Cop 25 à Madrid : Joseph Séka Séka présente les attentes de la Côte d’Ivoire
Appelée la Cop bleue ou la Cop de l’ambition ou encore la Cop de l’action, cette 25e Conférence vise à accroître les engagements des pays d’ici 2020 ou à convaincre les États de prendre des engagements plus ambitieux avant 2020.
Représentant le Président de la République, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, conduit à Madrid, depuis le 2 décembre, une délégation constituée d’experts, des ministères techniques, de la société civile et privée. Ce déplacement dans la capitale espagnole qui s’inscrit dans le cadre de la 25e Conférence des parties (Cop 25) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) mobilise plusieurs délégations venues de près de 196 pays et clôt ses portes le 13 décembre prochain.
A Madrid, le représentant du gouvernement ivoirien a multiplié les rencontres avec des partenaires, selon une note de ses services transmise aux médias, pour présenter les attentes de son pays, fortement engagé dans la lutte contre les changements climatiques. Ces attentes se définissent en quatre points : la mise en œuvre des initiatives d’envergure régionale et ou mondiale et la mobilisation des ressources financières. A cela, s’ajoutent le partage d’expériences et l’effectivité du transfert de technologies climatiques.
Dans son agenda, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a accordé une audience au point focal du Fonds vert pour le climat (Fvc), le directeur mondial du Ndc Partnership. Lors de cette rencontre, le représentant du gouvernement est revenu sur la question des financements des projets climatiques. De même, il a eu une audience avec le directeur général du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et du Développement durable du Luxembourg. Cette rencontre a permis de mettre en place une collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Luxembourg après leur engagement à contribuer au Fonds vert climat à hauteur de 200 millions d’euros (environ 130 milliards de F Cfa) lors de la table ronde générale du 2 décembre.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays de la planète, reconnaissant l’impérieuse nécessité d’œuvrer de façon urgente à la protection de la vie contre les conséquences des changements climatiques, a signé en juin 1992 à l’occasion du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro au Brésil, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements Climatiques (Ccnucc). La Conférence des parties (Cop) qui constitue l’organe suprême de la Ccnucc est une réunion qui se tient chaque année et appelée conférence mondiale sur le climat.
Le pays s’est engagé à réduire ses émissions de Gaz à effet de serre (Ges) de 28% d’ici à 2030, et pourrait atteindre 36% en cas d’appui financier extérieur. Cette volonté des autorités ivoiriennes et des Partenaires techniques et financiers (Ptf) est marquée par la réalisation de nombreuses initiatives telles que la lutte contre les pesticides dangereux, le projet de résilience au changement climatique avec la Redd+. Le Programme de gestion des zones côtières de l’Afrique de l’Ouest (Waca) est un projet mis en place depuis 2018 pour lutter contre le phénomène de l’érosion côtière et l’adaptation au changement climatique. En plus de préparer un code de l’environnement, un accent particulier est mis sur la communication pour sensibiliser davantage les populations aux effets indésirables du changement climatique.
A la veille de cette Cop 25, les autorités ont installé le Comité permanent d’organisation de la Conférence des parties. Ce Comité de 68 membres, qui se veut inclusif, est composé de personnes issues des secteurs public et privé et de la société civile. Il est présidé par le ministre de l’Environnement et est composé de trois sous-comités (pilotage, scientifique et organisation). Sa mission est de mettre en place un cadre organisationnel qui permet une participation efficiente et durable de la Côte d’Ivoire aux futures Cop sur le climat.
Encore appelée la Cop bleue, la Cop de l’ambition ou encore la Cop de l’action, cette 25e Conférence des parties vise à accroître les engagements des pays d’ici 2020 ou de convaincre les États à prendre des engagements plus ambitieux avant 2020. Au regard des enjeux de cette conférence, la participation de la Côte d’Ivoire, toujours selon le ministère, se veut plus déterminante tant pour les négociations internationales sur le climat que pour la mobilisation des ressources financières en faveur de la mise en œuvre des projets structurants de lutte contre les changements climatiques. A la veille des travaux, le 1er décembre, Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu), rappelait au monde entier que « notre guerre contre la nature doit cesser. Et nous savons que c’est possible. Nous sommes maintenant confrontés à une crise climatique globale ».
Dans son agenda, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a accordé une audience au point focal du Fonds vert pour le climat (Fvc), le directeur mondial du Ndc Partnership. Lors de cette rencontre, le représentant du gouvernement est revenu sur la question des financements des projets climatiques. De même, il a eu une audience avec le directeur général du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et du Développement durable du Luxembourg. Cette rencontre a permis de mettre en place une collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Luxembourg après leur engagement à contribuer au Fonds vert climat à hauteur de 200 millions d’euros (environ 130 milliards de F Cfa) lors de la table ronde générale du 2 décembre.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays de la planète, reconnaissant l’impérieuse nécessité d’œuvrer de façon urgente à la protection de la vie contre les conséquences des changements climatiques, a signé en juin 1992 à l’occasion du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro au Brésil, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements Climatiques (Ccnucc). La Conférence des parties (Cop) qui constitue l’organe suprême de la Ccnucc est une réunion qui se tient chaque année et appelée conférence mondiale sur le climat.
Le pays s’est engagé à réduire ses émissions de Gaz à effet de serre (Ges) de 28% d’ici à 2030, et pourrait atteindre 36% en cas d’appui financier extérieur. Cette volonté des autorités ivoiriennes et des Partenaires techniques et financiers (Ptf) est marquée par la réalisation de nombreuses initiatives telles que la lutte contre les pesticides dangereux, le projet de résilience au changement climatique avec la Redd+. Le Programme de gestion des zones côtières de l’Afrique de l’Ouest (Waca) est un projet mis en place depuis 2018 pour lutter contre le phénomène de l’érosion côtière et l’adaptation au changement climatique. En plus de préparer un code de l’environnement, un accent particulier est mis sur la communication pour sensibiliser davantage les populations aux effets indésirables du changement climatique.
A la veille de cette Cop 25, les autorités ont installé le Comité permanent d’organisation de la Conférence des parties. Ce Comité de 68 membres, qui se veut inclusif, est composé de personnes issues des secteurs public et privé et de la société civile. Il est présidé par le ministre de l’Environnement et est composé de trois sous-comités (pilotage, scientifique et organisation). Sa mission est de mettre en place un cadre organisationnel qui permet une participation efficiente et durable de la Côte d’Ivoire aux futures Cop sur le climat.
Encore appelée la Cop bleue, la Cop de l’ambition ou encore la Cop de l’action, cette 25e Conférence des parties vise à accroître les engagements des pays d’ici 2020 ou de convaincre les États à prendre des engagements plus ambitieux avant 2020. Au regard des enjeux de cette conférence, la participation de la Côte d’Ivoire, toujours selon le ministère, se veut plus déterminante tant pour les négociations internationales sur le climat que pour la mobilisation des ressources financières en faveur de la mise en œuvre des projets structurants de lutte contre les changements climatiques. A la veille des travaux, le 1er décembre, Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu), rappelait au monde entier que « notre guerre contre la nature doit cesser. Et nous savons que c’est possible. Nous sommes maintenant confrontés à une crise climatique globale ».