Lutte contre le paludisme : La Côte d’Ivoire se dote d’une usine de produits bio-larvicides
Un atelier s’est tenu, mardi, à Grand-Bassam sur le projet.
La lutte contre le paludisme sera renforcée dans les prochaines années en Côte d’Ivoire et de façon générale en Afrique de l’Ouest. Une usine de fabrication de produits bio-larvicides sera en effet, construit bientôt à Abidjan.
L’étude de faisabilité démarrera dans les prochains jours et durera quatre mois. Après quoi, suivront les travaux de construction de l’usine qui dureront à leur tour deux ans. Une première étude de faisabilité, estime le coût de ce projet à 15 milliards Fcfa, à financer par la Cedeao. En attendant la seconde et ses résultats, un atelier de deux jours a été initié sur le projet le mardi 10 décembre, à N’sa hôtel de Grand-Bassam.
Initié par le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, cette rencontre a enregistré une trentaine de participants issus de divers ministères, et autres structures nationales en lien avec la santé, mais aussi de la commission de la Cedeao, des pays de la Cedeao, et de la commission de l’Uemoa.
Présidé par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Sylla Kalilou, l’atelier avait pour objectif de faire le point de l’état d’avancement de ce projet en Côte d’Ivoire, et de partager les expériences et les informations dans l’optique de permettre la reprise en main du projet par la Commission de la Cedeao.
A la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet adjoint du ministre Ally Coulibaly a souligné que ce projet tient à cœur aux autorités ivoiriennes, au regard des impacts socio-économiques du paludisme sur les populations ouest-africaines. « La Côte d’Ivoire voudrait saisir cette opportunité pour utiliser cet autre moyen de lutte contre le vecteur du paludisme, à savoir les bio-larvicides », a-t-il affirmé.
Il a relevé que l’Afrique est à ce jour, l’espace le plus affecté par le paludisme dans le monde. « Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), la plupart des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie, surviennent en Afrique, notamment en Afrique subsaharienne. Il importe de souligner que sur 219 millions de cas de paludisme enregistrés en 2017, dans 87 pays, 92% des cas et 93% des décès dus à cette maladie sont survenus en Afrique loin devant l’Asie du Sud-Est (5%) et la méditerranée orientale (2%) », a-t-il noté.
Toutefois, a-t-il précisé, en Côte d’Ivoire, les autorités sanitaires ivoiriennes ont mis en place des dispositifs pour réduire le paludisme dans le pays. Il s’agit, entre autres, de la distribution de 15 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée aux ménages en 2017, la dotation de tous les centres de santé publics de milliers d’hémoglobinomètres, un appareil servant à mesurer le taux d’hémoglobine et de détecter l’anémie chez les enfants.
Pour sa part, Dr. Kouakou Kouamé Alphonse, point focal de l’Organisation ouest-africaine de la santé (Oas) Côte d’Ivoire, qui est la branche santé de la Cedeao, a indiqué que la Cedeao veut, à travers ce projet, passer du stade de lutte, à la destruction de l’origine du paludisme. « Le paludisme n’est pas simplement un problème de santé. Mais c’est un problème multisectoriel. Il va falloir agir sur l’environnement. En restant dans les mesures classiques, il est difficile d’atteindre cet objectif ». Il a aussi ajouté que cette usine permettra à la Côte d’Ivoire et aux pays de la sous-région d’être autonomes dans la lutte contre le paludisme.
Initié par le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, cette rencontre a enregistré une trentaine de participants issus de divers ministères, et autres structures nationales en lien avec la santé, mais aussi de la commission de la Cedeao, des pays de la Cedeao, et de la commission de l’Uemoa.
Présidé par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Sylla Kalilou, l’atelier avait pour objectif de faire le point de l’état d’avancement de ce projet en Côte d’Ivoire, et de partager les expériences et les informations dans l’optique de permettre la reprise en main du projet par la Commission de la Cedeao.
A la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet adjoint du ministre Ally Coulibaly a souligné que ce projet tient à cœur aux autorités ivoiriennes, au regard des impacts socio-économiques du paludisme sur les populations ouest-africaines. « La Côte d’Ivoire voudrait saisir cette opportunité pour utiliser cet autre moyen de lutte contre le vecteur du paludisme, à savoir les bio-larvicides », a-t-il affirmé.
Il a relevé que l’Afrique est à ce jour, l’espace le plus affecté par le paludisme dans le monde. « Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), la plupart des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie, surviennent en Afrique, notamment en Afrique subsaharienne. Il importe de souligner que sur 219 millions de cas de paludisme enregistrés en 2017, dans 87 pays, 92% des cas et 93% des décès dus à cette maladie sont survenus en Afrique loin devant l’Asie du Sud-Est (5%) et la méditerranée orientale (2%) », a-t-il noté.
Toutefois, a-t-il précisé, en Côte d’Ivoire, les autorités sanitaires ivoiriennes ont mis en place des dispositifs pour réduire le paludisme dans le pays. Il s’agit, entre autres, de la distribution de 15 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée aux ménages en 2017, la dotation de tous les centres de santé publics de milliers d’hémoglobinomètres, un appareil servant à mesurer le taux d’hémoglobine et de détecter l’anémie chez les enfants.
Pour sa part, Dr. Kouakou Kouamé Alphonse, point focal de l’Organisation ouest-africaine de la santé (Oas) Côte d’Ivoire, qui est la branche santé de la Cedeao, a indiqué que la Cedeao veut, à travers ce projet, passer du stade de lutte, à la destruction de l’origine du paludisme. « Le paludisme n’est pas simplement un problème de santé. Mais c’est un problème multisectoriel. Il va falloir agir sur l’environnement. En restant dans les mesures classiques, il est difficile d’atteindre cet objectif ». Il a aussi ajouté que cette usine permettra à la Côte d’Ivoire et aux pays de la sous-région d’être autonomes dans la lutte contre le paludisme.