APE intérimaire Ue-Côte d’Ivoire : Les pays de la Cedeao informés de l’état d’avancement de l’accord
Une réunion a été organisée à cet effet, le 28 novembre, à l’hôtel Ivotel, au plateau.
L’accord de partenariat économique intérimaire (Apei) entre la Côte d’Ivoire à l’Union européenne a fait l’objet d’une réunion multipartite organisée récemment, à l’hôtel Ivotel, au plateau, par le ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur.Mais aussi, de recueillir leurs propositions pour ne pas mettre à mal, l’intégration sous-régionale. A la cérémonie d’ouverture le directeur de cabinet du ministre Ally Coulibaly a souligné que cette rencontre d’échanges avait pour but de permettre aux participants, d’échanger sur les résultats de l’étude d’impact de la mise en œuvre de l’APE sur le commerce régional ; de proposer des dispositions à prendre pour préserver les acquis de l’intégration régionale.
Il a ajouté que techniquement, toutes les dispositions pour la mise en œuvre de l’APE intérimaire entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, sont prêtes.
« Les accords sur les règles d’origine et l’offre d’accès sont finalisées. Au plan politique, le processus de prise de l’ordonnance et du décret sur les règles d’origine est très avancé. Il paraît alors impératif pour la Côte d’Ivoire, de démanteler ses tarifs douaniers sur les produits originaires de l’Ue, si elle compte préserver l’accès de ses propres produits en franchises de droit de douane sur le marché de l’UE dont elle bénéficie depuis le 1er janvier 2008 », a-t-il soutenu.
Avant d’ajouter : « Ce démantèlement tarifaire pourrait engendrer des répercussions au niveau régional. La Côte d’Ivoire appartenant au bloc Afrique de l’Ouest qui comprend deux grandes organisations, l’Uemoa et la Cedeao, avec lesquelles le pays a conclu des accords commerciaux, il est nécessaire d’échanger avec leurs représentants sur le sujet pour prévenir toutes les difficultés qui pourraient surgir et préserver l’intégration régionale ».
Au nombre de 40, les participants sont issus de diverses structures, parmi lesquelles, la Commission de la Cedeao, la Commission de l’Uemoa, les ministères du commerce du Mali et du Burkina Faso, les douanes maliennes et Burkinabè ; les différentes faîtières du secteur privé ivoiriens, les ministères et autres structures membres de la Commission APE de la Côte d’Ivoire.