Après le mandat international émis contre lui : Guillaume Soro lance une « offensive », Alassane Ouattara prévient…
Il fallait s'y attendre. L'ex-président de l'Assemblée nationales qui est sous la menace d'un mandat international émis contre lui, le 23 décembre 2019, vient de lancer une "offensive" contre l'administration Ouattara.
Dans une interview accordée a un média français, le JDD, jeudi 26 décembre 2019, le député Guillaume, candidat à la présidentielle 2020, annonce une "résistance" depuis son "exil volontaire". Affirmant que ce mandat international n'est pas "fondé en droit".
A propos de l'élément audio présentée par le procureur de la République, Richard Adou Christophe, lors de sa conférence de presse, il s'en explique. Il raconte qu’en 2017, le Président Ouattara a « tenté de l’espionner, par le truchement d’un homme d’affaires sulfureux ». Cet homme, à l’en croire, lui aurait révélé l'existence d'une tentative d’assassinat fomentée par Abidjan. « Il propose de m’aider à me protéger et à riposter. Je trouver cela suspect (...) ».
A propos donc de l’enregistrement présenté par le procureur de la République, M. Soro estime qu’il s’agit d’une "manipulation". Cependant l’une de ses proches, Me Affoussiata Bamba qui a fait une sortie après celle du procureur, confirme bel et bien l’existence de la bande audio. Et avait promis mettre à disposition l’entièreté de la bande originale qui disculperait M. Soro. Sans omettre d'annoncer que le concerné abordera point par point les éléments présentés par le procureur.
Dans son offensive, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire n’épargne personne.
Concernant le sentiment anti-français dont parle le président Emmanuel Macron, il est formel. « C’est faux », rétorque M. Soro. Quand on lui demandé s’il est déçu de l’attitude du président français, il est un peu plus mesuré, affirmant qu’il est plutôt « choqué et horrifié » par celle du Président Ouattara.
D’ailleurs, ce dernier recevant, le samedi 28 décembre 2019, son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang avait affirmé que « nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d’Ivoire, à perturber la quiétude des Ivoiriens. Le droit sera appliqué à tous, candidats ou pas. » Et d’insister : « Nul n’est au-dessus de la loi, aussi bien les anciens Présidents, les présidents d’Institutions, le Président de la République que tous les autres (...) La loi sera appliquée intégralement à tous les citoyens, quel que soit le lieu où ils résident en dehors de la Côte d’Ivoire ».
Pour rappel, en 2017, une mutinerie d’une partie de l’armée ivoirienne avait abouti à la découverte d’un cache d’arme à Bouaké. Du 11 au 12 mai 2017, des mutins se sont retrouvés, indiquait, à l'époque le procureur de la République en possession de nouvelles armes. Des armes qui auraient été découvertes à Bouaké dans une résidence, propriété de Kamaraté Souleymane Koné alias Soul To Soul, le chef de protocole de M. Soro. Ce dernier avait bénéficié des effets de l'amnistie.
A propos de l'élément audio présentée par le procureur de la République, Richard Adou Christophe, lors de sa conférence de presse, il s'en explique. Il raconte qu’en 2017, le Président Ouattara a « tenté de l’espionner, par le truchement d’un homme d’affaires sulfureux ». Cet homme, à l’en croire, lui aurait révélé l'existence d'une tentative d’assassinat fomentée par Abidjan. « Il propose de m’aider à me protéger et à riposter. Je trouver cela suspect (...) ».
A propos donc de l’enregistrement présenté par le procureur de la République, M. Soro estime qu’il s’agit d’une "manipulation". Cependant l’une de ses proches, Me Affoussiata Bamba qui a fait une sortie après celle du procureur, confirme bel et bien l’existence de la bande audio. Et avait promis mettre à disposition l’entièreté de la bande originale qui disculperait M. Soro. Sans omettre d'annoncer que le concerné abordera point par point les éléments présentés par le procureur.
Dans son offensive, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire n’épargne personne.
Concernant le sentiment anti-français dont parle le président Emmanuel Macron, il est formel. « C’est faux », rétorque M. Soro. Quand on lui demandé s’il est déçu de l’attitude du président français, il est un peu plus mesuré, affirmant qu’il est plutôt « choqué et horrifié » par celle du Président Ouattara.
D’ailleurs, ce dernier recevant, le samedi 28 décembre 2019, son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang avait affirmé que « nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d’Ivoire, à perturber la quiétude des Ivoiriens. Le droit sera appliqué à tous, candidats ou pas. » Et d’insister : « Nul n’est au-dessus de la loi, aussi bien les anciens Présidents, les présidents d’Institutions, le Président de la République que tous les autres (...) La loi sera appliquée intégralement à tous les citoyens, quel que soit le lieu où ils résident en dehors de la Côte d’Ivoire ».
Pour rappel, en 2017, une mutinerie d’une partie de l’armée ivoirienne avait abouti à la découverte d’un cache d’arme à Bouaké. Du 11 au 12 mai 2017, des mutins se sont retrouvés, indiquait, à l'époque le procureur de la République en possession de nouvelles armes. Des armes qui auraient été découvertes à Bouaké dans une résidence, propriété de Kamaraté Souleymane Koné alias Soul To Soul, le chef de protocole de M. Soro. Ce dernier avait bénéficié des effets de l'amnistie.