Burkina Faso/Attaque djihadiste : Carnage et massacre à Arbinda
Deux attaques d’une rare violence ont fait 35 morts parmi les civils - dont 31 femmes - et 7 autres au sein des forces de défense et de sécurité burkinabè qui a neutralisé 80 assaillants
Bilan macabre. Une ville en détresse. Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, (province du Soum) a passé un réveillon de Noel dans le deuil. Le petite cité (moins de dix mille habitants) ayant été ensanglantée la journée. 35 morts parmi personnes parmi lesquelles 31 femmes, ont été massacrées par les djihadistes qui endeuillent le pays depuis 2015.
Quatre soldats et trois gendarmes ont également péri, et "80 terroristes ont été neutralisés" (tués), selon le président et l'état-major des armées burkinabè, qui a annoncé cette "attaque barbare" dans un communiqué.
Cette attaque, l’une des plus meurtrières de l'histoire de ce pays sahélien, s’est déroulée mardi matin, quand "un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d'Arbinda".
La cible des djihadistes était un bastion jusque-là infranchissable pour eux, le détachement militaire d’Arbinda. C’est donc en nombre important et surarmé qu’ils ont essayé de neutraliser la base militaire la plus solide de la province de Soum. Les djihadistes malgré l’effet de surprise et la grosse artillerie, trouvent en face des soldats déterminés. Les combats, d’une rare violence, tourneront à l’avantage de l’armée burkinabé. 80 assaillants seront tués et plusieurs arrêtés. Un important matériel composé d’armes de guerre et de motos a été saisi. Sept soldats (quatre militaires et trois gendarmes) ont cependant péri dans l’attaque.
Dans leur repli, les assaillants vont perpétrer une seconde attaque. Cette fois-ci sur les populations civiles. Ils tireront à vue sur toute présence humaine. Les femmes seront les plus grosses victimes. Jusque-là épargnées par les djihadistes, elles tomberont en grand nombre. Dans province de Soum et aussi du Sahel, on ne trouve, le jour levé, que femmes, enfants et vieux. Les hommes qui craignent l’enrôlement forcé, désertent les villages.
Le détachement militaire d’Arbinda avait joué un rôle important dans l’offensive de l’armée contre les djihadistes en novembre dernier. Offense au cours de laquelle « trente-deux terroristes avaient été « neutralisés » dans le nord du Burkina Faso
Un pays qui depuis 2015 subit des attaques djihadistes récurrentes, comme ses voisins, le Mali et le Niger. Ces attaques ont fait plus de 700 morts, selon un décompte de l'Afp, et environ 560.000 déplacés et réfugiés, d'après les Nations unies. L’attaque de mardi rappelle celle de novembre dernier au cours de laquelle 38 employés d'une société minière avaient été massacrés.
L’attaque d’Arbinda rappelle encore celle de la base militaire nigérienne dans la zone d’Inates qui a ciblé les plus aguerris militaires du pays.
Cette attaque, l’une des plus meurtrières de l'histoire de ce pays sahélien, s’est déroulée mardi matin, quand "un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d'Arbinda".
La cible des djihadistes était un bastion jusque-là infranchissable pour eux, le détachement militaire d’Arbinda. C’est donc en nombre important et surarmé qu’ils ont essayé de neutraliser la base militaire la plus solide de la province de Soum. Les djihadistes malgré l’effet de surprise et la grosse artillerie, trouvent en face des soldats déterminés. Les combats, d’une rare violence, tourneront à l’avantage de l’armée burkinabé. 80 assaillants seront tués et plusieurs arrêtés. Un important matériel composé d’armes de guerre et de motos a été saisi. Sept soldats (quatre militaires et trois gendarmes) ont cependant péri dans l’attaque.
Dans leur repli, les assaillants vont perpétrer une seconde attaque. Cette fois-ci sur les populations civiles. Ils tireront à vue sur toute présence humaine. Les femmes seront les plus grosses victimes. Jusque-là épargnées par les djihadistes, elles tomberont en grand nombre. Dans province de Soum et aussi du Sahel, on ne trouve, le jour levé, que femmes, enfants et vieux. Les hommes qui craignent l’enrôlement forcé, désertent les villages.
Le détachement militaire d’Arbinda avait joué un rôle important dans l’offensive de l’armée contre les djihadistes en novembre dernier. Offense au cours de laquelle « trente-deux terroristes avaient été « neutralisés » dans le nord du Burkina Faso
Un pays qui depuis 2015 subit des attaques djihadistes récurrentes, comme ses voisins, le Mali et le Niger. Ces attaques ont fait plus de 700 morts, selon un décompte de l'Afp, et environ 560.000 déplacés et réfugiés, d'après les Nations unies. L’attaque de mardi rappelle celle de novembre dernier au cours de laquelle 38 employés d'une société minière avaient été massacrés.
L’attaque d’Arbinda rappelle encore celle de la base militaire nigérienne dans la zone d’Inates qui a ciblé les plus aguerris militaires du pays.