Avenir de la Zleca : Que les mesures prises soient acceptées par tous
Le forum international sur la Zleca qui s’est tenu les 19 et 20 décembre au Conseil économique, social, environnemental et culturel, au Plateau, a permis à des experts africains de débattre des thématiques aussi intéressantes les unes que les autres. Afin d’apporter leur contribution à la réussite de cet ambitieux projet continental qu’est la Zleca et surtout proposer des pistes de solutions à la bonne mise en œuvre de la zone pour le bonheur des pays africains.
Hamadoun Touré, ancien ministre de la communication du Mali, Mme Michelle Piardon-Bah, entrepreneure, présidente du Réseau entrepreneurial des femmes africaines, Pr Tiemoman Koné, président de l’université virtuelle de Côte d’Ivoire, Michel Arrion, directeur exécutif de l’Icco (organisation internationale du cacao) et Gustave Diasso, représentant résident de la communauté de l’Uemoa en Côte d’Ivoire, ont échangé sur la thématique « les perspectives de la Zleca. Comment réussir les prochaines étapes? ».
Chacun, après analyse de la problématique, a proposé quelques solutions. Mais avant, comme s’ils s’étaient passé le mot, ils ont tous reconnu que la zleca est une réelle opportunité pour le continent africain. Cependant, pour qu’elle ne soit pas comme les autres programmes que l’Afrique a connus tels que le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) , cadre stratégique de l’Union africaine pour le développement socio-économique du continent, la Déclaration de Lagos, et surtout pour l’avenir du projet, ils ont convenu qu’il faut des mesures acceptées par tous les pays.
Ainsi, selon Diasso Gustave de l’Uemoa, il faut travailler à rendre cette décision politique. « Il faut prendre une option qui veut que la Zleca soit mise en œuvre en s’appuyant également sur les communautés économiques régionales », a-t-il indiqué. Avant de renchérir : « L’Uemoa est une union douanière depuis 2000 qui a capitalisé une grande expérience dans la conduite du processus d’ouverture du marché d’unification à travers un tarif extérieur commun ».
« Nous avons un schéma de libéralisation de nos échanges. Des mesures d’accompagnement ont été prises et nous pensons que cette expérience, capitalisée au niveau économique régional, doit être le tremplin pour aller vers une application effective de la Zleca », a-t-il proposé.
Pour Hamadoun Touré, l’avenir de la zleca réside d’abord dans l’appropriation du projet par les Africains. « Il faut prendre des mesures politiques, juridiques, réglementaires ainsi que des mesures d’accompagnement afin que cela soit une réalité. Et il faudrait que ces mesures soient acceptées par tous les pays », a suggéré l’ancien ministre de la communication du Mali. Et d’ajouter qu’il faut que les populations africaines contribuent à l’éclosion du projet. « Ce rêve est réalisable et à la portée des Africains. Il faut y travailler », a-t-il exhorté.
Ferdinand Bleka, pour sa part, a proposé qu’il faut analyser ce qui a réussi ailleurs et à partir de ces modèles, voir ce qu’il faut prendre pour contribuer à la réussite du projet. Aussi, déplore-t-il quelques difficultés de la libre circulation des personnes. « Comment les produits peuvent circuler sans taxes douanières si les individus ne peuvent pas circuler par rapport au blocage de tous ordres. Ce sont des barrières qu’il faut enlever et ensuite se redonner une ligne commune de libres échanges dans nos pays», a-t-il indiqué.
Tiemoman Koné, quant à lui, s’est appesanti sur la question de la révolution numérique pour laquelle il invite les pays africains à s’approprier. « Nous avons raté notre révolution industrielle. Nous sommes dans la révolution numérique. Il faut la saisir. Le numérique est un raccourci pour notre zone. Il peut nous aider à couvrir l’Afrique sans effort », a-t-il souligné
Et d’ajouter : « Il faut que 2% de nos populations soient dans l’enseignement supérieur. En Côte d’Ivoire, nous sommes à peine à 1%. Avec le numérique, nous pouvons former. Nous sommes dans un paradigme ancien. Il faut changer. Le commerce doit s’approprier le numérique. Il faut la révolution pour servir au raccourci pour l’Afrique ».
« Il faut des institutions fortes. La bonne gouvernance, la libre circulation. Surtout, doter la zleca d’un socle solide pour transformer l’Afrique et devenir une puissance », a pour sa part indiqué Michel Arrion.
ce panel qui a réuni ces éminentes personnalités entre dans le cadre du forum international fraternité Matin/Geppao organisé à l’occasion des 55 ans du groupe de presse Fraternité Matin
Chacun, après analyse de la problématique, a proposé quelques solutions. Mais avant, comme s’ils s’étaient passé le mot, ils ont tous reconnu que la zleca est une réelle opportunité pour le continent africain. Cependant, pour qu’elle ne soit pas comme les autres programmes que l’Afrique a connus tels que le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) , cadre stratégique de l’Union africaine pour le développement socio-économique du continent, la Déclaration de Lagos, et surtout pour l’avenir du projet, ils ont convenu qu’il faut des mesures acceptées par tous les pays.
Ainsi, selon Diasso Gustave de l’Uemoa, il faut travailler à rendre cette décision politique. « Il faut prendre une option qui veut que la Zleca soit mise en œuvre en s’appuyant également sur les communautés économiques régionales », a-t-il indiqué. Avant de renchérir : « L’Uemoa est une union douanière depuis 2000 qui a capitalisé une grande expérience dans la conduite du processus d’ouverture du marché d’unification à travers un tarif extérieur commun ».
« Nous avons un schéma de libéralisation de nos échanges. Des mesures d’accompagnement ont été prises et nous pensons que cette expérience, capitalisée au niveau économique régional, doit être le tremplin pour aller vers une application effective de la Zleca », a-t-il proposé.
Pour Hamadoun Touré, l’avenir de la zleca réside d’abord dans l’appropriation du projet par les Africains. « Il faut prendre des mesures politiques, juridiques, réglementaires ainsi que des mesures d’accompagnement afin que cela soit une réalité. Et il faudrait que ces mesures soient acceptées par tous les pays », a suggéré l’ancien ministre de la communication du Mali. Et d’ajouter qu’il faut que les populations africaines contribuent à l’éclosion du projet. « Ce rêve est réalisable et à la portée des Africains. Il faut y travailler », a-t-il exhorté.
Ferdinand Bleka, pour sa part, a proposé qu’il faut analyser ce qui a réussi ailleurs et à partir de ces modèles, voir ce qu’il faut prendre pour contribuer à la réussite du projet. Aussi, déplore-t-il quelques difficultés de la libre circulation des personnes. « Comment les produits peuvent circuler sans taxes douanières si les individus ne peuvent pas circuler par rapport au blocage de tous ordres. Ce sont des barrières qu’il faut enlever et ensuite se redonner une ligne commune de libres échanges dans nos pays», a-t-il indiqué.
Tiemoman Koné, quant à lui, s’est appesanti sur la question de la révolution numérique pour laquelle il invite les pays africains à s’approprier. « Nous avons raté notre révolution industrielle. Nous sommes dans la révolution numérique. Il faut la saisir. Le numérique est un raccourci pour notre zone. Il peut nous aider à couvrir l’Afrique sans effort », a-t-il souligné
Et d’ajouter : « Il faut que 2% de nos populations soient dans l’enseignement supérieur. En Côte d’Ivoire, nous sommes à peine à 1%. Avec le numérique, nous pouvons former. Nous sommes dans un paradigme ancien. Il faut changer. Le commerce doit s’approprier le numérique. Il faut la révolution pour servir au raccourci pour l’Afrique ».
« Il faut des institutions fortes. La bonne gouvernance, la libre circulation. Surtout, doter la zleca d’un socle solide pour transformer l’Afrique et devenir une puissance », a pour sa part indiqué Michel Arrion.
ce panel qui a réuni ces éminentes personnalités entre dans le cadre du forum international fraternité Matin/Geppao organisé à l’occasion des 55 ans du groupe de presse Fraternité Matin