Droits de l’homme: Le Conseil national se penche sur la communication en période électorale

Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des Droits de l'Homme. (Dr)
Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des Droits de l'Homme. (Dr)
Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des Droits de l'Homme. (Dr)

Droits de l’homme: Le Conseil national se penche sur la communication en période électorale

Le 18/12/19 à 09:45
modifié 18/12/19 à 11:57
Au second jour de l’atelier de formation organisé par le Conseil national des droits de l’homme au siège de la représentation de la Cedeao, à Abidjan, un des thèmes abordés a été la communication politique en période électorale.
«Communication efficace dans le processus électoral pour des élections réussies», tel est le thème de la communication faite par le directeur général de la Radio de la paix (ex-radio Onuci Fm), Sangaré Abdoulaye. C'était le mardi 17 décembre 2019, au siège de la Cedeao à Cocody Corniche, au deuxième jour de l’atelier organisé le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Dans son exposé, ce professionnel des médias a fait savoir que pour réussir une communication en période électorale, il ne faut négliger aucun moyen de communication.

Que ce soient les médias classiques, les nouveaux médias ou d’autres moyens de communication de type traditionnel, comme c’est le cas des griots dans le monde mandingue ou encore les porte-cannes et les têtes couronnées en pays Akan. Toujours est-il qu’il faut tenir compte des contingences culturelles et environnementales. Les débats qui ont suivi l’exposé, très riches du reste, ont porté surtout sur les nouveaux médias. «Les réseaux sociaux sont aujourd’hui un mal nécessaire », affirme Sangaré Abdoulaye.

Il a donc fait savoir, à juste titre, qu’il ne faut pas les négliger, mais leur accorder la place qui leur revient de droit dans le système de communication mis en place pour parer à toute éventualité: «Il faut faire de la veille en permanence, comme on a pris l’habitude de faire la revue de presse». Le conférencier a déploré le fait de voir la communication comme la cinquième roue de la charrette. Pour lui, « elle se trouve au départ et à l’arrivée de toute action humaine. Elle doit donc se faire tous azimuts. Il faut l’optimiser au maximum », a-t-il exhorté.

«L’implication des institutions des droits de l’homme dans les processus électoraux pour des élections transparentes, inclusives et apaisées, basées sur le respect des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest », telle est la thématique de cette formation qui a démarré le lundi 16 décembre.

Les participants sont issus des États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Ils sont, d’une part, membres des institutions nationales des droits de l’homme. Et, d’autre part, représentants des organes qui gèrent les élections dans leurs pays.

Pour rappel, en 2020, la Côte d’Ivoire organisera, dans le mois d’octobre, la présidentielle. En outre, au sein de l’espace Cedeao, sept autres pays, dont le Ghana, le Mali et le Niger, auront aussi des élections (présidentielle, législatives...).

Le 18/12/19 à 09:45
modifié 18/12/19 à 11:57