Surveillance maritime et prévention de catastrophes : Des experts réfléchissent aux solutions
Un atelier de trois jours sur l'océanographie opérationnelle se tient, du 16 au 18 décembre, au Pôle scientifique et technologique de l'Université Félix Houphouët-Boigny, à Bingerville.
Environ 35 experts en océanographie et en sciences de l’espace venus de toutes les contrées du continent africain prennent part, depuis le lundi 16 décembre, au pôle scientifique de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ufhb) d’Abidjan-Bingerville, à un atelier autour du thème : « L’océanographie opérationnelle et revitalisation du Goos Africa ».
Il s’agit pour eux de mener des réflexions sur les mécanismes à adopter pour la réduction des gaz à effet de serre, de la pollution des eaux, de la surpêche et de la dégradation des zones côtières.
L’activité initiée par l’Union africaine (Ua) s’inscrit dans le cadre du programme Gmes and Africa, avec Goos Africa, l’Unesco, et le Centre universitaire de recherche et d’application de télédétection de l’Ufhb (Curat).
Obtenir des données en temps réel et aboutir à une stratégie commune de plan d’actions pour prédire les phénomènes naturels tels que les tornades, les inondations, sont, entre autres, les résultats attendus. De même que la mise à la disposition des gouvernants, des données fiables pour lutter contre l’érosion côtière et la piraterie maritime.
« L’océanographie opérationnelle, c’est la science qui va permettre de mettre à disposition de la population et de toutes les parties prenantes, des informations en temps réel. Nous travaillons scientifiquement à acquérir des données (température de surface, de courant, de profondeur de l’eau). Ces données permettront de prédire des tornades et de prévenir la survenue de vagues fortes pouvant créer des situations de dommage sur le littoral », a précisé le Pr Affian Kouadio, expert en océanographie, par ailleurs vice-président de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Les retombées de cette rencontre sont énormes pour l’Afrique, a estimé à son tour Tidiane Ouattara. Le responsable du programme spatial africain à la Commission de l’Union africaine et coordonnateur du programme continental Gmes and Africa, a affirmé qu'il appartient aux Africains d'utiliser la connaissance européenne en l'adaptant à leurs réalités. Car il est urgent de tirer profit de toutes les opportunités. Surtout que l’Afrique est le nouvel eldorado dans le développement spatial. « L’Afrique dépense des milliards de dollars pour les prestations des technologies étrangères. On ne peut pas continuer ainsi. Ce n’est pas durable. Il faut donc former les jeunes africains. Il faut s’approprier ces outils », a-t-il recommandé.
Au cours de cette rencontre de trois jours, des experts en océanographie et zone côtière vont réfléchir sur l’utilisation des données spatiales pour la gestion des ressources océaniques, mais aussi pour la gestion de l’érosion côtière.
Plusieurs panels sont prévus à cette rencontre scientifique qui va s’achever le mercredi 18 décembre, après une visite du Centre national de calcul de Côte d’Ivoire, suivie d’une sortie détente.
L’activité initiée par l’Union africaine (Ua) s’inscrit dans le cadre du programme Gmes and Africa, avec Goos Africa, l’Unesco, et le Centre universitaire de recherche et d’application de télédétection de l’Ufhb (Curat).
Obtenir des données en temps réel et aboutir à une stratégie commune de plan d’actions pour prédire les phénomènes naturels tels que les tornades, les inondations, sont, entre autres, les résultats attendus. De même que la mise à la disposition des gouvernants, des données fiables pour lutter contre l’érosion côtière et la piraterie maritime.
« L’océanographie opérationnelle, c’est la science qui va permettre de mettre à disposition de la population et de toutes les parties prenantes, des informations en temps réel. Nous travaillons scientifiquement à acquérir des données (température de surface, de courant, de profondeur de l’eau). Ces données permettront de prédire des tornades et de prévenir la survenue de vagues fortes pouvant créer des situations de dommage sur le littoral », a précisé le Pr Affian Kouadio, expert en océanographie, par ailleurs vice-président de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Les retombées de cette rencontre sont énormes pour l’Afrique, a estimé à son tour Tidiane Ouattara. Le responsable du programme spatial africain à la Commission de l’Union africaine et coordonnateur du programme continental Gmes and Africa, a affirmé qu'il appartient aux Africains d'utiliser la connaissance européenne en l'adaptant à leurs réalités. Car il est urgent de tirer profit de toutes les opportunités. Surtout que l’Afrique est le nouvel eldorado dans le développement spatial. « L’Afrique dépense des milliards de dollars pour les prestations des technologies étrangères. On ne peut pas continuer ainsi. Ce n’est pas durable. Il faut donc former les jeunes africains. Il faut s’approprier ces outils », a-t-il recommandé.
Au cours de cette rencontre de trois jours, des experts en océanographie et zone côtière vont réfléchir sur l’utilisation des données spatiales pour la gestion des ressources océaniques, mais aussi pour la gestion de l’érosion côtière.
Plusieurs panels sont prévus à cette rencontre scientifique qui va s’achever le mercredi 18 décembre, après une visite du Centre national de calcul de Côte d’Ivoire, suivie d’une sortie détente.