Alassane Ouattara : « Ce projet est une autre preuve tangible que notre pays avance et avance bien »
Après trois ans de travaux, l’ouvrage financé en grande partie par le pays du Soleil Levant a été mis en service, le lundi, par le Chef de l’État.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, entouré de plusieurs membres du gouvernement et de représentants de l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire, a officiellement mis en service le lundi 16 décembre, l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise (carrefour Solibra) dans la commune de Treichville. Cet ouvrage est le symbole « de l’excellente relation entre notre pays et la République du Japon », a rappelé le Chef de l’État à l’inauguration. « Ce projet est une autre preuve tangible du fait que notre pays avance et avance bien vers le développement », s’est-il félicité.
« Le gouvernement continuera de travailler sans répit pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens et de toutes les populations de notre beau pays. Le défi est immense, les enjeux sont nombreux. Mais nous sommes sur la bonne voie. Aucune région de Côte d’Ivoire ne restera en marge de notre marche vers le développement », a rassuré Alassane Ouattara lors de cette cérémonie retransmise en direct à la télévision et la radio nationales.
Ce projet de 32,5 milliards de FCfa (la Côte d’Ivoire a apporté un appui de 4,3 milliards) est un don du peuple japonais, annoncé en janvier 2014 lors de la visite officielle du Premier ministre, Shinzo Abe, à Abidjan. L’inauguration intervient après 36 mois de travaux réalisés dans le temps par Daiho corporation et le sous-traitant Razel-Bec.
Tout en se réjouissant de la forte mobilisation des populations des communes directement bénéficiaires (Treichville et Marcory), le Chef de l’État a traduit toute sa reconnaissance aux dirigeants japonais, avec à leur tête le Premier ministre Chinzo Abe, mais également à toute l’équipe gouvernementale pour la réussite de ce projet pour lequel une autre phase est prévue.
Grâce aux nombreux efforts du gouvernement, avec ses partenaires techniques et financiers, la Côte d’Ivoire a enregistré une croissance économique annuelle avoisinant 8% en moyenne sur la période 2011-2018. La stabilité macroéconomique, quant à elle, s’est renforcée avec une inflation maîtrisée à moins de 2% par an et un endettement public contenu à moins de 50% du Pib. Tandis que l’effort d’investissement public et privé a connu un accroissement significatif pour atteindre 21% en 2018, rappelait le secrétaire général de la Présidence de la République, Patrick Achi, à la cérémonie de clôture de la Cgeci Acacemy, le 15 octobre.
Le pays fait partie des sept pays à la plus forte croissance économique au monde et de ceux où le climat des affaires s’est le plus fortement amélioré, passant de la 177e à la 122e place, entre 2013 et 2019, soit une progression de 55 places, selon le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale. Le secteur privé dynamique représente 2/3 du total des investissements, 83% des emplois et contribue à 90% des ressources budgétaires de l’État.
Fluidité routière
Selon des études, ce carrefour, situé entre les communes de Treichville et Marcory et qui fait la jonction entre les zones Nord et Sud du district d’Abidjan (environ cinq millions d’habitants, dernier recensement 2014), enregistre, en moyenne, un trafic journalier de plus de 130 000 véhicules. Il fait partie de ces nœuds, sujets à d’énormes embouteillages dans la ville d’Abidjan, un véritable « goulot d’étranglement », a déploré le Président de la République. La mise en service de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise vient ainsi contribuer à améliorer la fluidité du trafic par la décongestion des boulevards Vge et de Gaulle et par la réduction du temps des usagers à ce carrefour.
« Comme vous le savez, l’extension du réseau routier national constitue un pilier important dans la stratégie de développement économique de notre pays. A cet égard, l’amélioration de la mobilité urbaine à travers la construction des infrastructures de transport et la mise en place d’un système de transport multimodal intégré sont des axes privilégiés par le gouvernement », a rappelé le Président de la République.
Rien que sur la période 2011-2016, au moins 2 000 milliards de FCfa avaient été investis dans les infrastructures routières. Comme le soutient Alassane Ouattara, de nombreux projets ont été lancés à travers tout le pays et d’autres vont suivre. Il s’agit, entre autres, des axes Bouna-Doropo, Bondiali-Odienné, Danané-Frontière Guinée, Divo-Guitry, Tiébissou-Didiévi, Kani-Boundiali, Mankono-Séguéla et de la route de Tiapoum. La voirie urbaine n’est pas en reste, comme en témoignent dans ce vaste programme d’investissements routiers, les travaux des 4e et 5e ponts, l’aménagement d’un giratoire au carrefour de l’Indénié, les travaux d’élargissement du boulevard de Marseille, la traversée de Bingerville et de la voie d’Abatta. L’intérieur du pays n’a également pas été oublié.
De grands chantiers en 2020 à Abidjan. En 2020, de nombreux chantiers liés aux infrastructures routières devraient démarrer à Abidjan, selon le Chef de l’État. Les travaux de construction de trois échangeurs, financés, devraient démarrer sur le boulevard Mitterrand (Cocody) et un autre échangeur est prévu au carrefour Akwaba (Port-Bouët). À cela, s’ajouteront bientôt le démarrage des travaux des voies des sorties Est, route d’Adzopé et Ouest, route de Dabou et de la voie express de contournement d’ Abidjan dénommée Y4.
En outre, d’autres projets structurants visant à l’amélioration de la circulation dans le district autonome d’Abidjan seront lancés à court terme, annonce le Chef de l’État. Il s’agit notamment des deux projets de transport en commun que sont le métro et les Bus rapides de transport (Brt) qui vont permettre d’améliorer l’offre de transport public de masse et de stabiliser, à terme, la demande croissante en infrastructures
Ce projet de 32,5 milliards de FCfa (la Côte d’Ivoire a apporté un appui de 4,3 milliards) est un don du peuple japonais, annoncé en janvier 2014 lors de la visite officielle du Premier ministre, Shinzo Abe, à Abidjan. L’inauguration intervient après 36 mois de travaux réalisés dans le temps par Daiho corporation et le sous-traitant Razel-Bec.
Tout en se réjouissant de la forte mobilisation des populations des communes directement bénéficiaires (Treichville et Marcory), le Chef de l’État a traduit toute sa reconnaissance aux dirigeants japonais, avec à leur tête le Premier ministre Chinzo Abe, mais également à toute l’équipe gouvernementale pour la réussite de ce projet pour lequel une autre phase est prévue.
Grâce aux nombreux efforts du gouvernement, avec ses partenaires techniques et financiers, la Côte d’Ivoire a enregistré une croissance économique annuelle avoisinant 8% en moyenne sur la période 2011-2018. La stabilité macroéconomique, quant à elle, s’est renforcée avec une inflation maîtrisée à moins de 2% par an et un endettement public contenu à moins de 50% du Pib. Tandis que l’effort d’investissement public et privé a connu un accroissement significatif pour atteindre 21% en 2018, rappelait le secrétaire général de la Présidence de la République, Patrick Achi, à la cérémonie de clôture de la Cgeci Acacemy, le 15 octobre.
Le pays fait partie des sept pays à la plus forte croissance économique au monde et de ceux où le climat des affaires s’est le plus fortement amélioré, passant de la 177e à la 122e place, entre 2013 et 2019, soit une progression de 55 places, selon le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale. Le secteur privé dynamique représente 2/3 du total des investissements, 83% des emplois et contribue à 90% des ressources budgétaires de l’État.
Fluidité routière
Selon des études, ce carrefour, situé entre les communes de Treichville et Marcory et qui fait la jonction entre les zones Nord et Sud du district d’Abidjan (environ cinq millions d’habitants, dernier recensement 2014), enregistre, en moyenne, un trafic journalier de plus de 130 000 véhicules. Il fait partie de ces nœuds, sujets à d’énormes embouteillages dans la ville d’Abidjan, un véritable « goulot d’étranglement », a déploré le Président de la République. La mise en service de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise vient ainsi contribuer à améliorer la fluidité du trafic par la décongestion des boulevards Vge et de Gaulle et par la réduction du temps des usagers à ce carrefour.
« Comme vous le savez, l’extension du réseau routier national constitue un pilier important dans la stratégie de développement économique de notre pays. A cet égard, l’amélioration de la mobilité urbaine à travers la construction des infrastructures de transport et la mise en place d’un système de transport multimodal intégré sont des axes privilégiés par le gouvernement », a rappelé le Président de la République.
Rien que sur la période 2011-2016, au moins 2 000 milliards de FCfa avaient été investis dans les infrastructures routières. Comme le soutient Alassane Ouattara, de nombreux projets ont été lancés à travers tout le pays et d’autres vont suivre. Il s’agit, entre autres, des axes Bouna-Doropo, Bondiali-Odienné, Danané-Frontière Guinée, Divo-Guitry, Tiébissou-Didiévi, Kani-Boundiali, Mankono-Séguéla et de la route de Tiapoum. La voirie urbaine n’est pas en reste, comme en témoignent dans ce vaste programme d’investissements routiers, les travaux des 4e et 5e ponts, l’aménagement d’un giratoire au carrefour de l’Indénié, les travaux d’élargissement du boulevard de Marseille, la traversée de Bingerville et de la voie d’Abatta. L’intérieur du pays n’a également pas été oublié.
De grands chantiers en 2020 à Abidjan. En 2020, de nombreux chantiers liés aux infrastructures routières devraient démarrer à Abidjan, selon le Chef de l’État. Les travaux de construction de trois échangeurs, financés, devraient démarrer sur le boulevard Mitterrand (Cocody) et un autre échangeur est prévu au carrefour Akwaba (Port-Bouët). À cela, s’ajouteront bientôt le démarrage des travaux des voies des sorties Est, route d’Adzopé et Ouest, route de Dabou et de la voie express de contournement d’ Abidjan dénommée Y4.
En outre, d’autres projets structurants visant à l’amélioration de la circulation dans le district autonome d’Abidjan seront lancés à court terme, annonce le Chef de l’État. Il s’agit notamment des deux projets de transport en commun que sont le métro et les Bus rapides de transport (Brt) qui vont permettre d’améliorer l’offre de transport public de masse et de stabiliser, à terme, la demande croissante en infrastructures