Venance Konan (DG Frat Mat): La “célébration vise à engager des réflexions sur l’avenir du groupe’’
Le Directeur Général de Fraternité Matin était l’invité du Journal télévisé du 8 décembre 2019, sur Rti 1.
Quel bilan faites-vous des 55 ans de Fraternité Matin ?
C’est 55 ans d’histoire, 55 ans dans la vie des Ivoiriens. Le bilan est positif, puisque nous conservons toujours notre position de leader malgré la concurrence. A partir de la libéralisation du secteur de la presse en 1990, tous les journaux qui ont vu le jour avaient pour concurrent Fraternité Matin. Nous avons pu tenir et nous sommes encore là. Le bilan est donc positif.
Vous tirez moins de journaux que par le passé...
Nous tirons autour de 15 000 numéros par jour. Mais cela est dû à la crise qui frappe le secteur de la presse au plan mondial. Une crise qui a emporté de grands journaux ailleurs, en France ou aux États-Unis. Des journaux papiers prestigieux ont disparu pour faire place à des journaux électroniques. C’est malheureusement la tendance que nous vivons.
C’est pour pallier cela que Fraternité Matin évolue vers une version en ligne ?
Oui, nous avons compris la nécessité d’évoluer vers le numérique. La mutation est lente, certes, mais sûre. Et les 55 ans que nous célébrons nous offre le cadre de faire le bilan et voir les perspectives. Il n’y a pas que le numérique, mais il y a aussi la diversification. Et les nouveaux équipements que nous avons acquis entrent dans ce cadre. Il faut savoir que Fraternité Matin, ce n’est pas qu’un journal. C’est tout un groupe de presse qui comporte une imprimerie ainsi qu’une maison d’édition. Et la liste n’est pas exhaustive. C’est tout cet ensemble que nous devons redéployer en tenant compte des différents facteurs qui caractérisent aujourd’hui ces secteurs d’activité.
A l’instar de grands journaux qui ont fermé dans le monde, certaines productions propres à votre groupe de presse ont aussi cessé d’exister ?
Oui, Ivoir’soir par exemple. C’est d’ailleurs dans ce quotidien que j’ai démarré ma carrière de journaliste. Ce journal édité à partir de 1987 a eu un grand succès. Les journaux qui ont vu le jour avec la libéralisation de 1990 ont puisé dans la ligne éditoriale de Ivoir’soir, notamment les faits divers, le sport, la culture et les grands reportages. Et ils étaient déjà disponibles sur le marché dès le matin.
Quelles sont les perspectives de Fraternité Matin ?
Ce sont, entre autres, notre mutation vers le numérique. Un processus dans lequel nous sommes déjà engagés. Nous sommes très bien classés sur le secteur du numérique, mais notre ambition, c’est d’être leader aussi. La diversification est aussi une priorité pour nous. Nous avons déjà des publications telles que Émergence économique, qui est un journal spécialisé dans l’économie, il y a aussi Femme d’Afrique. Mon ambition est de créer un journal destiné aux jeunes, une autre publication destinée aux adolescents. Nous envisageons aussi proposer un journal qui parle de culture.
Quel est le programme des festivités des 55 ans ?
Ce lundi 9 décembre, c’est l’anniversaire de Fraternité Matin. Qui a été créé le 9 décembre 1964. Nous recevons aujourd’hui, à partir de 10h30, le chef de l’État Alassane Ouattara. A ce propos, nous signalons que compte tenu de la présence du Président de la République, la voie qui passe devant notre siège sera fermée à la circulation de 7h à 14h. Le Président va inaugurer une exposition photos qui retrace l’histoire de Fraternité Matin, mais aussi l’histoire de la Côte d’Ivoire. Parce que l’histoire de Fraternité Matin se confond avec celle de la Côte d’Ivoire indépendante. Le Président va découvrir la plaque qui porte son nom au niveau de l’imprimerie. C’est grâce à lui que cette imprimerie a retrouvé son lustre d’antan. Nous avons donc décidé de la baptiser du nom du Président Alassane Ouattara. Après la phase des allocutions, Fraternité Matin ouvrira ses portes pour que le grand public vienne découvrir ce qu’est ce groupe de presse, de l’intérieur. Notons que les festivités sont placées sous le haut patronage du Président de la République, sous le parrainage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, et sous la présidence du ministre de la Communication et des Médias Sidi Tiémoko Touré.
Un dîner est aussi annoncé ?
Un dîner gala est prévu le 20 décembre, pour remercier les partenaires qui nous accompagnent depuis de nombreuses années. Mais bien avant les 19 et 20 décembre, se tiendra au Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), sis au Plateau, un forum international sur le thème : « Entre repli identitaire et panafricanisme, quelle place pour la zone de libre-échange continentale africaine ? ». Ce rendez-vous enregistrera la présence de plusieurs ministres et grands intellectuels africains. Un concert au stade de l’université Félix Houphouët-Boigny à Cocody est aussi prévu. Pour dire aux étudiants que nous sommes là. Nous avons observé que les étudiants boudaient un peu Fraternité Matin.
Nous l’avons compris. Et dans les perspectives, nous envisageons leur consacrer un espace d’expression. Ce concert, c’est donc pour nous rapprocher d’eux, et leur dire : « on est ensemble ».
Nous tirons autour de 15 000 numéros par jour. Mais cela est dû à la crise qui frappe le secteur de la presse au plan mondial. Une crise qui a emporté de grands journaux ailleurs, en France ou aux États-Unis. Des journaux papiers prestigieux ont disparu pour faire place à des journaux électroniques. C’est malheureusement la tendance que nous vivons.
C’est pour pallier cela que Fraternité Matin évolue vers une version en ligne ?
Oui, nous avons compris la nécessité d’évoluer vers le numérique. La mutation est lente, certes, mais sûre. Et les 55 ans que nous célébrons nous offre le cadre de faire le bilan et voir les perspectives. Il n’y a pas que le numérique, mais il y a aussi la diversification. Et les nouveaux équipements que nous avons acquis entrent dans ce cadre. Il faut savoir que Fraternité Matin, ce n’est pas qu’un journal. C’est tout un groupe de presse qui comporte une imprimerie ainsi qu’une maison d’édition. Et la liste n’est pas exhaustive. C’est tout cet ensemble que nous devons redéployer en tenant compte des différents facteurs qui caractérisent aujourd’hui ces secteurs d’activité.
A l’instar de grands journaux qui ont fermé dans le monde, certaines productions propres à votre groupe de presse ont aussi cessé d’exister ?
Oui, Ivoir’soir par exemple. C’est d’ailleurs dans ce quotidien que j’ai démarré ma carrière de journaliste. Ce journal édité à partir de 1987 a eu un grand succès. Les journaux qui ont vu le jour avec la libéralisation de 1990 ont puisé dans la ligne éditoriale de Ivoir’soir, notamment les faits divers, le sport, la culture et les grands reportages. Et ils étaient déjà disponibles sur le marché dès le matin.
Quelles sont les perspectives de Fraternité Matin ?
Ce sont, entre autres, notre mutation vers le numérique. Un processus dans lequel nous sommes déjà engagés. Nous sommes très bien classés sur le secteur du numérique, mais notre ambition, c’est d’être leader aussi. La diversification est aussi une priorité pour nous. Nous avons déjà des publications telles que Émergence économique, qui est un journal spécialisé dans l’économie, il y a aussi Femme d’Afrique. Mon ambition est de créer un journal destiné aux jeunes, une autre publication destinée aux adolescents. Nous envisageons aussi proposer un journal qui parle de culture.
Quel est le programme des festivités des 55 ans ?
Ce lundi 9 décembre, c’est l’anniversaire de Fraternité Matin. Qui a été créé le 9 décembre 1964. Nous recevons aujourd’hui, à partir de 10h30, le chef de l’État Alassane Ouattara. A ce propos, nous signalons que compte tenu de la présence du Président de la République, la voie qui passe devant notre siège sera fermée à la circulation de 7h à 14h. Le Président va inaugurer une exposition photos qui retrace l’histoire de Fraternité Matin, mais aussi l’histoire de la Côte d’Ivoire. Parce que l’histoire de Fraternité Matin se confond avec celle de la Côte d’Ivoire indépendante. Le Président va découvrir la plaque qui porte son nom au niveau de l’imprimerie. C’est grâce à lui que cette imprimerie a retrouvé son lustre d’antan. Nous avons donc décidé de la baptiser du nom du Président Alassane Ouattara. Après la phase des allocutions, Fraternité Matin ouvrira ses portes pour que le grand public vienne découvrir ce qu’est ce groupe de presse, de l’intérieur. Notons que les festivités sont placées sous le haut patronage du Président de la République, sous le parrainage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, et sous la présidence du ministre de la Communication et des Médias Sidi Tiémoko Touré.
Un dîner est aussi annoncé ?
Un dîner gala est prévu le 20 décembre, pour remercier les partenaires qui nous accompagnent depuis de nombreuses années. Mais bien avant les 19 et 20 décembre, se tiendra au Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), sis au Plateau, un forum international sur le thème : « Entre repli identitaire et panafricanisme, quelle place pour la zone de libre-échange continentale africaine ? ». Ce rendez-vous enregistrera la présence de plusieurs ministres et grands intellectuels africains. Un concert au stade de l’université Félix Houphouët-Boigny à Cocody est aussi prévu. Pour dire aux étudiants que nous sommes là. Nous avons observé que les étudiants boudaient un peu Fraternité Matin.
Nous l’avons compris. Et dans les perspectives, nous envisageons leur consacrer un espace d’expression. Ce concert, c’est donc pour nous rapprocher d’eux, et leur dire : « on est ensemble ».