carbone.

A l’en croire, il s’agit de donner les armes nécessaires aux acteurs afin qu’ils puissent savoir la marge de progression, en termes de contribution dans l'atteinte de ses objectifs climatiques. « Il est important que nous ayons la méthodologie et les mécanismes nécessaires pour pouvoir nous-mêmes évaluer ce que nous apportons comme CO2 dans l'atmosphère et pouvoir évaluer également ce que nous faisons en termes de séquestration de ce CO2 », affirme le Conseiller technique.

Le Projet Bas Carbone a pour objectif d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques à travers l’établissement d’un système national de la transparence climatique.



Le 28/10/24 à 16:14
modifié 30/10/24 à 15:39