Bouaké : Des produits prohibés saisis et incinérés

Des produits prohibés incinérés à Bouaké. (DR)
Des produits prohibés incinérés à Bouaké. (DR)
Des produits prohibés incinérés à Bouaké. (DR)

Bouaké : Des produits prohibés saisis et incinérés

Des produits prohibés saisis par la douane ont été incinérés le mardi 10 décembre 2019, à Bouaké, en présence de Francis Boni Katou, secrétaire général de la préfecture de Bouaké, représentant Tuo Fozié, préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké et Ahmed Diomandé, procureur adjoint près le tribunal de première instance de Bouaké, représentant Braman Koné, procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké.

A en croire le lieutenant-colonel Benjamin Djibo Vagba, représentant Sévérin Benoit Baillet, directeur régional de douane de Bouaké, ces produits contrefaits ont été saisis du 31 décembre 2017 au 31 décembre 2018. « Nous avions pu mettre la main sur 1,220 tonnes de Ppne (Produits pharmaceutiques non enregistrés), 46 kilogrammes de cannabis, 900 seringues et 100 cartouches de cigarettes », a-t-il révélé à la presse.

« Tous ces produits ont été saisis au cours des fouilles dans les cars de transport de passagers dans les différents corridors par le service de la douane en charge de la lutte contre la circulation illicite de ces produits dangereux », a tenu à préciser le sous-directeur régional de la surveillance des opérations d’intervention de la douane de Bouaké.

Cette saisie qui a une valeur marchande de plus de 150 millions de FCfa, est une menace de santé publique. D’ailleurs, dira Vagba Benjamin, ces produits contrefaits ont des conséquences à la fois économique et sanitaire. « La commercialisation de ces produits par les personnes de tout acabit crée de la concurrence déloyale aux produits pharmaceutiques. Quant au plan sanitaire, ces produits issus des trafics de tout genre ont des répercutions sur la santé humaine du fait de leurs compositions qui ne respectent aucune norme prescrite », a-t-il déploré.

Le représentant du directeur régional de la douane de Bouaké a souligné le peu de moyens dont dispose son service pour lutter efficacement contre ce fléau.

Quant au procureur adjoint auprès du tribunal de première instance de Bouaké, il a salué le travail abattu au quotidien par la douane pour éradiquer ce trafic.