Espace Cedeao : Les acteurs font le bilan de la libre circulation des personnes et du bétail

Photo de famille entre les participants à l’atelier
Photo de famille entre les participants à l’atelier
Photo de famille entre les participants à l’atelier

Espace Cedeao : Les acteurs font le bilan de la libre circulation des personnes et du bétail

Le 03/12/19 à 20:30
modifié 03/12/19 à 20:32
Un atelier a été organisé sur la question le 29 novembre 2019, à la représentation de la Cedeao, à Cocody.
La question de la libre circulation des personnes, des biens et du bétail dans l’espace Cedeao, était au centre d’un atelier-bilan qui s’est tenu le 29 novembre 2019, à la représentation de la Cedeao, à Abidjan-Cocody.

Organisé par le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, à travers le comité national de pilotage du mécanisme de suivi des véhicules de transport inter-Etats des personnes, des biens et du bétail dans l’espace Cedeao, cet atelier avait pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du mécanisme en Côte d’Ivoire et de dresser les perspectives pour 2020. Il a réuni une vingtaine de personnes issues de différents ministères et autres structures du secteur des transports, de la sécurité, de l’élevage et du commerce. A leur tête, Stéphane Aka Anghui, directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), par ailleurs président dudit comité. Il avait à ses côté, Richard Golé, conseiller technique du ministre Ally Coulibaly.

A la cérémonie d’ouverture, Stéphane Aka Anghui a souligné que de façon spécifique, cette rencontre avait pour but de dresser le bilan du mécanisme au titre de l’année 2019 ; fournir les statistiques liées au mécanisme des personnes au titre de l’année 2019 ; fournir les statistiques liées au mécanisme de bétail au titre de la même année ; dresser les perspectives relatives au mécanisme pour 2020. « Il s’agit aujourd’hui, de jeter un regard rétrospectif sur ce qui a pu être fait et ce qui reste à faire. Il s’agira aussi d’échanger sur les différentes questions liées à la mise en œuvre de ce mécanisme, durant l’année 2019 », a-t-il affirmé.

Selon lui, malgré les efforts entrepris pour promouvoir la libre circulation et la gestion des flux migratoires dans la région, les citoyens de la communauté n’ont pas encore, jusqu’ici, tiré pleinement les avantages consentis dans les instruments juridiques et les décisions adoptées. « Dans toute la région, les transports et les voyageurs continuent d’être victimes d’extorsion, d’intimidation, de harcèlement et d’autres mauvais traitements sur les routes interétatiques. Notre ambition, c’est de parvenir à régler définitivement tous ces dysfonctionnements et faciliter le trafic », a-t-il insisté.


Le 03/12/19 à 20:30
modifié 03/12/19 à 20:32