Cet ouvrage représente le 22e pont important que vous mettez à la disposition de vos concitoyens, en huit années de gestion du pouvoir », a déclaré hier le ministre de l’Équipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou, à la faveur de la cérémonie d’inauguration du pont de l’amitié ivoiro-japonaise.

Au nombre de ces infrastructures, figure le 3e pont d’Abidjan. « Le 16 décembre 2016, le Président Alassane Ouattara procédait à l’inauguration du troisième pont d’Abidjan et du premier échangeur sur le boulevard Giscard d’Estaing. Heureux hasard ! Nous voici massivement réunis ici, autour du Président de la République, pour procéder à l’inauguration du deuxième échangeur sur le même boulevard », a-t-il fait remarquer.

Il a, de ce fait, relevé le sens élevé d’homme d’État et de bâtisseur du Chef de l’État. « Permettez-moi de vous rendre un hommage appuyé et de saluer le sens élevé de l’État qui vous habite », a-t-il affirmé. Il a ajouté que la réalisation du nouvel échangeur trouve son sens dans son engagement patriotique. « Cet engagement est la source de vos motivations et de votre inspiration qui vous permettent d’assumer avec courage et clairvoyance vos hautes fonctions à la tête de l’État », a-t-il indiqué. En outre,

Il a rendu également hommage au vice-Président Daniel Kablan Duncan, au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et au secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi, qui l’a précédé à la tête de ce département ministériel. Pour le ministre Amedé Kouakou, il est indéniable que ces hautes personnalités ont donné le coup de fouet nécessaire, ainsi que « les bonnes dispositions » qui ont permis de faire avancer, comme il se doit, les travaux qui ont tenu dans les délais.

Au niveau des relations entre la Côte d’Ivoire et le Japon, il a salué l’excellente coopération entre les deux pays. Ainsi que ses artisans, dont les différents ambassadeurs japonais qui se sont succédé en Côte d’Ivoire. Le ministre Amedé n’a pas oublié l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), pion essentiel dans ce dispositif. « Cet ouvrage dont les travaux ont débuté le 16 novembre 2016, a été financé par l’État de Côte d’Ivoire et par un don du gouvernement japonais, par le biais de la Jica », a-t-il indiqué à juste titre.

Un 3e échangeur au carrefour de l’aéroport Par ailleurs, il a félicité aussi toutes les entreprises qui sont intervenues dans la réalisation de l’ouvrage. Notamment le Bnetd, l’Ageroute, le Lbtp, etc.

En ce qui concerne l’infrastructure, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’un « échangeur de type Fly Over ». Il l’a décrit, en indiquant qu’il est composé de deux ponts en béton. « Un de 210 mètres de long, enjambant le carrefour en venant du pont de Gaulle, t un autre de 310 mètres de long, enjambe le carrefour de l’aéroport vers Treichville », a expliqué le ministre Amedé. Il a ensuite ajouté que les deux ouvrages prennent appui sur vingt piliers dont les fondations pénètrent à des profondeurs de trente mètres en moyenne.

Au niveau des caractéristiques relatives à la circulation, le ministre a indiqué que l’ouvrage « offre trois voies de circulation en section courante et deux voies à partir de la jonction des deux côtés ». Il a ajouté que la circulation sur les deux ouvrages se fait à sens unique.

Au chapitre du financement, le ministre Amedé Kouakou a indiqué que le coût du projet s’élève à 32,5 milliards de Fcfa, « répartis entre la Jica, pour un montant de 28,2 milliards Ttc et l’État de Côte d’Ivoire, pour 4,3 milliards de FCfa Ttc ».Pour le premier responsable des Infrastructures et des équipements routiers en Côte d’Ivoire, il va de soi que cet ouvrage contribuera fortement à améliorer le trafic routier dans la ville d’Abidjan. « Il va améliorer la fluidité du trafic par la décongestion du boulevard Valéry Giscard d’Estaing et le boulevard de Gaulle », au niveau du carrefour où il a été construit.

Par ailleurs, le ministre a annoncé avec beaucoup de bonheur, le début de la réalisation d’un troisième échangeur au carrefour de l’aéroport. Les travaux, a-t-il noté, vont démarrer dans le premier semestre de 2020. «Il est heureux que le gouvernement japonais a bien voulu accéder à notre requête », pour le financement de cet autre ouvrage, a souligné le ministre