Livre/ ‘’Le Pays Akyé’’ : Un appel à la préservation du patrimoine culturel de ce peuple
L’œuvre est composée de quatre parties d’inégales longueurs. La première, trois chapitres, 20 pages explique entre le micro-cadre géographique Akyé, plus de 10.000km2. Quant à la deuxième partie dit l’histoire du peuple explique le journaliste Michel Koffi, comprend quatre chapitres, la plus longue, 58 pages et part de la période précoloniale, avec l’immigration du peuple Akyé, son installation en Côte d’Ivoire, ses deux révoltes contre l’ordre colonial, abject, avec point nodal l’assassinat du capitaine Gourgas, en 1909. Dans cette partie de l’ouvrage, l’auteur précise bien ceci : « originaire du Ghana, les Akyé, même du sud (Alépé et Anyama), ne sont pas des lagunaires ». Notant que Bouapé(au nord) est leur site historique, lieu de départ de tous les sous-groupes actuellement connus, composé de cinq cantons, auxquels s’ajoutent ceux qui se sont déplacés au sud(Alépé et Anyama) et dans les agglomérations des peuples voisins.
La troisième partie, avec quatre chapitres, 22 pages, s’ouvre sur l’indépendance jusqu’à nos jours. Cette troisième partie donne de voir aussi la contribution des Akyé au développement économique et social du pays Akyé, mieux de la Côte d’Ivoire. Il avait la variable stratégique de tout développement, de toute entreprise : le capital humain ; les ressources humaines en qualité. La quatrième partie de l’œuvre évoque le pays Akyé « principal ethnie de la partie méridionale de la Côte d’Ivoire », face à son avenir, défis et enjeux, composées de quatre chapitres, 49 pages.
Dans sa présentation, le journaliste Michel Koffi fait savoir que cet essai aurait pu paraitre barbant, à première lecture, mais, le style, le découpage des périodes, le plan rigoureux suivi, avec fort souci de résumer chaque chapitre ou partie. Préfacé par le Pr Antoine Asseypo Hauhouot, ce livre veut faire connaitre le peuple et la terre Akyé aux générations actuelles, obligées de s’enraciner pour mieux affronter les bouleversements du monde, le recours aux sources demande un enracinement plus conséquent. Pour l’auteur, les rappels historiques résument de manière compréhensible les multiples légendes et ou hypothèses de cette communauté. Et d’ajouter qu’il s’agit enfin, d’une réflexion prospective... » Bobo man Bobo » traduit la complexité et la relativité du monde des vivants. Cette expression est souvent accompagnée d’une locution célèbre chez les Akyé. « Si tu entends le bruit du pilon chez ton voisin, fais-en autant ». Les Akyé disent : « Binkpé-jou et le bin-tin », c’est-à-dire trop parler n’est pas signe d’attention, trop parler est un défaut.