Lutte contre le terrorisme: Les anciens du Cesa proposent des solutions pour anticiper les crises

Photo de famille des membres du cesa (Jean Bavane Kouika)
Photo de famille des membres du cesa (Jean Bavane Kouika)
Photo de famille des membres du cesa (Jean Bavane Kouika)

Lutte contre le terrorisme: Les anciens du Cesa proposent des solutions pour anticiper les crises

Le 15/12/19 à 09:59
modifié 15/12/19 à 12:17
L’Amicale du Centre d’études stratégiques de l’Afrique-section Côte d’Ivoire (Cesa-ci), composée des anciens auditeurs de la Cesa a organisé un symposium de lancement de ses activités, le vendredi 13 décembre 2019, à Abidjan-Port Bouet autour du thème : « lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire : Evaluation de la menace ». Cette cérémonie avait comme invité spécial Jimmy Carter III, ex-ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.

Procédant à l’ouverture du symposium, le ministre des Eaux et Forêts et coordinateur national du Cesa, Alain Donwahi a indiqué : « Les Etats-Unis travaillent pour une sécurité plus globale. C’est pourquoi je voudrais me féliciter de la tenue de ce symposium qui vise à renforcer les capacités de nos forces. Aussi voudrais-je inviter les participants à saisir cette opportunité car le Cesa-ci constitue un outil de réflexion stratégique à l’anticipation des crises ».

Selon lui, le Cesa-ci doit de se donner les moyens de fonctionner de manière durable à travers la prise d’initiative propre et proposer des réponses aux défis du moment.

« Le gouvernement américain travaille au maintien de contact avec vous, vous qui avez participé aux activités du Cesa. Vous représentez une richesse pour vos pays et les relations entre nos deux pays », a affirmé Richard Bell, ambassadeur actuel des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.

Avant d’ajouter : « le terrorisme suicidaire est bien plus dangereux que le terrorisme ordinaire. C’est aujourd’hui une menace qui plane sur votre pays et les pays voisins. Ce conflit est une insurrection et la règle n°1 de la contre-insurrection, c’est d’avoir la population avec vous, pour cela il faut être lucide, efficace et respectueux de la population civile et éviter toute instrumentalisation. Le vivre ensemble exige un minimum de confiance.

Pour le diplomate américain, « à l’approche d’une année électorale en Côte d’Ivoire, il est important d’avoir des relations avec les hommes politiques de tout bord et éviter tout vocabulaire stigmatisant ». Car a-t-il dit, cette menace demande beaucoup de discipline, de communication, A noter de sacrifices et de persévérance.

Rappelons que le Centre d’études stratégiques de l’Afrique qui sert de forum de recherche, de programmes académiques et de plateforme d’échanges d’idées a été créé en 1999, dans le but d’améliorer la sécurité des citoyens en renforçant l’efficacité et la responsabilité des institutions africaines, en soutien à la politique des Etats-Unis à l’égard de l’Afrique ».

La rencontre a donc servi à tirer profit des expériences collectives pour assurer la paix, la sécurité et la stabilité en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.

A souligner que ce symposium a été précédé par un atelier multilatéral sur la gestion des ressources de la sécurité en Afrique du 10 au 12 décembre 2019.

Le 15/12/19 à 09:59
modifié 15/12/19 à 12:17