La 18e session de l’Assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale (Cpi) réunit depuis le 2 décembre 2019, à La Haye, en Hollande, les États parties signataires du Statut de Rome, des États observateurs, des États invités, des organisations internationales et régionales ainsi que des représentants de la Société civile.

Au cours de cette rencontre, les participants débattront des principaux défis auxquels le Statut fait face, indique une note officielle de la Cpi.

« Cette année, l’assemblée est confrontée à des décisions clés concernant la voie à suivre dans la perspective de la révision de la Cour, qui la renforcerait et lui permettrait de relever avec succès les défis auxquels elle est confrontée aujourd’hui, vingt et un ans après l’adoption du Statut de Rome », a déclaré O-Gon Kwon, le président de l'Assemblée des États parties, à l’ouverture des travaux.

M. O-Gon Kwon a également salué l’effort fourni par les pays signataires du Statut de Rome à l’effet d’apporter un appui à l’institution.

« Malgré les difficultés rencontrées, la Cour continue de bénéficier d'un soutien renouvelé, comme en témoigne l'ajout récent à la famille du Statut de Rome avec l’adhésion des Kiribati le mardi 26 novembre 2019. Je félicite sincèrement les Kiribati d'avoir pris cette mesure ferme en faveur de la lutte contre l’impunité. Je souhaite également exprimer ma gratitude pour le ferme soutien et les efforts déployés par les États parties et la Société civile dans la promotion du Statut », a-t-il reconnu.

Prenant la parole, la procureure Fatou Bensouda s’est félicitée « des succès » réalisés par son Bureau, notamment en matière d’enquêtes et de poursuites. Selon elle, « les approches révisées et affinées en matière d’enquêtes et de poursuites que nous avons adoptées depuis 2012 produisent des résultats tangibles ».

Il faut souligner que l’Assemblée prend fin le samedi 7 décembre 2019.