Showbiz : Christy B prône l’union dans le coupé-décalé
Le ‘’Champion d’Afrique’’ fait son petit bonhomme de chemin en France, la tête pleine de projets pour la musique ivoirienne.
De passage à Abidjan pour la relance des activités de sa structure ‘’CBR Groupe’’, Christy B, l’un des pionniers du coupé-décalé installé en France, fait la promotion de ce mouvement et de la culture ivoirienne. « J’ai ouvert la CBR Groupe pour encadrer les jeunes artistes ivoiriens. Je garde le cap de la promotion de la musique ivoirienne. C’est pourquoi je viens de signer avec le groupe Overdose, un single intitulé ‘’C’est l’argent qui rend beau’’, pour relancer la machine CBR », confie l’artiste au détour d’un entretien dans un espace hôtelier de la place.
Parlant du showbiz ivoirien, Christy B pense que les gens ne travaillent pas par professionnalisme mais plutôt par amitié. C’est ce qui, selon lui, explique la perte de vitesse actuelle du coupé-décalé. « Pour éviter le déclin de cette musique, je conseille aux artistes ivoiriens de se mettre au travail. Au lieu de rester dans leur salon pour faire des vidéos, pour dire, c’est moi le plus fort. Pendant ce temps, les artistes congolais, nigérians raflent des trophées et remplissent les grandes salles de spectacles en Europe, aux USA. Ils oublient que ce sont les prix qui définissent la vraie valeur. Les artistes du coupé-décalé doivent s’unir autour d’un objectif commun : la promotion de leur musique. D’ailleurs, cela ne concerne pas que le coupé-décalé, il faut une union vraie entre les artistes de Côte d’Ivoire », a-t-il martelé. Avant d’ajouter qu’à l’époque déjà, il avait prédit que la musique nigériane allait prendre le dessus sur la musique ivoirienne.
« J’ai interpellé les acteurs du milieu, mais personne ne m’a écouté. J’étais comme un incompris. Je me suis battu tout seul pour que la musique congolaise ne soit pas jouée dans les night-clubs. Ce n’était pas une question de xénophobie ou de discrimination. C’était parce qu’à cette époque, on ne jouait pas assez les œuvres des artistes ivoiriens », révèle celui qui a bouleversé le mouvement coupé-décalé avec son style particulier caractérisé par une chorégraphie endiablée, exécutée par des danseuses tout aussi envoûtantes.
Son style le ‘’Gouanou Dance’’ et ses danseuses ‘’Drakar noir’’, ‘’La fille aux reins de Makossa’’, ‘’Rosemonde la fille du Monde’’, aujourd’hui encore, rappellent l’époque du ‘’coupé-décalé originel’’. ‘’Le champion d’Afrique’’ est aussi souvent mis à l’index comme l’instigateur des divisions au sein de la famille coupé-décalé. Cette vision des choses désole Christy B qui pense que les gens racontent des mensonges sur lui sans le connaître. « Le coupé-décalé porte en lui-même les germes de la division car les artistes sont intolérants et n’ont aucun sens de la solidarité. C’est vraiment dommage car c’est dans l’union que nous pourrons construire une musique forte. Il y a des artistes de valeur que j’apprécie bien. Il suffit d’un peu d’organisation, d’humilité et de solidarité pour faire du coupé-décalé une musique qui compte », a indiqué l’artiste. Qui a dans son sac un projet, le lancement d’une cérémonie de distinction dénommée ‘’Prix Côte d’Ivoire Music’’. Mais avant, il dit être à l’œuvre pour la réconciliation entre les promoteurs ivoiriens de la diaspora.
« Je suis une personne éprise de paix. J’ai mal de voir mes frères et sœurs se regarder en chiens de faïence. Cela n’honore pas la musique ivoirienne. Et depuis des années, c’est une gangrène qui ronge le show-biz ivoirien en Europe. C’est pourquoi nos artistes n’arrivent pas à percer là-bas. J’ai rencontré chacun de ces promoteurs pour expliquer l’importance de notre réconciliation. J’ai bon espoir que la paix revienne pour le bonheur de la grande famille des artistes ivoiriens », a-t-il conclu.
« J’ai interpellé les acteurs du milieu, mais personne ne m’a écouté. J’étais comme un incompris. Je me suis battu tout seul pour que la musique congolaise ne soit pas jouée dans les night-clubs. Ce n’était pas une question de xénophobie ou de discrimination. C’était parce qu’à cette époque, on ne jouait pas assez les œuvres des artistes ivoiriens », révèle celui qui a bouleversé le mouvement coupé-décalé avec son style particulier caractérisé par une chorégraphie endiablée, exécutée par des danseuses tout aussi envoûtantes.
Son style le ‘’Gouanou Dance’’ et ses danseuses ‘’Drakar noir’’, ‘’La fille aux reins de Makossa’’, ‘’Rosemonde la fille du Monde’’, aujourd’hui encore, rappellent l’époque du ‘’coupé-décalé originel’’. ‘’Le champion d’Afrique’’ est aussi souvent mis à l’index comme l’instigateur des divisions au sein de la famille coupé-décalé. Cette vision des choses désole Christy B qui pense que les gens racontent des mensonges sur lui sans le connaître. « Le coupé-décalé porte en lui-même les germes de la division car les artistes sont intolérants et n’ont aucun sens de la solidarité. C’est vraiment dommage car c’est dans l’union que nous pourrons construire une musique forte. Il y a des artistes de valeur que j’apprécie bien. Il suffit d’un peu d’organisation, d’humilité et de solidarité pour faire du coupé-décalé une musique qui compte », a indiqué l’artiste. Qui a dans son sac un projet, le lancement d’une cérémonie de distinction dénommée ‘’Prix Côte d’Ivoire Music’’. Mais avant, il dit être à l’œuvre pour la réconciliation entre les promoteurs ivoiriens de la diaspora.
« Je suis une personne éprise de paix. J’ai mal de voir mes frères et sœurs se regarder en chiens de faïence. Cela n’honore pas la musique ivoirienne. Et depuis des années, c’est une gangrène qui ronge le show-biz ivoirien en Europe. C’est pourquoi nos artistes n’arrivent pas à percer là-bas. J’ai rencontré chacun de ces promoteurs pour expliquer l’importance de notre réconciliation. J’ai bon espoir que la paix revienne pour le bonheur de la grande famille des artistes ivoiriens », a-t-il conclu.