Ballon d’or 2024: Ce qui a joué contre Vinicius
La 68e édition de cette prestigieuse distinction continue de faire couler beaucoup d'encre et de salive.
Les lampions se son éteints, lundi 28 octobre 2024, sur la 68e édition du Ballon d’or 2024 qui a consacré l’Espagnol Rodri. La grogne et les débats les plus chauds sur le verdict final ont toujours lieu entre sportifs et fans de certains clubs. Au-delà des émotions et des passions, il convient de regarder de près ce qui a motivé le choix des uns et des autres et surtout ce qui a fait pencher la balance. Mais avant tout, il faut préciser les principaux critères pris en compte pour désigner le Ballon d’or.
Jusqu’en 2021, le Ballon d’or récompensait l’œuvre du meilleur joueur de l’année civile. Par la suite, en 2022, la récompense a concerné les performances de la saison, soit du 1er juillet au 30 juin suivant. Les votants doivent respecter plusieurs critères afin d’établir leur classement. Le premier est, bien entendu, les performances individuelles des joueurs. Le deuxième porte sur la performance collective, tandis que le troisième est relatif à la classe du joueur et à son sens du fair-play.
Selon certains observateurs, Vinicius paye d’abord le fait d’avoir eu des coéquipiers du Real comme concurrents. « C’était serré. Vinicius a sûrement pâti de la présence de Bellingham et de Carvajal dans le top 5 », a ainsi révélé Vincent Garcia, patron de France Football, sur la chaîne L’Équipe. Les votes se sont ainsi répartis et dispersés entre plusieurs Madrilènes, surtout entre Vinicius et Bellingham.
Ensuite, il y a le fait qu’en sélection, Vinicius Jr n’ait pas été spécialement brillant, signant une Copa America assez médiocre, alors qu’il était supposé être le leader brésilien. Des prestations rédhibitoires sous la tunique jaune du Brésil, là où Rodri a été élu MVP de l’Euro. Enfin, le fair-play et l’exemplarité ont pesé dans la balance. Souvent considéré comme un joueur provocateur, avec de petits gestes pas spécialement nobles envers ses adversaires, et un joueur qui conteste de façon assez véhémente auprès des arbitres, Vinicius Jr a donc perdu beaucoup de points sur ce plan. Tout le contraire d’un Rodri dont le comportement est plutôt exemplaire.
Selon certains observateurs, Vinicius paye d’abord le fait d’avoir eu des coéquipiers du Real comme concurrents. « C’était serré. Vinicius a sûrement pâti de la présence de Bellingham et de Carvajal dans le top 5 », a ainsi révélé Vincent Garcia, patron de France Football, sur la chaîne L’Équipe. Les votes se sont ainsi répartis et dispersés entre plusieurs Madrilènes, surtout entre Vinicius et Bellingham.
Ensuite, il y a le fait qu’en sélection, Vinicius Jr n’ait pas été spécialement brillant, signant une Copa America assez médiocre, alors qu’il était supposé être le leader brésilien. Des prestations rédhibitoires sous la tunique jaune du Brésil, là où Rodri a été élu MVP de l’Euro. Enfin, le fair-play et l’exemplarité ont pesé dans la balance. Souvent considéré comme un joueur provocateur, avec de petits gestes pas spécialement nobles envers ses adversaires, et un joueur qui conteste de façon assez véhémente auprès des arbitres, Vinicius Jr a donc perdu beaucoup de points sur ce plan. Tout le contraire d’un Rodri dont le comportement est plutôt exemplaire.