Les plus hauts responsables de l’institut ont été félicités par les autorités ivoiriennes pour leur installation. (Dr)
Les plus hauts responsables de l’institut ont été félicités par les autorités ivoiriennes pour leur installation. (Dr)
Management : L’Institut français de gestion installe son siège Afrique à Abidjan
Grâce aux efforts du gouvernement en matière de gouvernance, la Côte d’Ivoire s’est repositionnée ces dernières années sur l’échiquier international et constitue aujourd’hui une plaque tournante dans divers domaines, comme la formation.
L’Institut français de gestion (Ifg Exécutive Education) fait partie de ces groupes internationaux qui ont décidé de s’établir en terre ivoirienne pour se lancer à la conquête du continent. Le groupe français a inauguré le 2 décembre, son siège Afrique, situé à l’entrée de Bingerville, au cours d’une soirée Cosy, qui a vu la participation de plusieurs alumnis du groupe, mais également de ses plus hauts responsables, et d’autorités gouvernementales et municipales.
Germain Yaké, 2e adjoint au maire de Bingerville, s’est félicité du choix porté sur la Côte d’Ivoire et particulièrement sur sa commune pour l’installation du siège Afrique de ce groupe. « Autant le succès de ce pays repose sur l’agriculture, autant il doit reposer sur l’éducation et la formation. Et tous ceux qui contribuent à la formation de nos enfants et de nos cadres doivent être félicités. L’installation de cet institut d’une telle notoriété rehaussera l’image de la Côte d’Ivoire et de notre petite commune à travers le monde. Nous espérons pouvoir avoir un partenariat de sorte à permettre à des étudiants méritants d’avoir des bourses », s’est-il réjoui.
L’Ifg Exécutive Education qui existe depuis 1956, forme en management, en ingénierie, en communication et digital, et en sciences politiques. Sa directrice générale, Pr Sylvie faucheux, a saisi l’occasion pour dire toute l’ambition de son groupe en s’installant en Côte d’Ivoire. « Nous ambitionnons de nous étendre sur l’ensemble de l’Afrique, y compris les pays anglophones, afin de mieux accompagner la mobilité des cadres africains qui s’effectue de plus en plus à l’échelle du continent », a-t-elle déclaré.
L’institut arrive maintenant en Afrique, mais a déjà une longue histoire avec les cadres africains dont il peut se targuer d’en avoir formé beaucoup. « Nous ne succombons pas à une sorte d’effet de mode ou d’aubaine en nous installant en Afrique. Nous avons toujours formé de nombreux cadres africains qui se sont organisés en association dynamique. Ils sont d’ailleurs nos meilleurs ambassadeurs : près de 30% de nos apprenants sont des Africains essentiellement francophones et issus de différents pays de l’Uemoa, et ce, depuis au moins le début des années 2000 », a-t-elle ajouté.
Catherine Lespine, présidente de l’Inseec U, qui chapeaute l’Ifg, a bien situé le contexte. « L’Afrique est un continent en plein essor économique et social où l’enseignement supérieur et la montée en compétence des cadres s’inscrivent dans la durée en tant que priorité. Les cadres africains, comme les étudiants, sont de plus en plus nombreux à vouloir rester sur leur continent pour y étudier et participer à sa transformation. Les jeunes entrepreneurs et managers africains que nous formons sont d’ailleurs avides de nos solutions digitales, et online car ils ne veulent plus perdre de temps à l’extérieur de leurs pays où ils sont très investis et conscients des opportunités », a-t-elle expliqué.
Le campus d’Abidjan est le 7e de l’institut.
Germain Yaké, 2e adjoint au maire de Bingerville, s’est félicité du choix porté sur la Côte d’Ivoire et particulièrement sur sa commune pour l’installation du siège Afrique de ce groupe. « Autant le succès de ce pays repose sur l’agriculture, autant il doit reposer sur l’éducation et la formation. Et tous ceux qui contribuent à la formation de nos enfants et de nos cadres doivent être félicités. L’installation de cet institut d’une telle notoriété rehaussera l’image de la Côte d’Ivoire et de notre petite commune à travers le monde. Nous espérons pouvoir avoir un partenariat de sorte à permettre à des étudiants méritants d’avoir des bourses », s’est-il réjoui.
L’Ifg Exécutive Education qui existe depuis 1956, forme en management, en ingénierie, en communication et digital, et en sciences politiques. Sa directrice générale, Pr Sylvie faucheux, a saisi l’occasion pour dire toute l’ambition de son groupe en s’installant en Côte d’Ivoire. « Nous ambitionnons de nous étendre sur l’ensemble de l’Afrique, y compris les pays anglophones, afin de mieux accompagner la mobilité des cadres africains qui s’effectue de plus en plus à l’échelle du continent », a-t-elle déclaré.
L’institut arrive maintenant en Afrique, mais a déjà une longue histoire avec les cadres africains dont il peut se targuer d’en avoir formé beaucoup. « Nous ne succombons pas à une sorte d’effet de mode ou d’aubaine en nous installant en Afrique. Nous avons toujours formé de nombreux cadres africains qui se sont organisés en association dynamique. Ils sont d’ailleurs nos meilleurs ambassadeurs : près de 30% de nos apprenants sont des Africains essentiellement francophones et issus de différents pays de l’Uemoa, et ce, depuis au moins le début des années 2000 », a-t-elle ajouté.
Catherine Lespine, présidente de l’Inseec U, qui chapeaute l’Ifg, a bien situé le contexte. « L’Afrique est un continent en plein essor économique et social où l’enseignement supérieur et la montée en compétence des cadres s’inscrivent dans la durée en tant que priorité. Les cadres africains, comme les étudiants, sont de plus en plus nombreux à vouloir rester sur leur continent pour y étudier et participer à sa transformation. Les jeunes entrepreneurs et managers africains que nous formons sont d’ailleurs avides de nos solutions digitales, et online car ils ne veulent plus perdre de temps à l’extérieur de leurs pays où ils sont très investis et conscients des opportunités », a-t-elle expliqué.
Le campus d’Abidjan est le 7e de l’institut.