« Les Rendez-vous du gouvernement » : Le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman dresse le bilan de son département
« A l’horizon 2040, la Côte d’Ivoire ambitionne de devenir ‘‘ Une nation industrielle, unie dans sa diversité culturelle, démocratique et ouverte sur le monde’’ », a indiqué, ce jeudi 19 décembre 2019, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.
Poursuivant, il dira : « Notre action, malgré la diversité de ses composantes, est régie par une ligne directrice et cohérente dont le but est de promouvoir l’unité et l’union des Ivoiriens à travers notre diversité culturelle ». C’est d’ailleurs, a-t-il affirmé, ce qui explique le slogan structurant de son ministère, à savoir, « L’art et la culture nous rassemblent ».
C’était à l’occasion de la 10ème édition des « Rendez-vous du gouvernement ». Un cadre d’échanges entre les journalistes et le gouvernement pour permettre à ces derniers de rendre compte à la population ce qui est fait.
En une dizaine points, le ministre Maurice Bandaman a dressé le bilan de son département. Il a évoqué le renforcement du cadre juridique et élargissement de l’offre de coopération et de l’outil opérationnel et administratif. De deux lois qui régissaient le monde des arts de 1960 à 2011, la Côte d’Ivoire s'est dotée de quatre nouvelles lois de 2012 à 2016. Et de relever que deux autres lois sont en attente de programmation. Il s’agit de la loi sur les langues nationales et celle sur le patrimoine national. A cela, il faut ajouter de nombreux traités ainsi que la signature de nombreuses conventions.
A propos du patrimoine matériel et immatériel, il a affirmé qu’elle est valorisée.
Evoquant l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’Unesco, les inscriptions du Balafon Djeguelé et le Balafon senoufo sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco ainsi que le Zaouli, le ministre de la culture a soutenu qu’il travaille à faire inscrire d’autres biens.
Le ministre a abordé les beautés artistiques ivoiriennes qui sont exaltées, le monde de l’édition, le cinéma, la mode, les lieux de préservation de la mémoire collective, ainsi que la présence de la Côte d’Ivoire au sein de la Francophonie qui s’affirme de plus en plus.
En ce qui concerne la gestion des droits d’auteur, M. Bandaman a noté une nette amélioration. « De 2000 à 2011 soit 12 ans, le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a récolté un peu plus de 4 milliards de FCFA. De 2012 à 2018 soit 7 ans, elle a récolté plus de 5 milliards de FCFA."
En conclusion, le ministre dira : « Nous devons nous réjouir de ce que grâce au Président Alassane Ouattara, la culture en Côte d’Ivoire est prise au sérieux. Les artistes ont aujourd’hui la dignité que j'ai toujours souhaité pour eux. Je veux parler de la pension que le Chef de l’Etat a décidé de leur donner (...) Tout cela montre que les créateurs sont respectés et que leur contribution à la cohésion nationale est reconnue (...) La culture en France et aux Etats viennent devant de nombreux secteurs d’activités (...) Il faut croire en la culture et y investir. C’est ce que l’Etat de Côte d’Ivoire fait à travers les projets que nous avons cités. Cependant, il appartient au monde des arts de prendre leur part, et cette part, c’est de comprendre que le métier de créateur est un métier libéral. Le talent et le sérieux sont convoqués dans la réussite d’une carrière. En ce qui concerne le Burida, nous pensons que les mesures prises ensemble avec l’accord de la majorité des artistes doivent s’imposer à nous tous. Le potentiel est important. Il ne peut être mobiliser que dans la cohésion et le retour de la fraternité dans la maison. »
Poursuivant, il dira : « Notre action, malgré la diversité de ses composantes, est régie par une ligne directrice et cohérente dont le but est de promouvoir l’unité et l’union des Ivoiriens à travers notre diversité culturelle ». C’est d’ailleurs, a-t-il affirmé, ce qui explique le slogan structurant de son ministère, à savoir, « L’art et la culture nous rassemblent ».
C’était à l’occasion de la 10ème édition des « Rendez-vous du gouvernement ». Un cadre d’échanges entre les journalistes et le gouvernement pour permettre à ces derniers de rendre compte à la population ce qui est fait.
Le ministre de la Culture et de la Francophonie était convoqué à cette tribune pour dresser le bilan du gouvernement en matière de politique culturelle autour du thème : « Promotion de la culture ivoirienne : acquis, défis et perspectives ! » Le premier responsable du département de la culture et de la francophonie a soutenu que de la défense, de la promotion du patrimoine culturel national et de la diversité culturelle, il faut retenir que la politique culturelle s’inscrit dans un projet gouvernemental et national, un rêve, une ambition.
Posted by fratmat.info on Thursday, December 19, 2019
En une dizaine points, le ministre Maurice Bandaman a dressé le bilan de son département. Il a évoqué le renforcement du cadre juridique et élargissement de l’offre de coopération et de l’outil opérationnel et administratif. De deux lois qui régissaient le monde des arts de 1960 à 2011, la Côte d’Ivoire s'est dotée de quatre nouvelles lois de 2012 à 2016. Et de relever que deux autres lois sont en attente de programmation. Il s’agit de la loi sur les langues nationales et celle sur le patrimoine national. A cela, il faut ajouter de nombreux traités ainsi que la signature de nombreuses conventions.
A propos du patrimoine matériel et immatériel, il a affirmé qu’elle est valorisée.
Evoquant l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’Unesco, les inscriptions du Balafon Djeguelé et le Balafon senoufo sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco ainsi que le Zaouli, le ministre de la culture a soutenu qu’il travaille à faire inscrire d’autres biens.
Le ministre a abordé les beautés artistiques ivoiriennes qui sont exaltées, le monde de l’édition, le cinéma, la mode, les lieux de préservation de la mémoire collective, ainsi que la présence de la Côte d’Ivoire au sein de la Francophonie qui s’affirme de plus en plus.
En ce qui concerne la gestion des droits d’auteur, M. Bandaman a noté une nette amélioration. « De 2000 à 2011 soit 12 ans, le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a récolté un peu plus de 4 milliards de FCFA. De 2012 à 2018 soit 7 ans, elle a récolté plus de 5 milliards de FCFA."
Les rendez-vous du gouvernement
Posted by fratmat.info on Thursday, December 19, 2019
En conclusion, le ministre dira : « Nous devons nous réjouir de ce que grâce au Président Alassane Ouattara, la culture en Côte d’Ivoire est prise au sérieux. Les artistes ont aujourd’hui la dignité que j'ai toujours souhaité pour eux. Je veux parler de la pension que le Chef de l’Etat a décidé de leur donner (...) Tout cela montre que les créateurs sont respectés et que leur contribution à la cohésion nationale est reconnue (...) La culture en France et aux Etats viennent devant de nombreux secteurs d’activités (...) Il faut croire en la culture et y investir. C’est ce que l’Etat de Côte d’Ivoire fait à travers les projets que nous avons cités. Cependant, il appartient au monde des arts de prendre leur part, et cette part, c’est de comprendre que le métier de créateur est un métier libéral. Le talent et le sérieux sont convoqués dans la réussite d’une carrière. En ce qui concerne le Burida, nous pensons que les mesures prises ensemble avec l’accord de la majorité des artistes doivent s’imposer à nous tous. Le potentiel est important. Il ne peut être mobiliser que dans la cohésion et le retour de la fraternité dans la maison. »