40 ans de l’Aibef : Un Centre aéré socio-éducatif inauguré à Yopougon
L’Association ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef) a lancé officiellement les festivités marquant ses quarante ans d’existence, en marge de l’inauguration officielle du Centre aéré socio-éducatif des jeunes le mardi, à Yopougon.
« Quarante ans de rêve pour une Côte d’Ivoire où chaque individu a un libre accès aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité, dans le respect des droits sexuels, sans discrimination ». Cet engagement constant d’accentuer la promotion de la planification familiale dans le pays a été réaffirmé le mardi 17 décembre, à Yopougon, par la présidente de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef), le Pr Welfens-Akra Christiane.
C’était à la faveur de la double cérémonie marquant le lancement officiel des festivités des quarante ans de l’Aibef et l’inauguration du nouveau Centre aéré socio-éducatif des jeunes (Casej).
Devant les partenaires (Unfpa, Oms, Pathfinder), les leaders religieux, les jeunes et le ministère en charge de la Santé, la présidente de l’Aibef a fait l’historique de l’association créée en 1979, son bilan et ses perspectives.
« Le chemin est long, fastidieux, rempli d’embuches, mais pas impraticable ; la persévérance, l’union dans la diversité, le soutien et le coaching des moins robustes, leitmotiv de l’Aibef, est la clef du succès », a-t-elle témoigné.
Le thème retenu pour ces 40 ans d’anniversaire est : « Sauver la petite ». Un choix visant à mettre la jeunesse, « cette catégorie vulnérable », au cœur des activités de l’Aibef, a-t-elle précisé.
A ce propos, le directeur exécutif de l’Aibef, Dr Allo Richard, ne dit pas autre chose. « La fougue de la jeunesse doit être accompagnée d’éducation », a-t-il recommandé. C’est pourquoi il a sollicité un appui auprès des gouvernements pour multiplier la création de centres d’écoute des jeunes.
Au nom du ministre de la Santé et l’Hygiène publique, Dr Kouassi Edith a fait remarquer que : « la santé de la reproduction est très importante pour la capture du Dividende démographique. Car une bonne planification familiale permet de réduire de 30% les décès maternels. Si on veut une Côte d’Ivoire émergente, il faut des jeunes en bonne santé », a-t-elle encouragé.
Le coin des jeunes
Par ailleurs, le Centre aéré socio-éducatif des jeunes (Casej) de Yopougon-Sideci, financé par l’Agence française de développement (Afd), a été inauguré en marge de la cérémonie. Cet espace baptisé « Coin des jeunes », est un lieu privilégié de communication et de sensibilisation aux offres des services de Santé et droits en santé sexuelle et reproductive des jeunes (Sdsr), a présenté M. Tia Stéphane, responsable du Casej. Il n’a pas manqué de signaler que l’Aibef a besoin de soutien financier et matériel pour l’aménagement total de l’espace.
Plusieurs activités, dont un panel autour du dialogue « Inter générationnel » ont meublé cette célébration. Ce cadre de communication entre les jeunes et les adultes a révélé, entre autres, qu’il y a un déficit d’information en santé sexuelle à combler chez les jeunes. Quant aux parents, ils demeurent le maillon faible concernant la sensibilisation des jeunes en matière de sexualité.
Créée le 11 septembre 1979, l’Aibef est représentée à ce jour dans neuf (9) antennes régionales (Korhogo, Bouaké, Bondoukou, Daoukro, Man, Daloa, Yamoussoukro, San Pedro et Abidjan). L’association a, à son actif, neuf (9) cliniques dont trois à Abidjan.
C’était à la faveur de la double cérémonie marquant le lancement officiel des festivités des quarante ans de l’Aibef et l’inauguration du nouveau Centre aéré socio-éducatif des jeunes (Casej).
Devant les partenaires (Unfpa, Oms, Pathfinder), les leaders religieux, les jeunes et le ministère en charge de la Santé, la présidente de l’Aibef a fait l’historique de l’association créée en 1979, son bilan et ses perspectives.
« Le chemin est long, fastidieux, rempli d’embuches, mais pas impraticable ; la persévérance, l’union dans la diversité, le soutien et le coaching des moins robustes, leitmotiv de l’Aibef, est la clef du succès », a-t-elle témoigné.
Le thème retenu pour ces 40 ans d’anniversaire est : « Sauver la petite ». Un choix visant à mettre la jeunesse, « cette catégorie vulnérable », au cœur des activités de l’Aibef, a-t-elle précisé.
A ce propos, le directeur exécutif de l’Aibef, Dr Allo Richard, ne dit pas autre chose. « La fougue de la jeunesse doit être accompagnée d’éducation », a-t-il recommandé. C’est pourquoi il a sollicité un appui auprès des gouvernements pour multiplier la création de centres d’écoute des jeunes.
Au nom du ministre de la Santé et l’Hygiène publique, Dr Kouassi Edith a fait remarquer que : « la santé de la reproduction est très importante pour la capture du Dividende démographique. Car une bonne planification familiale permet de réduire de 30% les décès maternels. Si on veut une Côte d’Ivoire émergente, il faut des jeunes en bonne santé », a-t-elle encouragé.
Le coin des jeunes
Par ailleurs, le Centre aéré socio-éducatif des jeunes (Casej) de Yopougon-Sideci, financé par l’Agence française de développement (Afd), a été inauguré en marge de la cérémonie. Cet espace baptisé « Coin des jeunes », est un lieu privilégié de communication et de sensibilisation aux offres des services de Santé et droits en santé sexuelle et reproductive des jeunes (Sdsr), a présenté M. Tia Stéphane, responsable du Casej. Il n’a pas manqué de signaler que l’Aibef a besoin de soutien financier et matériel pour l’aménagement total de l’espace.
Plusieurs activités, dont un panel autour du dialogue « Inter générationnel » ont meublé cette célébration. Ce cadre de communication entre les jeunes et les adultes a révélé, entre autres, qu’il y a un déficit d’information en santé sexuelle à combler chez les jeunes. Quant aux parents, ils demeurent le maillon faible concernant la sensibilisation des jeunes en matière de sexualité.
Créée le 11 septembre 1979, l’Aibef est représentée à ce jour dans neuf (9) antennes régionales (Korhogo, Bouaké, Bondoukou, Daoukro, Man, Daloa, Yamoussoukro, San Pedro et Abidjan). L’association a, à son actif, neuf (9) cliniques dont trois à Abidjan.