La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci) a procédé, hier, à un exercice de simulation d’alerte incendie sur ses installations d’Abidjan Vridi pour tester son Plan d’opération interne (Poi). L’opération portait sur la gestion d’un incendie provoqué par un feu survenu à la suite du déraillement d’un wagon contenant des hydrocarbures. Il s’est donc agi de lutter contre le brasier, de secourir les victimes, de sécuriser les installations, les entreprises voisines et l’environnement.

Au bout d’une heure d’interaction permanente avec les équipes de pompiers et le corps médical déployés, la cellule de crise a pu venir à bout du sinistre, mais également sécuriser le périmètre, les installations et le personnel. L’opération a été menée avec les partenaires de la Gestoci, notamment la Société ivoirienne de raffinage (Sir), la Petroci, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm), la gendarmerie, la police, le Centre ivoirien anti-pollution (Ciapol) et le Samu.

Doumbia Ibrahima, directeur général de la Gestoci, a expliqué que l’organisation régulière de cet exercice dénote la volonté de l’entreprise de s’assurer que son dispositif d’intervention est constamment opérationnel. « Nous faisons cet exercice pour évaluer notre capacité d’action et améliorer nos moyens d’intervention si le besoin se présente. Parce que c’est notre rôle de protéger les hommes, les installations et l’environnement », a déclaré Doumbia Ibrahima.

Le directeur général de la Gestoci explique l’opportunité de ces séances de simulation par le fait « qu’il faut constamment se remettre en cause, parce qu’on ne peut pas être parfait en matière de sécurité. Mais aussi parce que la sécurité n’a pas de prix ». Doumbia Ibrahima n’a pas manqué de réitérer sa volonté de continuer ce genre d’exercices « pour prévenir un certain nombre de risques et être prompt à intervenir dès qu’une situation d’urgence se présente ».

Le patron de la Gestoci a souligné l’engagement de sa société à maintenir son matériel d’intervention et son personnel en conformité avec les normes, « parce qu’il y a des standards à respecter ». C’est entouré de plusieurs responsables dont la directrice générale adjointe, Nina Kéita; Steven Séka, directeur des opérations internes et Dosso Mamadou, chef de la sécurité, qu’il a donc exprimé sa gratitude au ministère de tutelle qui a fait en sorte que le dispositif respecte les normes.