Mise en œuvre de la monnaie unique régionale: Les Chefs d’État affichent leur détermination
La Cedeao s’est fixée l’objectif de la mise en œuvre de la monnaie unique régionale en 2020. Six mois après avoir formellement adopté le nom d’ « éco » pour cette future monnaie unique et à l’approche de cette échéance, la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la sous-région a remis le sujet sur la table de discussion de la 56e session ordinaire, tenue samedi à Abuja.
Se référant au principe même de la Cedeao, celui de promouvoir la coopération et l’intégration, le Président nigérien, Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cedeao, a invité ses homologues à croire en cette vision commune concernant la création d’une monnaie économique en Afrique de l’Ouest, afin d’améliorer les conditions de vie des populations et d’assurer la croissance économique et le développement du continent africain.
Dans la faisabilité, l’opérationnalisation de cette monnaie unique est soumise à des étapes. A ce niveau, les pays membres sont encore à des étapes différentes. C’est pourquoi, Mahamadou Issoufou a souligné l’intérêt des États à respecter les critères de convergence pour la monnaie unique. Car, selon lui, des progrès significatifs ont été enregistrés certes, mais seulement sept pays sont à jour sur l’ensemble des quatre critères de premier rang et six pays sont à jour sur trois de ces quatre derniers critères. Et pourtant, dans son discours d’ouverture du sommet, le Président en exercice de la Cedeao a déclaré que « s’agissant des programmes d’intégration économique de nos États, une attention particulière a été accordée au programme de la monnaie unique de la Cedeao pour lequel l’objectif fixé est son lancement en 2020 ».
Pour beaucoup d’observateurs, le lancement de la monnaie unique éco en 2020 pourrait ne pas être effectif, vu les obstacles qui restent à franchir.
Dans tous les cas, la volonté affichée des Chefs d’État de la Cedeao ne souffre aucun doute pour une future monnaie commune dans l’espace, gage d’une meilleure intégration économique et sociale.
Dans la faisabilité, l’opérationnalisation de cette monnaie unique est soumise à des étapes. A ce niveau, les pays membres sont encore à des étapes différentes. C’est pourquoi, Mahamadou Issoufou a souligné l’intérêt des États à respecter les critères de convergence pour la monnaie unique. Car, selon lui, des progrès significatifs ont été enregistrés certes, mais seulement sept pays sont à jour sur l’ensemble des quatre critères de premier rang et six pays sont à jour sur trois de ces quatre derniers critères. Et pourtant, dans son discours d’ouverture du sommet, le Président en exercice de la Cedeao a déclaré que « s’agissant des programmes d’intégration économique de nos États, une attention particulière a été accordée au programme de la monnaie unique de la Cedeao pour lequel l’objectif fixé est son lancement en 2020 ».
Pour beaucoup d’observateurs, le lancement de la monnaie unique éco en 2020 pourrait ne pas être effectif, vu les obstacles qui restent à franchir.
Dans tous les cas, la volonté affichée des Chefs d’État de la Cedeao ne souffre aucun doute pour une future monnaie commune dans l’espace, gage d’une meilleure intégration économique et sociale.